Premier League

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Red&White
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Re: Premier League

Message par Red&White »

Pas si méchant que ça le tacle... Et il prend le ballon en premier, à première vue pas d'intention de blesser non?

Triste pour Ben Arfa, mais de là à prendre des sanctions même au niveau international contre le joueur juste pour faire preuve de "fair-play", je trouve que ça va un peu loin.


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Raph-07
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Re: Premier League

Message par Raph-07 »

Le tacle est tout de même très violent, De Jong arrive avec une grande vitesse. Je peux te dire que pour en arriver à une fracture tibia-péroné, le tacle ne peut qu'être d'une extrême violence.
De plus, cette sanction couronne l'ensemble de l'oeuvre du néerlandais, car il n'en est pas à son coup d'essai. Van Marvijk doit certainement bien connaître le joueur et ne l'a pas sanctionné pour rien...
Voilà ce qu'il dit à ce sujet :"C'était un tacle inutile et sauvage. Il y est allé beaucoup trop fort. C'est malheureux, surtout sachant quand cela n'est pas nécessaire. J'ai un problème avec la façon dont Nigel dépasse les bornes. Il va falloir qu'on discute de ça."
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Re: Premier League

Message par nufc »

Voici en anglais l'article sur le site nufc.com:

Dutch discard De Jong

Following the challenge on Hatem Ben Arfa that left the Newcastle player with a broken leg on Sunday, Dutch coach Bert Van Marwijk has pulled Manchester City midfielder Nigel De Jong out of his latest squad.

Van Marwjik said:

"I've seen it (the tackle) on TV. It was a wild and unnecessary challenge. I don't think he did it on purpose, but he goes in way too hard in this challenge.

"That's a pity, because he doesn't need tackles like this. The strange thing is that the referee doesn't give a card. Apparently there are other standards over there.

"I have a problem with the way Nigel unnecessarily searches for the limit....I just told the players- I told them that I saw no other option. In the future I will agree with Nigel to talk. Now I want the staff and the players to concentrate on the next two important qualifiers."

Sunday's incident was the third to involve De Jong in 2010, following a tackle during the Netherlands v USA match in March that resulted in a fractured leg for Bolton midfielder Stuart Holden.

Then came his high-profile kung fu kick into the chest of Spain's Xabi Alonso during the World Cup Final, which Howard Webb deemed a yellow card offence.
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InterFcSion
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Re: Premier League

Message par InterFcSion »

Fier d'être valaisan...Fc Sion pour toujours...
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Re: Premier League

Message par nufc »

Liverpool accepte l'offre de rachat de New England Sports Venture

LONDRES - La direction du club de football de Liverpool, actuellement propriété des Américains Tom Hicks et George Gillett, a accepté l'offre du consortium américain New England Sports Ventures, propriétaire de l'équipe de base-ball Boston Red Sox, selon un communiqué du club anglais publié mercredi.

(©AFP / 06 octobre 2010 08h43)
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Re: Premier League

Message par Mystik »

Raph-07 a écrit :Le tacle est tout de même très violent, De Jong arrive avec une grande vitesse. Je peux te dire que pour en arriver à une fracture tibia-péroné, le tacle ne peut qu'être d'une extrême violence.
Surtout qu'une fracture tibia-péroné, c'est deux fractures. Et surtout, c'est la plus grave blessure que peut avoir un footballeur, car si la blessure n'est pas bien soignée, c'est une incapacité de marcher à vie qui peut survenir. C'est là qu'on peut se dire aussi qu'en 2010, la médecine a fait d'énormes progrès... je n'aurai pas voulu avoir la même blessure 150 ans plus tôt!

Mnt, je ne dis que bon rétablissement à Ben Arfa et plein de courage dans ces moments de doute
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Re: Premier League

Message par nufc »

Ferguson confirme que Rooney veut quitter Manchester United

LONDRES - Le manager de Manchester United, Alex Ferguson, a confirmé mardi que l'attaquant Wayne Rooney voulait quitter le club.

(©AFP / 19 octobre 2010 15h29)
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David
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Re: Premier League

Message par David »

LeMatin.ch a écrit :Jeudi, l'attaquant anglais du club de Perth Glory, Robbie Fowler, a étonné l'Australie tout entière. Comment? En annonçant la possible arrivée dans son club de Wayne Rooney, qui souhaite quitter Manchester United.

le 22 octobre 2010, 10h07
LeMatin.ch


L'ancien buteur de Liverpool a assuré, d'un ton très sérieux lors d'une interview audio pour le site officiel de Perth Glory, qu'il avait vu Rooney lors d'un récent voyage en Angleterre, et qu'ils avaient discuté de l'avenir de la star des Red Devils. «Il est très, très intéressé. Je lui ai dit à quel point cet endroit est joli. Je lui ai tout dit de la ville», a déclaré Fowler.

Devant l'ampleur du buzz créé par cette information très second degré, l'entraîneur de Perth, Ian Ferguson, en a rajouté une couche en voyant une personne portant un masque à l'effigie de Rooney en conférence de presse : «Je veut juste présenter notre nouvelle recrue. On vient de le recruter pour 45 milliards...» Avant de redevenir sérieux. «Je suis étonné de la rapidité avec laquelle ça s'est propagé. Mais comme vous dites, toute publicité est de la bonne publicité. Si nous pouvions l'avoir, on adorerais, mais il est hors de portée.»
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Re: Premier League

Message par David »

eurosport.fr a écrit :Football - Premier League
22/10/2010 - 13:50 - Mis à jour le 22/10/2010 - 13:52
Rooney prolonge à Manchester United !
Alors que son départ semblait inéluctable, Wayne Rooney a signé un nouveau contrat de cinq ans avec Manchester United. L'attaquant international anglais, dont le bail expirait en juin 2012, est désormais lié aux Red Devils jusqu'en juin 2015. C'est la conclusion d'une semaine rocambolesque.
Zitto

Re: Premier League

Message par Zitto »

David a écrit :
eurosport.fr a écrit :Football - Premier League
22/10/2010 - 13:50 - Mis à jour le 22/10/2010 - 13:52
Rooney prolonge à Manchester United !
Alors que son départ semblait inéluctable, Wayne Rooney a signé un nouveau contrat de cinq ans avec Manchester United. L'attaquant international anglais, dont le bail expirait en juin 2012, est désormais lié aux Red Devils jusqu'en juin 2015. C'est la conclusion d'une semaine rocambolesque.

300000 € par semaine, 15'600'000€/an.

Négociation réussie.

Bravo Wayne, très très fort et très bien entouré.
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Re: Premier League

Message par Misterno »

'-| '-| '-|

Je crois qu'il n'a pas assez de pognon avec ça... V-s

Et le pauvre supporter local qui va avoir droit à une nouvelle augmentation de son abonnement, passant de 1500.- frs à 2'000.-, et qui laissera donc sa place à quelques bridés et autres pétroliers... V-(
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Re: Premier League

Message par JaY-C19 »

Misterno a écrit :'-| '-| '-|

Je crois qu'il n'a pas assez de pognon avec ça... V-s

Et le pauvre supporter local qui va avoir droit à une nouvelle augmentation de son abonnement, passant de 1500.- frs à 2'000.-, et qui laissera donc sa place à quelques bridés et autres pétroliers... V-(
Ou l'économie de marché résumée en deux lignes...
Une bonne bière se reconnaît à la première gorgée, mais mieux vaut s'en assurer!
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Re: Premier League

Message par Corobori »

Misterno a écrit :'-| '-| '-|

Je crois qu'il n'a pas assez de pognon avec ça... V-s
Est-ce Rooney ou ceux qui veulent bien payer ces sommes qu'il faut blamer ?
Un "salary cap" pour mettre de l'ordre ?

Comme je suis sur le forum "Premier League" les médias Chiliens rapportent les paroles de l'agent de Manuel Pellegrini disant qu'il y avait eu des contacts entre lui et la direction de Liverpool.
Jean-Luc
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Re: Premier League

Message par Bastoon1 »

Joli petit pétard dans la lucarne :love:
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Re: Premier League

Message par zorgg »

« Un jour les Valaisans domineront le monde. Mais pas demain, y'a apéro »
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Re: Premier League

Message par Mystik »

zorgg a écrit :A votre avis ... ???

http://www.bernerzeitung.ch/sport/fussb ... y/10698775


^^D 8-) :roi:
Ca c'est jouer finement le coup, car le jeu n'était pas interrompu. Maintenant, on peut crier au scandale quand au fair-play! Car Nani touche le ballon de la main et reste volontairement derrière le gardien.
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Re: Premier League

Message par arnaud »

Mystik a écrit :
zorgg a écrit :A votre avis ... ???

http://www.bernerzeitung.ch/sport/fussb ... y/10698775


^^D 8-) :roi:
Ca c'est jouer finement le coup, car le jeu n'était pas interrompu. Maintenant, on peut crier au scandale quand au fair-play! Car Nani touche le ballon de la main et reste volontairement derrière le gardien.
N'importe quoi. franchement le plus drôle c'est que Nani demande à l'arbitre je peux jouer? Il lui fait signe que oui alors pourquoi s'en priver?
25.08.2013 Le FC Sion se forge une 2ème légende !! Bravo !!
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Re: Premier League

Message par Mystik »

arnaud a écrit :N'importe quoi. franchement le plus drôle c'est que Nani demande à l'arbitre je peux jouer? Il lui fait signe que oui alors pourquoi s'en priver?
Le gardien, comme un con, au lieu de chercher à s'emparer du ballon, il cherche à retourner aux buts!
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Re: Premier League

Message par Bastoon1 »

Bale ( l attaquant des Spurs ) a fait hier soir un magnifique match contre les milanais. Quel jolie match hier soir et quelle jolie découverte ce joueur !
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Message par Red&White »

Sauf erreur, à la base, Bale n'est pas attaquant mais latéral gauche... ^-)
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Message par Bastoon1 »

Red&White a écrit :Sauf erreur, à la base, Bale n'est pas attaquant mais latéral gauche... ^-)
Oui merci monsieur le modo ... :roi:
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Message par Red&White »

Ce qui ne rend sa perf' offensive que plus impressionnante 8-)
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Re: Premier League

Message par Raph-07 »

Red&White a écrit :Sauf erreur, à la base, Bale n'est pas attaquant mais latéral gauche... ^-)
Il l'était, mais depuis le début de la saison en cours, il est monté d'un cran et joue maintenant ailier gauche. Un peu à la façon des Shaqiri et autre Chipperfield.
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Re: Premier League

Message par buffon »

Bastoon1 a écrit :Bale ( l attaquant des Spurs ) a fait hier soir un magnifique match contre les milanais. Quel jolie match hier soir et quelle jolie découverte ce joueur !
je te rejoins surtout qu'il avait en face celui qui était élu meilleur latéral la saison passée...et qui a vu le numéro à Bale ^^D ^^D Sacré vitesse et quelle technique.....
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Re: Premier League

Message par nufc »

Gascoigne, l’enfer est à lui

Par Philippe Auclair, Londres, France Football

L’ex-génie du football a tenté une fois de plus de «décrocher» de ses multiples démons. Mais «Gazza» a encore été rattrapé par l’alcool, la drogue et le long suicide à petit feu qu’il a entamé depuis si longtemps.

Combien de fois a-t-on lu un communiqué dans ce genre? Un porte-parole de la police de North­umbria a déclaré: «Peu de temps après 17h30, la police s’est rendue dans une propriété de North Tyneside. Un homme de 43 ans a été arrêté, soupçonné de possession de stupéfiants de classe A.» Cet homme, c’était Paul Gascoigne, piégé alors qu’il achetait quelques grammes de cocaïne à un dealer de Newcastle. La veille de cette arrestation, le 27 octobre dernier, «Gazza» avait été prévenu qu’il risquait une peine de prison pour un autre délit: conduite en état d’ébriété, cette fois-ci avec quatre fois le taux d’alcoolémie toléré par la loi britannique. Après avoir passé la nuit au poste, «Gazza» fut libéré sous caution, avec un nouveau rendez-vous prévu avec les magistrats en janvier, une encoche de plus sur un casier judiciaire qu’on ose à peine qualifier de «chargé» car, franchement, voilà très longtemps que l’envie de faire des plaisanteries sur le destin du génie déchu nous a passé.

Aujourd’hui, qu’est-ce que le vrai palmarès de Gascoigne, sinon un catalogue de bitures, de bagarres et de séjours en hôpital psychiatrique? Pas une FA Cup avec les Spurs en 1991, ou son triplé écossais Championnat-Coupe-Coupe de la ligue avec les Rangers en 1996, avec lesquels il gagna aussi le titre de champion en 1997.

Faites vos comptes: cinq titres seulement, et pas des plus prestigieux, alors que Gascoigne fut bien le plus grand talent naturel que le football anglais ait produit depuis Bobby Charlton. Il n’aura joué que 468 matches en club, alors que sa carrière aura duré presque dix-neuf ans. Une moyenne de 23 matches par saison. Ce n’est rien, et encore, nous sommes généreux dans nos comptes, puisque nous y incluons ceux disputés lors d’improbables piges à Boston United (alors en D4 anglaise) ou à Gansu Tianma, en République populaire de Chine (en 2003), où il fut tout près de mettre fin à ses jours, perdu à Ganzhou, l’une des villes les plus polluées du monde, vidant trois bouteilles de whisky par jour, seul avec son propre fantôme. Nu, une bible en chinois près de lui, il s’aperçut dans le miroir de sa chambre d’hôtel. «J’avais le visage gris, dit-il, les yeux injectés de sang. Je voulais mourir.»

Paul Gascoigne n’est pas descendu en enfer: il y est né. «J’étais déjà le Paul que je suis aujour­d’hui quand je suis venu au monde», confia-t-il en 2004, lors de l’une des rares périodes de sa vie pendant lesquelles le démon de la bouteille avait revissé le bouchon. Le football l’avait sauvé de lui-même, tout en le perdant pour de bon lorsque le corps, usé par l’alcool et la cocaïne, devint incapable de traduire ses intuitions géniales par des gestes comme ce fameux coup du sombrero sur Colin Hendry, contre l’Ecosse lors de l’Euro 1996. A l’âge de 10 ans, son père parti chercher du boulot en Allemagne, traumatisé par la mort de Steven Spraggon, un camarade d’école victime d’un accident de voiture, dont il s’imaginait – complètement à tort – responsable, il se trouva face à face avec un psychiatre pour la première fois de sa vie, et s’enfuit en pleurant. «Gazza» a beaucoup pleuré dans son existence, pas seulement le 4 juillet 1990 à Turin, lorsqu’il se rendit compte qu’un carton jaune le priverait peut-être d’une finale de Coupe du monde. A cette époque, on lui pardonnait ses frasques à la Ribéry puissance dix, on souriait en le voyant se parer de perruques idiotes ou de nichons en plastique. On riait quand on aurait dû avoir peur.

Car Gascoigne, toujours flanqué de son copain d’enfance Jimmy Gardner, dit «Five Bellies» («cinq bides»), buvait déjà comme un trou. Bière, vin, whisky, tout lui était bon. Il n’y avait pas que l’argent qui coulait à flots, et qu’il grillait en cadeaux et faveurs prodigués aux «amis», autrement dit aux parasites qui avaient sauté sur le poil de la superstar. Des 25 millions d’euros que lui-même estime avoir gagnés en jouant au football, il ne lui restait plus que le dixième – sa prime à la signature lorsqu’il passa de Tottenham à la Lazio, en 1992 – lorsqu’il raccrocha les crampons. Qu’il était drôle quand il était bourré, le «Gazza»! Ça tournait mal de temps à autre, bien sûr. On ignorait qu’il soignait sa déprime en fichant des coups à sa femme, Sheryl, qu’il avait épousée au sommet de sa gloire en 1991 («J’avais de la m**** dans la tête et, parfois, je la faisais sortir sur la personne que j’aimais, Sheryl»). On préférait le «Gazza» que Bobby Robson disait «daft as a brush» («manche comme un balai», le jeu de mots en moins), celui qui se faisait photographier avec ses potes Danny Baker et Chris Evans, les DJ vedettes de l’époque «football is coming home». Ces derniers ont bien vieilli depuis, et ils n’ont jamais empêché leur compagnon de virée de vider un autre verre ou d’engouffrer un autre kebab. Gascoigne, quand il est lucide, se dit «le seul coupable». «Je ne m’attends pas à ce que quiconque me pardonne, dit-il. C’est à moi de faire amende honorable.» Ce qui fait mal à entendre et, surtout, ce qui est faux.

Deux hommes seulement l’ont protégé dans sa carrière: «Five Bellies», à sa manière, parce qu’il aime «Gazza» pour ce qu’il est, et pas pour ce qu’il a reçu de lui, «le seul homme, nous a-t-on dit, qui puisse dire stop à «Gazza» quand il déraille»; et Terry Venables, son ancien manager à Tottenham comme en équipe d’Angleterre, toujours le premier à tirer la sonnette d’alarme et, quand il le fallait, à mettre la main au portefeuille pour payer les cures de désintoxication – cinq au minimum, la première en 1998, quand Glenn Hoddle exclut Gascoigne de la sélection anglaise – que le footballeur divorcé, paumé, quasiment SDF, n’avait plus les moyens de financer. Les autres? Tous coupables. Comme Imran Ladaak, le propriétaire de Kettering Town, où Gascoigne passa 29 jours comme joueur-entraîneur en 2005, et qui le limogea aussitôt après avoir tiré le profit maximal de son coup de pub. Comme la PFA, l’Association des footballeurs professionnels anglais, malgré les discours de chanoine-tartuffe de son président Gordon Taylor. Comme Newcastle, le club de son cœur, qui promit de l’aider, et ne fit rien.

Tant que «Gazza» pouvait taper dans un ballon et redevenir le gamin qu’il voudrait encore être, il y avait toujours un coin de paradis où se réfugier; voilà pourquoi il se retrouva à Burnley (six matches de Championnat en 2002) ou à Boston United (quatre en 2004), comme George Best avait pigé à Bournemouth, Hongkong et Nun­eaton avant de sombrer pour de bon. Parce que pour Gascoigne, comme pour tant d’autres footballeurs, la retraite, c’était la mort. Dans son cas, au sens propre. On n’aura pas la cruauté d’énumérer les innombrables incidents qui ont fait de lui le plus facile des gibiers pour les torchons de la presse anglaise lors des cinq dernières années. Un seul suffira. C’était le 4 mai 2008, dans un hôtel chic du quartier de Knightsbridge, à Londres. Gascoigne, ivre, demanda un couteau à un serveur. Se le voyant refuser, il se dirigea vers une salle de bains, emplit la baignoire et plongea sa tête dans l’eau, l’y maintenant en place de ses deux mains. Il fallut huit policiers pour l’escorter au commissariat. Venables s’y rendit, pour entendre son protégé lui dire: «Je veux mourir.» Peter Kay, le directeur de l’organisation caritative Sporting Chance – fondée par Tony Adams –, a dit: «George Best était alcoolo-dépendant, mais il avait une seconde addiction: être George Best. C’est pareil pour Paul. Quand George a refusé d’être traité par nous, nous savions qu’il ne vivrait pas longtemps. J’ai cette même peur au plus profond de moi pour Paul Gascoigne. Je crois aujourd’hui qu’il est très improbable qu’il vive aussi longtemps que George Best le fit.» Best avait 59 ans lorsque son corps brisé lâcha en no­vembre 2005. Gascoigne n’en a que 43.

[Le Temps 2010]
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Re: Premier League

Message par Grizzli »

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Re: Premier League

Message par Vesco »

Très bel article
...Un Jour viendra où le monde parlera Valaisan...
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Re: Premier League

Message par nufc »

Manchester, l’hydre à deux têtes

Par Fred Hirzel

Fait exceptionnel, United et City, les deux clubs de la ville mancunienne, se partagent le leadership de la Premier League anglaise. Entre tradition séculaire et pétrodollars impromptus, histoire de deux trajectoires opposées.

Elégant, bien éduqué, Roberto Mancini présenta ses excuses anticipées d’avant-saison 2010-2011: «Je ne pense pas que nous serons champions cette année déjà.» Humilité qui, aux yeux des spécialistes, rimait avec lucidité. Certes, le propriétaire du club depuis septembre 2008, cheikh Mansour bin Zayed al-Nahyan, membre de la famille régnante de l’émirat d’Abu Dhabi, avait-il investi la somme «galactique» de 290 millions d’euros sur le mercato, en deux saisons. Encore fallait-il, pour le coach italien de Manchester City, faire vivre ensemble ce conglomérat débridé. D’où sa retenue initiale.

En apparence, les Anglais Wayne Bridge, Joleon Lescott, James Milner, Shaun Wright-Philips, Adam Johnson ou Gareth Barry n’ont pas grand-chose en commun avec David Gonzales (Col), Emmanuel Adebayor (Togo), Yaya et Kolo Touré (CdI), Roqué Santa Cruz (Par), Pablo Zabaleta et Carlos Tévez (Arg), David Silva (Esp), Nigel De Jong (PB) ou Mario Balotelli (It). Voici pourtant les «nouveaux riches» liés par une surprenante mayonnaise, en tête de la Premier League, à égalité de points (41) avec l’immense rival local, Manchester United. Deux matches en plus disputés côté Skyblues (21 contre 19 aux Red Devils), d’accord. N’empêche que pareille situation ne s’était plus produite depuis, disons, la nuit des temps.

«Manchester City sera l’équipe la plus opulente au monde, mais United reste la meilleure équipe du monde», asséna Sir Alex Ferguson, manager des Red Devils depuis 1986, en préambule à l’exercice actuel. Déclaration que d’aucuns jugèrent «gonflée», émanant du chef d’un clan en pleine transition depuis les départs de Carlos Tévez à… City, de Cristiano Ronaldo au Real Madrid, qui plus est secoué par l’affaire Wayne Rooney. La perle d’Old Trafford, piquée à Everton à l’âge de 18 ans pour 30 millions d’euros, stigmatisait le «manque d’ambition» de son club actuel et menacé de s’en aller lui aussi direction les Eastlands, quartier des ennemis Citizens. Pour la première fois de sa carrière, Sir Alex – lequel avait éjecté, entre autres, David Beckham comme un ballon crevé – céda devant les exigences d’un joueur, qui plus est d’un gamin de la Mersey, son favori il est vrai: 9,5 millions d’euros par an jusqu’en 2015 sur le compte du bouledogue, la passation des pouvoirs footballistiques au sein de la ville mancunienne était évitée de justesse.

Là-dessus, afin de contrer l’accusation de Rooney, les propriétaires de ManU, Malcolm Glazer, son fils Joel et son neveu Avram, Américains qui sévissent dans la distribution géante, ont promis une enveloppe de 60 millions d’euros en vue de recruter des renforts dès cet hiver. Vœu pieux, le club étant endetté à hauteur de 1,1 milliard d’euros, sans compter une perte de 95,6 millions sur la dernière période fiscale, tandis que les centres commerciaux de la famille Glazer connaissent une situation financière plus qu’inquiétante au sortir de la crise.

Mais – car il y a un «mais» conséquent – malgré toutes ces vicissitudes sportives et pécuniaires, MU occupe le leadership du championnat d’Angleterre et a aisément assuré sa qualification en 8es de finale de la Ligue des champions, où il se mesurera à l’Olympique de Marseille. La patte de Ferguson, encore et toujours, lui qui a su faire «exploser» le buteur bulgare Dimitar Berbatov, l’attaquant portugais Nani ou le jeune Mexicain Javier Hernandez, dit «Chicharito».

La différence essentielle entre les duettistes mancuniens se situe là. L’un représente un vivier séculaire, 18 titres de champion d’Angleterre, 11 FA Cups, premier club d’Albion à avoir conquis l’Europe (1968, puis 1999 et 2008). L’autre, à peine plus jeune (1880 contre 1878), représentant pourtant la population ouvrière profonde de Manchester, n’émergea que sporadiquement – 2 championnats nationaux, 4 FA Cups, une «petite» Coupe d’Europe des vainqueurs de Coupe en 1970, de fréquentes luttes dans le but d’éviter la chute en D2. Les Skyblues ont beau répéter, depuis leur City of Manchester Stadium, qu’ils sont le vrai sang de la ville, que ceux d’Old Trafford s’assimilent à des intrus – au passage, une étude de l’université du cru a démontré qu’un quart des 50 000 abonnés de United habite à au moins 100 kilomètres de l’agglomération –, les Red Devils leur auront tout raflé, glorieuse image de marque et engouement public inclus.

Jusqu’à ce que débarquent Cheikh Mansour et ses pétrodollars à la pelle. La vérité commande donc de dire que Manchester City a effacé sa tradition au profit d’un montage de toutes pièces. A l’instar de Chelsea dès l’arrivée de Roman Abramovitch aux manettes. Forts de quoi les Citizens sont aujourd’hui capables, sinon de décrocher la timbale en Premier League, du moins d’occuper l’une des cinq places qualificatives, directes ou indirectes, en vue de la Ligue des champions 2011-2012. Et, au-delà du reste, d’empoisonner United lors des derbies.

Jusqu’ici, en 142 confrontations au sein de l’élite, MU tient la corde avec 51 victoires contre 35 et 56 matches nuls. Résultat du dernier duel: 0-0. Le prochain est agendé le 12 février à Old Trafford. Il sera serré. Car ceux que Ferguson nomment ses «bruyants voisins», avec un soupçon de condescendance, font de plus en plus de tintamarre.

[Le Temps 2011]
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Re: Premier League

Message par nufc »

Kenny Dalglish, le retour du messie

Par Simon Meier

L’Ecossais, légende vivante à Liverpool, a remplacé au pied levé le manager Roy Hodgson, limogé samedi. Malgré une première défaite à Manchester, «King Kenny» a pour mission de rallumer la flamme à Anfield Road.

La nouvelle est tombée samedi matin, comme un fruit blet: le FC Liverpool et son manager Roy Hodgson ont mis «d’un commun accord» un terme à leur jeune collaboration. L’ancien sélectionneur de l’équipe de Suisse, condamné tant pour ses mauvais résultats – 7 victoires, 4 nuls et 9 défaites en 20 matches de Premier League – que pour ses relations devenues conflictuelles avec les fidèles d’Anfield Road, a troqué en quelques mois le statut de «meilleur entraîneur de la saison» à la tête de Fulham contre celui de persona non grata sur les bords de la Mersey. Triste revirement.

A Liverpool comme ailleurs, les hommes passent – Hodgson n’aura pas traîné. Mais l’amour du maillot demeure, comme nulle part. C’est dans l’idée de réactiver cette magie que le choix des dirigeants s’est porté sur Kenneth Mathieson Dalglish, «King Kenny» pour les intimes du peuple rouge. L’homme, parachuté d’urgence sur le banc d’Old Trafford dimanche après-midi, n’a pas pu empêcher l’élimination des Reds en 32es de finale de la Cup, face au rival Manchester United (1-0, but de Ryan Giggs sur penalty à la 2e minute). Mais son aura, de même que l’attachement viscéral qu’il voue au club constituent en soi une forme d’espoir pour l’avenir.

Réclamé à cor et à cri par les fans, l’Ecossais dirigeait depuis deux ans le centre de formation de Liverpool. Il ne s’est engagé que jusqu’au terme de la présente saison, pour voir. Voir s’il peut gommer les difficultés d’une équipe sans projet depuis le départ de Rafael Benitez; s’il peut compenser, par la finesse de son flair et la force de son message, les ressources économiques limitées – par rapport à la concurrence – de ses supérieurs; s’il peut remettre, à terme, les Reds sur le chemin d’un titre national qui leur échappe depuis 1990.

Et qui trouvait-on, cette année-là, sur le banc d’Anfield? «King Kenny», of course. Un membre de la famille, l’incarnation parfaite du glorieux Liverpool Football Club. Après une «première vie» passée sous le maillot du Celtic Glasgow – le gamin était pourtant supporter des Rangers puisque son père était protestant –, l’attaquant écossais débarque en Angleterre en 1977, lorsque les Reds cherchent à trouver un successeur à Kevin Keegan, parti comme un Beatle à Hambourg. Le manager Bob Paisley, qui hésite, interroge son homologue du Celtic, Jock Stein, à propos de Dalglish. La réponse sera de nature à le convaincre, malgré les 440 000 livres du transfert: «Kenny, c’est le rêve vivant de tout entraîneur. Il ne boit pas, ne fume pas et ne sort pas quand vient la nuit. Il consacre sa vie au football.»

Et plutôt bien. Avec les Ray Clemence, Phil Neal, Graeme Souness et autre Ian Rush, Kenneth Dalglish, 230 buts en 511 matches avec les Reds, écrira la période la plus dorée de l’histoire du club liverpuldien: trois Coupes des clubs champions (1978, 81 et 84) et cinq titres de champion d’Angleterre entre 1979 et 1984. Au lendemain du drame du Heysel, qui fit 39 morts le 29 mai 1985 à Bruxelles, l’Ecossais devient l’entraîneur joueur d’une équipe traumatisée, mais qui alignera encore trois titres et deux Cups jusqu’en 1990.

Outre son impressionnante collection de trophées, Kenny Dalglish acquiert le statut d’icône grâce à son engagement sans faille envers le maillot, grâce à sa fibre humaine. Son cœur bat pour les Reds et, très vite, la réciproque est valable. Quand la catastrophe frappe à nouveau le club, quatre ans après le Heysel – 95 supporters décèdent suite à une bousculade dans les tribunes de Hillsborough à Sheffield le 15 avril 1989 –, l’Ecossais enchaîne les cérémonies funéraires pour prouver à quel point il se sent proche du public. Son dévouement tout autant que son talent l’inscrivent à jamais au Panthéon d’Anfield Road.

Dans la foulée de ses débuts triomphaux en tant que coach, Kenny Dalglish a encore brillé en fêtant une promotion (1992) puis un sensationnel titre de champion (1995) à la tête de Blackburn. Il réussira beaucoup moins bien sur les bancs de Newcastle United (1997/98) puis du Celtic Glasgow (1999/2000). Dix ans après son dernier job d’entraîneur professionnel, le voilà de retour aux sources. A mi-chemin entre le fol espoir de redonner à Liverpool toutes ses lettres de noblesse et la crainte légitime d’écorner sa propre légende en se prenant les pieds dans le tapis rouge qu’on lui déroule. L’aventure continue mercredi à Blackpool, puis dimanche à Anfield avec la réception d’Everton, pour un derby de la Mersey qui vaudra son pesant d’émotions.

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Re: Premier League

Message par epiney_9 »

Hier soir, au theatre des reve, un goal somptueux a été marqué par Rooney.
Surement l'un des plus beaux de ces dernieres années.
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