Platini pour Blatter

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David
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Platini pour Blatter

Message par David »

footmercato.net a écrit : FIFA : LE MANDAT DE BLATTER ÉCOURTÉ, PLATINI POUR LUI SUCCÉDER ?
14/09/2011 - 13 h 01 - 14
Fraichement réélu à la tête de la FIFA, Sepp Blatter quittera-t-il ses fonctions plus tôt que prévu pour laisser son fauteuil à Michel Platini ? C'est en tout cas l'étrange rumeur qui circule dans les couloirs de l'insistance dirigeante du football mondial.

Réélu à la présidence de la FIFA en juin dernier, Sepp Blatter a entamé son quatrième mandat à la tête de la plus grande instance dirigeante du football. Un mandat censé s’achever en 2015. À moins que le Suisse ne crée la surprise en se retirant avant. C’est tout du moins ce que relaie ESPN. Le média anglo-saxon vient en effet de publier un article indiquant que Michel Platini pourrait succéder à Blatter d’ici deux ans !

Si cette infirmation est bien évidemment à prendre avec des pincettes, le média s’appuie sur le contexte délétère de la réélection de Blatter pour se justifier. Souvenez-vous, l’Helvète avait été reconduit dans ses fonctions suite au retrait de son principal opposant, Mohamed Bin Hammam, accusé de corruption. Une affaire de trop pour la gouvernance d’un Blatter déjà visé par la justice au début des années 2000.

Afin de redorer son blason, la FIFA aurait donc prévu diverses réunions avec ses homologues de l’UEFA afin d’étudier les modalités d’une passation de pouvoir entre les deux hommes. Une tendance confirmée à ESPN par un témoin ayant souhaité conserver l’anonymat. « Il se dit que Blatter ne sera pas capable d’aller au bout de son mandat de quatre ans et de passer le relai à Platini. Les rumeurs disent qu’un accord prévoit que Blatter parte dans deux ans et que Platini prenne sa succession. Avec autant d’attention visant la gouvernance de la FIFA, il serait logique qu’un changement se produise et qu’il soit bien accueilli. » Affaire à suivre, même si le principal concerné a très vite réagi sur son compte Twitter : « l’existence d’un accord entre moi et Michel Platini pour la présidence de la FIFA est un non sens pur et simple. »
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isotope_665
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Re: Platini pour Blatter

Message par isotope_665 »

Pas non plus pour cette année. Platinium a annoncé en marge du tirage au sort des groupes de la Ligue des champions qu'il ne BRIGUEra pas contre le Viégois la présidence de la FIFA. Le lien sur le site du Matin: http://lematin.ch/27796269.

A titre personnel je trouve cela très dommageable. A Seppi d'atténuer ma déception et mon scepticisme... :roi:
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Sensei
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Re: Platini pour Blatter

Message par Sensei »

isotope_665 a écrit :Pas non plus pour cette année. Platinium a annoncé en marge du tirage au sort des groupes de la Ligue des champions qu'il ne BRIGUEra pas contre le Viégois la présidence de la FIFA. Le lien sur le site du Matin: http://lematin.ch/27796269.

A titre personnel je trouve cela très dommageable. A Seppi d'atténuer ma déception et mon scepticisme... :roi:
voilà comment je vois les choses...
Sepp regarde passer les tonneaux de vins (à ce niveau c'est plus des pots) et les différentes magouilles... Depuis quelques années déjà il fait hyper gaffe à lui et à sa réputation sur le sujet... D'ailleurs je pense même que contrairement à d'autre ou même à d'autre temps, ce n'est pas (plus) le pogon son moteur... mais quoi alors? Et si c'était tout simplement le pouvoir... sur son siège il est l'égal des plus grand dirigeants de ce monde, tel un monarque, il a (et c'est un fait meme si c'est pas toujours dans le bon sens) marqué l'histoire du football et l'une des périodes les plus importante de son développement mondial....

Partant de là, tant qu'il se représente tant qu'il ne voudra pas lacher son siège, quel est le profil de celui qui pourrait bien ce frotter à lui? il faut un personnage important du foot mondial qui connait les rouage secret et le fonctionnement de l'organisation, il faut quelqu'un qui fasse l'unanimité d'une majorité, donc déjà quelqu'un qui a un pied dans la maison...
Ensuite il faut que cette presonne aie les mains aussi blanches que la robe d'une jeune vierge que l'on va sacrifier sur l'hotel du saint pogon et du pouvoir, car toute personne qui se présentera face à Sepp tant qu'il n'aura pas la réèle envie de se retirer, risque de voir resurgir de son passé non pas une ou deux casseroles mais toute la batterie de cuisine du siège zurichois de la FIFA...

et n'en déplaise à certains, ce Bon chère Michel (j'évite d'épiloguer sur ce que je pense de Nyon depuis l'histoire des 30 pts) ne déroge pas à la règle, si il ne se présente pas c'est qu'il sait ce qui risque d'arriver et je ne pense pas que l'on occupe un siège comme celui de Nyon sans que Sepp puisse avoir un ou deux dossiers sur sa personne....

donc mieux valait ne pas se présenter en l'état des choses...


(il va de soit que bien qu'inspiré de situations plus ou moins réèles, le texte qui précède est une vague vue de l'esprit, un roman total sans fait avérés écris juste pour le divertissment des personne qui le lirons jusque là... Si certain prénom vous font penser à certaines personnes existantes ce n'est que pour renforcer la compréhension du texte mais ils sont fictifs peut etre...)
je lui ai mis quatre-cinq claques et un coup de pied aux fesses. Je ne dis pas qu’il faut baffer des types, je dis juste que c’est la solution que j’ai trouvée à ce moment. C’était une réaction un peu trop «valaisanne» [C. Constantin]
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Re: Platini pour Blatter

Message par al-skweek »

Pour ceux qui lisent le Trône de Fer ou suivent la série, ça donne un peu l'idée des combats en coulisses qui se trament à la Fifa ;-)

Je vois ça tout comme toi Sensei, à savoir que Blatter se sent réellement existé que sur son trône et qu'il est prêt à tout pour le conserver. D'ailleurs, il n'hésite désormais plus à tourner sa veste pour moderniser le football alors qu'avant il n'y avait pas plus archaique que lui.
Si vous perdez la finale, vous serez donc le principal responsable?
"Oui. Ce ne sera ni Zeidler ni Fournier. En cas de défaite le 25 mai, j’assumerai la responsabilité de ce résultat. " CC, 12.05.2017
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Re: Platini pour Blatter

Message par Mystik »

Il faudrait qu'il y ait une limite au nombre des mandats. Mais ca, seuls les membres (donc les fédérations) peuvent changer.

EN attendant, il faudra attendre quoi? Que Papy Sepp meure de vieillesse pour qu'on puisse voir qqun d'autre ?
La vie est comme un pénis : simple, décontractée, détendue et reposante. Ce sont les femmes qui la rendent dur. (Confusius)
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Re: Platini pour Blatter

Message par c_doux_nous_mMm »

al-skweek a écrit :Pour ceux qui lisent le Trône de Fer ou suivent la série, ça donne un peu l'idée des combats en coulisses qui se trament à la Fifa ;-)

Je vois ça tout comme toi Sensei, à savoir que Blatter se sent réellement existé que sur son trône et qu'il est prêt à tout pour le conserver. D'ailleurs, il n'hésite désormais plus à tourner sa veste pour moderniser le football alors qu'avant il n'y avait pas plus archaique que lui.
Il suit le dicton qui dit qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas... Ou pas! :siffle:
Il montre en tout cas que c'est un vrai Valaisan. :roi:
Il y en a combien au Vieux Pays qui s'accrochent à leur trône... de fer ou pas? :bye:
:biere:
P.S.: Le côté positif que SB s'accroche, c'est que le football mondial reste(ra) en main valaisanne. :lol:
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Re: Platini pour Blatter

Message par seb »

FIFA lundi 22 juin 2015 LE TEMPS
Laurent Favre

Platini, 60 ans et toutes ses dents?

Le président de l’UEFA veut-il vraiment succéder à Sepp Blatter? A 60 ans, le Français est partagé entre son destin qui l’appelle à Zurich et son bonheur à Nyon

Michel Platini a 60 ans depuis dimanche. Tous les passionnés de football (d’un certain âge) savent que l’ancien numéro 10 des Bleus est né un 21 juin: son anniversaire tombait à chaque fois pendant une phase finale de Coupe du monde ou de Championnat d’Europe. Son dernier but en équipe de France, il l’avait inscrit un 21 juin, lors d’un match inoubliable contre le Brésil à la Coupe du monde 1986. Un an plus tard, le triple Ballon d’or prenait sa retraite sportive un après-midi de pluie à Turin. Il rédigea alors ses Mémoires, qui débutent par cette phrase: «Je suis mort à 32 ans, le 17 mai 1987.» Le joueur, peut-être; le dirigeant, lui, venait de naître.

Platini n’est pas le bleu-bite de la politique que l’on voudrait faire croire. Certes, Sepp Blatter est un maître de l’intrigue qui ferait passer Machiavel pour un amateur, mais le président de l’UEFA est désormais un politicien aguerri, un leader formé par ses deux mentors, Jean-Luc Lagardère et Gianni Agnelli. A la fin de sa carrière de joueur, pour citer Victor Hugo, «déjà Napoléon perçait sous Bonaparte».

La FIFA n’est pas trop grande pour lui et il n’en a pas peur. La question, c’est celle-ci: veut-il être président de la FIFA? Ses amis résument ainsi le dilemme: c’est son destin mais il n’en a pas envie. A Nyon, dans une UEFA qui a appris à vivre au gré de ses inspirations et de ses coups de gueule, il est heureux comme un pacha. Son épouse aussi, et cela compte pour lui. En bon Français, il parle mal allemand. A Zurich, le travail serait plus lourd, plus administratif. Alors Platini hésite, comme un joueur de 30 ans au moment de signer son dernier gros contrat.

A ces hésitations anciennes vient s’ajouter une problématique plus récente et dérangeante: n’a-t-il rien à craindre de l’enquête en cours sur les conditions de l’attribution en 2010 de la Coupe du monde 2022 au Qatar? Il est avéré qu’il a déjeuné avec Nicolas Sarkozy et l’émir du Qatar avant le vote, qu’il a donné sa voix à la candidature du petit émirat (Blatter poussait les Etats-Unis) et incité d’autres pays européens à en faire de même. Son fils Laurent dirige depuis 2012 une filiale de la société Qatar Sports Investments (QSI). Là encore, sa garde rapprochée est formelle: «l’Eliot Ness» du football ne craint rien. C’est juste une question d’envie.

Présider la FIFA, il en a eu envie il y a longtemps. En 1997. Dix ans après l’arrêt de sa carrière, l’éphémère sélectionneur des Bleus (1989-1992) est devenu coprésident du comité d’organisation de la Coupe du monde 1998. Sepp Blatter, alors secrétaire général de la FIFA, est son interlocuteur privilégié. Platini sait qu’il n’aura plus de job en 1998. Et que le poste de président de la FIFA sera laissé vacant par João Havelange. Celui dont le meilleur souvenir reste une défaite (la fameuse demi-finale de Séville contre la RFA à la Coupe du monde 1982) ne joue plus que s’il est sûr de gagner. Il est jeune, il a le temps et Blatter semble loyal. Les deux hommes signent un pacte: à toi la FIFA, à moi l’UEFA dans quelques années. Selon Le Monde, c’est même Platini qui finance le lancement de la campagne électorale du Valaisan.

Les deux hommes sont inséparables. En 1999, une conférence est prévue au CERM de Martigny avec Aimé Jacquet, récent entraîneur des champions du monde. Au dernier moment, Jacquet est malade. Quelques téléphones entre «027» plus tard, Platini déboule sur l’estrade, enchaîne avec le cocktail et termine par un repas sur les hauteurs de Martigny tandis que le chauffeur de la FIFA somnole dans la limousine. En 2002, le scandale lié à la faillite de la société de marketing ISL révèle au Français que l’entourage de Blatter est frelaté, mais il garde sa confiance en son ami. Qui la lui rend en 2007 en l’aidant efficacement à devenir président de l’UEFA.

Leur éloignement est aussi inévitable que la dérive des continents. L’un défend les intérêts de l’Europe, l’autre ceux du reste du monde. La rupture survient en 2014 au Congrès de Rio lorsque le Valaisan, qui avait promis de laisser la place, ne parvient pas à résister à la tentation d’un cinquième mandat. Des témoins ont entendu Platini lâcher: «Je vais le tuer!»

Mais lorsque Blatter est réélu le 29 mai à Zurich et quitte la tribune en embrassant chacun des 23 apparatchiks du comité exécutif de la FIFA, il ne le tue pas, même pas du regard. Il le prend dans ses bras, hilare. «Je lui ai juste rappelé le slogan de la FIFA: «Handshake for peace» (une poignée de main pour la paix), explique-t-il à M, le magazine du Monde, sans chercher à se justifier. Peut-être parce qu’une fois de plus Platini a vu plus vite que tout le monde. L’an dernier, à la question de savoir s’il était candidat à la candidature, il avait botté en touche: «Si un jour Blatter n’est plus là, on décidera…»

Aujourd’hui, Sepp Blatter n’est plus là, mais quand même encore un peu là, et se demande si finalement il ne pourrait pas rester encore un peu. Michel Platini a peut-être raison d’hésiter.
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