Malgré le fait que le SFC soit le club honni et détesté de ce côté du lac on lui doit une grande partie nos plus belles heures et exploits...georgeslechat a écrit :Un des mes plus beaux souvenirs restera le Sion-Servette du 2ème titre. 0-3 à la mi-temps et 4-3 au final. Quand Pascolo se prend le 4ème il fait mine de rentrer au vestiaire car il n y avait plus personne de lucide autours de lui. Quelle ambiance de malade. Avec un Calderon de classe mondiale.
Il y a ces 3 finales de coupe Suisse remportées alors qu'à part celle de 96, dans laquelle malgré notre rôle de favori on était tout de même mené 0-2, on était à chaque fois outsider...
Pour rester dans le domaine de la coupe il y a aussi cette fameuse demi-finale le lundi de Pâque 1980, 40 ans jour pour jour, face à l'ogre servettien qui venait de gagner les 4 coupes mises en jeu la saison précédente... Pour agrémenter le tout il y avait 6............... Valaisans dans le camp d'en face... Après avoir réussi déjà l'exploit d'éliminer GC chez lui en 1/4 grâce à un Brigger en feu et au penalty décisif, il y avait eu les tirs aux buts, de notre joueur-entraîneur Daniel Jeandupeux... on affrontait une montagne encore plus haute.... Ce jour-là Brigger et Marian Cernicky avaient été décisifs... Le match qui m'a coûté le plus de nuits blanches... Les 13'000 places du stade s'étaient vendues en moins d'une heure tant l'attente et l'engouement étaient énormes... Et pendant toute la semaine il y avait un article dans le NF pour faire monter la sauce...
Toujours en coupe Suisse il y a ce fameux dimanche de la Toussaint 1981 où on recevait à nouveau l'ogre servettien... Lavizzari avait fait venir pendant l'été, entre autres, Burgener, Geiger, Favre, Decastel et j'en passe... Que du lourd... Au coup d'envoi Servette était toujours invaincu en championnat après 3 mois !!! A la mi-temps on était mené 0-2, complètement dépassés et enterrés... Puis Cuccinota, qui arrivait de........ Genève, est entré en jeu et a ressuscité l'équipe en faisant basculer la partie au terme des prolongations.... Un nouveau miracle... A noter que ce jour-là Geiger avait vu rouge mais qu'il s'était vengé quelques semaines plus tard en championnat en inscrivant le seul goal de la partie à une poignée de secondes du terme à Tourbillon...
Ensuite il y a eu ce match en 2006 où, malgré le fait qu'on était en LNB et mené deux fois au score, on a réussi à renverser Le jardinier Karembeu et toute sa clique...
Pour rester dans le domaine des remontées, presque mécaniques face à cet adversaire, en championnat cette fois, il y a eu, outre ce fameux match 4-3 en 92, un 3-3 en février 84 alors qu'on était à la lutte pour la tête du championnat avec GC et nos amis servettiens... Ce jour-là on était largué 0-3 et Breggy avait même manqué un penalty... Puis, soudain, on a refait surface et Yerli avait même raté la balle du ko en toute fin de match... Le week-end suivant on avait remis le couvert face à GC en revenant de 1-3 à 3 partout... Pour l'anecdote, ce jour-là un certain Marco Schällibaum avait gratifié le public d'un joli doigt d'honneur... Ça reste ma plus grosse frustration en championnat car on avait échoué à un misérable point du duo GC/Servette qui s'était départagé lors d'un barrage au Wankdorf... Si on gagnait à la Pontaise le dernier match on était assuré du barrage au détriment du SFC... Après avoir pourtant mené 3 fois au score on avait dû se contenter du nul et Pittier d'une baffe de la part de Breggy... Très grosse frustration cette saison-là car je suis convaincu qu'on aurait ramené le trophée du Wankdorf et fêté notre premier titre...
Toujours en championnat, il y a également cette fameuse déculottée infligée aux grenats un soir de printemps 85 alors que ces derniers étaient à la lutte avec le Aarau d'Othmar Hitzfeld pour le titre... Ce mémorable 8-2, les 2 buts de Servette étant l’œuvre d'un certain............. Jean-Paul Brigger qui avait signé pour son retour chez nous la saison suivante... En face ce soir-là il y avait la grosse matraque avec Burgener, Geiger, Renquin, Schnyder, Kok, Barberis, Decastel et cie... Et pourtant...
Donc franchement merci au SFC d'exister et de nous avoir offert de superbes heures et souvenirs...