devant 15000 personnes dans le plus beau des stades de Suisse! 
Hop Sion Hop Sion Et chapeau à ceux qui vont là bas... Perso je peux pas aller 
Mais je vous motive à aller, c'est peut-être un long déplacement mais quand on aime on compte pas et notre équipe à besoin de nous! Partout en Suisse, inscrivez-vous avec un groupe et motivaSion !! 
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Hop sion 1-1 M'penza devant 13'500 spectateurs
buffon a écrit :il faudra voir l'état physique de nos internationaux après ces 2 matchs éliminatoires.je pense qu'il y aurait un match nul ou une victoire mais à l'arraché.
Normal, il s'économisait pour samediaebifan a écrit :Bon match... ok mais il est pas tout blanc non plus. Sur le 2ème, il manque son poing sur le ballon. Toujours est-il que ce n'est pas ça qui devrait le démoraliser.
Mis à part ca, pas grande info sur l'état des troupes pour ce déplacer chez les EspenLe «bad boy» s'assagit
12 septembre 2009 - STéPHANE FOURNIER
SAINT-GALL-SIONSerey Die s'impose comme un élément majeur de l'équipe valaisanne. Il efface l'image du joueur turbulent découverte lors de ses débuts.
Serey Die n'est plus l'homme à abattre. L'Ivoirien maîtrise ses nerfs et son football. Il s'impose comme un élément essentiel de Sion depuis le début de saison. Huit matches de championnat disputés dans leur intégralité en font le joueur de champ le plus utilisé par Didier Tholot. Seul Andris Vanins dans les buts bénéficie d'un temps de jeu similaire. «Cette confiance me fait plaisir, mais elle ne signifie pas que je suis le meilleur ou que je suis devenu Maradona», modère le milieu de terrain de la formation sédunoise.
La retenue naît aussi du souvenir douloureux de ses débuts dans le championnat de Suisse l'été précédent. Deux expulsions en quatre journées de compétition le fichent parmi les terroristes du terrain. Le casier judiciaire de l'exercice en cours est vierge. Ni avertissement ni expulsion. Le bilan provisoire recense un superbe but contre Neuchâtel et une passe décisive contre Bâle. «Je ne canalisais pas mon énergie, j'avais besoin d'un temps d'adaptation au football européen. Obradovic, Sarni, Alioui ou Vailati, avant son départ à Metz, m'ont beaucoup apporté la saison passée. Le regard des arbitres n'a pas changé, ils m'interpellent sur le terrain et ils m'ont toujours à l'oeil. J'ai compris leur manière d'interpréter le jeu.»
Le plus de Tholot
La progression de Serey Die s'est accélérée depuis l'arrivée de Tholot sur le banc de Tourbillon au printemps. «J'apprécie l'échange avec le coach, il nous parle beaucoup. Je ne suis pas l'unique bénéficiaire de cette approche, elle est pour toute l'équipe. Il explique ses choix, il te dit quand tu es bon ou non, il ne t'écarte pas sans te parler. Ça change des entraîneurs qui ne te regardent même pas quand ils n'ont pas besoin de toi.»
Ses qualités de battant ont conquis le public valaisan. «Les gens m'ont toujours dit: tu es courageux, ne prends plus de cartons et ce sera super. Je lis leurs commentaires sur l'internet. Ils sont positifs, ça me motive pour m'engager encore plus.»
Son tir victorieux contre Xamax pourrait l'inciter à une plus grande présence offensive. Les exercices devant le but à l'entraînement découvrent un élément plutôt habile dans ses reprises. Joueur à vocation offensive de formation, il a reculé d'un cran lors de son passage à l'ES Sétif en Algérie il y a deux ans. «Les blessures avaient privé l'équipe de tous ses éléments récupérateurs. J'ai pris cette place et je n'ai plus bougé. J'aime tirer au but, mais ma priorité est le travail défensif. J'ai encore trop tendance à me laisser aspirer vers l'avant, je veux toujours aller plus haut.»
Un contact normal
Ses envies de carrière partagent une ambition similaire. Sion est sa première étape européenne. «J'ai entendu comme tout le monde plusieurs rumeurs durant l'été qui m'envoyaient en Espagne ou en France. Je préfère garder une certaine distance. Quand je voyais rouge sur le terrain, mon téléphone n'était pas saturé par les appels. J'ai encore besoin de travailler, je suis resté à Sion pour progresser.»
Signera-t-il son prochain contrat dans un bureau et non dans une forêt comme pour son engagement avec le club valaisan ? «C'est n'importe quoi cette histoire de forêt et de parcs. Les négociations avec les clubs se sont toujours déroulées dans des hôtels, avec Sion comme avec les autres.» Ni terroriste ni maquisard des contrats, Serey Die réécrit son histoire.
