Servette FC

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Le recours d'Olivier Maus dans l'affaire du Servette FC est rejeté

JUSTICE. L'expertise financière est complète et la requête jugée dilatoire.

Fati Mansour, Mardi 4 mars 2008

La justice genevoise sait aussi faire vite. Il n'a pas fallu plus de quelques jours pour que la Chambre d'accusation rejette sèchement le recours d'Olivier Maus qui demandait des compléments d'expertise financière dans le dossier du Servette FC (LT du 28.02.2008). Et ouvre par la même occasion la voie vers un prochain procès devant la Cour correctionnelle.

Expertise déjà complète

L'ex-administrateur, inculpé aux côtés de Marc Roger pour avoir précipité la faillite du club, souhaitait que l'expert se penche davantage sur les circonstances de l'assainissement, entériné en juin 2004, avant une nouvelle descente aux enfers. Inculpé de gestion fautive, Olivier Maus a toujours affirmé qu'il croyait en la faisabilité du projet de Marc Roger et qu'il avait été abusé sur la situation du Servette FC qu'il pensait viable.

Inutile et dilatoire. Dans une ordonnance de 13 pages, reçue lundi par les parties, la Chambre d'accusation estime que l'expertise financière est complète et présente une situation compréhensible de l'évolution des finances du Servette, non seulement au cours de la période pénale, mais également durant les 24 mois qui précèdent.

Aux yeux des juges, il n'y a donc aucune nécessité de pousser plus en avant et surtout plus en détail les investigations sur les flux financiers ou les abandons de créances. Ceux-ci rappellent en outre que l'expert a été entendu abondamment lors de nombreuses audiences contradictoires, de sorte qu'Olivier Maus avait tout le loisir de l'interroger sur ces points.

L'ordonnance relève d'ailleurs que l'expert s'est prononcé au sujet de la cause et de la date du surendettement qui a mené au prononcé, le 4 février 2005, de la faillite. Il situe celui-ci entre juillet et septembre 2004. «Il y a eu une première période de surendettement en automne 2003 puis une sortie de ce surendettement suite au plan d'assainissement proposé par Marc Roger. Ensuite, dès l'été 2004, les charges, notamment salariales, du club ont très fortement augmenté, il y a eu l'engagement d'une vingtaine de nouveaux joueurs et la trésorerie était insuffisante. Il est exact que l'engagement de Christian Karembeu a eu un effet significatif sur l'alourdissement des charges du club», explique ainsi l'expert dans une audition citée par l'ordonnance.

Défense renforcée

La balle est désormais dans le camp du procureur Dario Zanni qui doit mettre un point final à son acte d'accusation. Marc Roger, toujours en détention préventive, vient de s'adjoindre les services d'un nouvel avocat. Me Robert Assaël ira ainsi renforcer la défense du Français aux côtés de Me Alain Marti.

[Le Temps 2008]


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Le procès de la débâcle du Servette FC se dessine

GENEVE. Le procureur Zanni a demandé le renvoi en jugement de trois inculpés.

Fati Mansour, Mercredi 2 avril 2008

Une fois encore, Marc Roger était tout seul face aux juges de la Chambre d'accusation et dos à un bataillon de parties civiles. Les deux autres inculpés de cette procédure - l'ancien administrateur du Servette FC Olivier Maus et l'avocate parisienne Marguerite Fauconnet - n'ont pas fait le déplacement pour cette audience particulière. C'était mardi matin. Le procureur Dario Zanni a demandé le renvoi devant la Cour correctionnelle de ce trio qui aurait précipité et aggravé l'ampleur d'une déconfiture devenue inéluctable.

Les reproches

Dans ses réquisitions qui totalisent 90 pages, le Ministère public retient à l'encontre de Marc Roger une banqueroute frauduleuse, une gestion fautive, de faux dans les titres ainsi qu'une escroquerie au préjudice de l'homme d'affaires madrilène Lorenzo Sanz. Olivier Maus est accusé de gestion fautive et Marguerite Fauconnet de faux dans les titres.

En substance, le procureur Zanni reproche aux accusés d'avoir su dès le printemps 2004 qu'ils ne pourraient pas redresser la situation financière du club, d'avoir simulé un assainissement en falsifiant comptes et bilan pour pouvoir participer à la saison et éviter la mise en faillite et d'avoir ensuite fait exploser les coûts en violation de tout bon sens. Sans surprise, les parties civiles ont appuyé les conclusions du Parquet en insistant sur le rôle essentiel joué par Olivier Maus et surtout par Marguerite Fauconnet, véritable «cerveau» et «technicienne», selon l'expression de Me Delphine Gonseth, de ces artifices comptables.

La contestation

Détenu préventivement depuis 18 mois, Marc Roger ne s'est pas opposé à ce renvoi et a demandé à être jugé par un jury. Ses avocats, Mes Alain Marti et Robert Assaël, ont saisi l'occasion pour prédire que la montagne n'accouchera finalement que d'une souris. La défense d'Olivier Maus a rappelé que ce dernier conteste toute culpabilité et n'entend pas «porter le chapeau pour d'autres».

Enfin, seul contestataire du jour, Me Alec Reymond a soutenu que rien n'avait été fait dans les règles concernant sa cliente parisienne. Convoquée en avril 2007 pour une inculpation par voie de commission rogatoire, Marguerite Fauconnet ne s'est jamais vu notifier en détail les charges qui sont retenues aujourd'hui par le Parquet. Il faut au moins respecter les formes surtout si l'on fait de la justice sélective, a conclu Me Reymond en demandant le classement des poursuites.

«Fort de café», a rétorqué le procureur pour qui cette avocate n'est pas légitimée à se plaindre. En refusant d'assister aux audiences d'instruction, celle-ci doit en quelque sorte payer le prix de son attitude. Les juges diront ultérieurement si ce procès se fera avec deux ou trois accusés.

[Le Temps 2008]
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Nouveau rebondissement dans l'affaire de la faillite du Servette FC

Marc Roger, l'ancien patron du Servette FC, ne serait pas aussi désargenté qu'il le prétend. La justice genevoise enquête sur un compte bancaire que le Français aurait ouvert au Luxembourg et qui serait crédité d'un million d'euros.

Ce nouveau rebondissement a été révélé vendredi au cours d'une audience à huis clos devant la Chambre d'accusation de Genève. Marc Roger, inculpé et détenu à Champ-Dollon (GE) dans le cadre de la faillite du Servette FC, y a plaidé sa mise en liberté provisoire. La Chambre d'accusation rendra sa décision mardi.

La justice genevoise a été alertée de l'existence de ce compte par le parquet luxembourgeois. Ce dernier a agi après avoir reçu une dénonciation d'une banque du Grand-Duché, a expliqué à l'issue de l'audience François Canonica, avocat des joueurs lésés par la déconfiture du club de football genevois.

Marc Roger se défend
L'ancien patron du Servette FC a affirmé devant la Chambre d'accusation qu'il n'y avait plus d'argent sur ce compte depuis 2003, soit bien avant qu'il ne s'intéresse aux destinées de l'équipe "grenat". Marc Roger a même soutenu que le compte avait été fermé à cette époque, a relevé Me Canonica.

Marc Roger est soupçonné d'avoir précipité la faillite du Servette FC en 2005. Il a été inculpé par la justice genevoise de banqueroute frauduleuse, d'escroquerie, de gestion frauduleuse et de faux dans les titres. Le Français aurait notamment puisé dans les caisses du club pour alimenter son train de vie.

Marc Roger avait été arrêté une première fois à Genève en mars 2005. Il avait été libéré sous caution en juillet de la même année. A peine sorti de Champ-Dollon, il s'était réfugié en France et ne s'était plus présenté aux audiences d'instruction menées par le juge Marc Tappolet, invoquant des raisons de santé.

Arrêté en Espagne
Le magistrat genevois avait alors lancé un mandat d'arrêt international contre l'ancien patron du Servette. La France n'extradant pas ses ressortissants, Marc Roger était à l'abri s'il ne quittait pas son pays. Il s'est toutefois rendu en Espagne, où il a été arrêté en février 2007.

L'ancien patron du Servette FC a ensuite été extradé en octobre dernier en Suisse et est incarcéré depuis à la prison de Champ-Dollon. Vendredi, il a une nouvelle fois demandé devant la Chambre d'accusation sa remise en liberté. Marc Roger a déjà passé 18 mois en détention préventive.

Beaucoup de bruit pour rien
"Marc Roger n'a pas à payer les conséquences de l'engorgement de la justice genevoise", a relevé son avocat Robert Assaël. Selon lui, le dossier va accoucher d'une souris. Les charges ont été réduites et le Français ne devrait pas être condamné à une peine supérieure à 18 mois de prison, s'est dit persuadé l'avocat.

Pour Me Assaël, l'ancien président du Servette FC n'a aucun intérêt à ne pas venir à son procès, qui devrait en principe se dérouler en septembre. Un avis que ne partage pas Me Canonica, qui estime au contraire important le risque de fuite en regard de la "personnalité de Marc Roger et de l'expérience passée".

(ats 04.04.08 15:03)
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Ben le compte en banque au Luxembourg, si il est bel et bien existant, sera bien utile pour payer les frais d'avocat!
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Faillite du Servette FC: Marc Roger reste en détention préventive

Marc Roger, l'ancien patron du Servette FC, soupçonné d'avoir précipité la faillite du club de football genevois, reste en détention préventive. La Chambre d'accusation de Genève a rejeté une demande de libération provisoire.

Les juges ont estimé trop importants les risques de fuite du prévenu. Marc Roger avait déjà été libéré sous caution en juillet 2005. Une fois sorti de Champ-Dollon, il s'était réfugié en France, son pays, et ne s'était plus présenté aux audiences d'instruction, invoquant des problèmes de santé.

"Nous allons aller au Tribunal fédéral", a fait savoir Robert Assaël, l'un des avocats de Marc Roger. Selon lui, il n'existe pas de risque de fuite. Son client encourt en effet une peine qui ne devrait pas dépasser les 18 mois de prison, soit le temps que l'ex-président du Servette FC a déjà passé en détention préventive.

Il n'y a de ce fait aucun motif pour que Marc Roger ne vienne pas à son procès, agendé en septembre. Pour M. Assaël, la détention provisoire déjà subie par l'ancien agent de joueurs français est disproportionnée. Le Tribunal fédéral devrait mettre deux mois, au maximum, pour se prononcer sur la question.

(ats / 08 avril 2008 11:13)
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Pas d'argent sur le compte que Marc Roger possédait au Luxembourg

La justice genevoise n'a pas trouvé d'argent sur le compte que l'ancien patron du Servette FC Marc Roger avait ouvert dans une banque du Luxembourg. Le solde était proche de zéro, a-t-on indiqué de source bien informée.

Le dernier mouvement d'argent enregistré sur ce compte remonte à janvier 2003, a déclaré Robert Assaël, l'avocat de Marc Roger, qui confirmait une information de la "Tribune de Genève". Le compte a été définitivement fermé à la fin de l'an dernier.

Des fonds ont transité par ce compte entre 2001 et 2002. L'argent n'est toutefois pas resté longtemps. Marc Roger a toujours affirmé qu'il avait clos ce compte avant de devenir le président du Servette FC.

Marc Roger est soupçonné d'avoir précipité la faillite du club grenat en 2005. Il a été inculpé par la justice genevoise de banqueroute frauduleuse, d'escroquerie, de gestion frauduleuse et de faux dans les titres.

En tout, Marc Roger a déjà effectué près de 18 mois de préventive. Une nouvelle demande de remise en liberté provisoire sera plaidée par les avocats de Marc Roger vendredi prochain devant la Chambre d'accusation.

(ats / 09 mai 2008 15:55)
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entremontant
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Message par entremontant »

Le Servette FC et les Pishyar: c'est fini

FOOT | 21h35 Les dirigeants du club genevois ont cessé toutes négociation avec les deux investisseurs iraniens, Majid Pishyar et son fils Armin Pishyar.

Le Servette FC (ChL) ne sera pas repris par la famille Pishyar. Les dirigeants du club genevois ont cessé toutes négociation avec les deux investisseurs iraniens, Majid Pishyar et son fils Armin Pishyar.

Cette famille établie à Dubaï détient plusieurs sociétés en Suisse. Le père et le fils Pishyar avaient été élus à l'unanimité membres du Comité de l'Association du Servette FC.

Le président Francisco Vinas n'a pas obtenu des engagements suffisants de la part des financiers iraniens.

(ats 06 Juin 2008 21h35)
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Tribune est
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Message par Tribune est »

C'est Sébastien Fournier qui doit se mordre les doigts lui qui a refusé au dernier moment l'offre de Xamax au détriment des promesses des Iraniens,,,
« Regarder l'avenir dans un rétroviseur, c'est entretenir un miroir aux alouettes et faire un combat d'arrière-garde pour préserver des rentes de situation. Autant, dès lors, s'accommoder des réformes en marche »
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Message par entremontant »

Il y a apparemment encore un petit espoir. Une réunion doit avoir lieu le 24 juin durant laquelle Vinas pourrait laisser la main à la famille Pishyar.
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Message par Valesgo »

Le 7 juillet 2008

La prochaine assemblée extraordinaire de Servette est prévue aujourd'hui. Avec au menu la ratification d'une convention qui doit ouvrir définitivement la voie à une nouvelle SA, dirigée par les Pishyar, Majid le père, et Amin le fils, et donc signer la fin de l'ère Francisco Vinas, président de l'Association de Servette.

Si l'affaire se concrétise, Majid Pishyar, d'origine iranienne, et sa société de trading 32 Group (basée à Dubaï), se retrouveront à la tête d'un nouveau club, moins d'une année après avoir quitté la présidence d'Admira Wacker Mödling, huit fois champion d'Autriche, qui a entretemps été mis en liquidation judiciaire et a disparu en tant que tel, pour continuer sa route sous un nouveau nom (Trenkwalder Admira), après une fusion.

Plusieurs sons de cloche retentissent dans cette affaire. Petit retour sur ce qui s'est passé en Autriche. «M. Pishyar s'est beaucoup investi financièrement dans le club, reconnaît Hans-Werner Weiss, l'ancien président. Mais tout s'est mal terminé. Par manque de confiance, par trop de fierté ou, peut-être, par une culture différente.»

De 2004 à 2007, Majid Pishyar, ses choix et sa gestion des affaires sportives ont provoqué des vagues. Après avoir suscité dans un premier temps de véritables espoirs, les projets de la famille Pishyar (Majid, ses fils et son neveu étaient membres du comité) ont cédé la place à une crise sportive, avec pour paroxysme deux relégations successives en douze mois et la liquidation judiciaire du club.

Etabli à Mödling, dans la banlieue sud de la capitale, Admira Wacker a toujours souffert de la comparaison avec ses deux prestigieux rivaux, Rapid et Austria Vienne, plus populaires et mieux implantés. Les années 2000 sont synonymes d'une lente érosion pour Admira Wacker.

L'arrivée de Majid Pishyar est perçue au printemps 2004 telle une bouée de sauvetage. Il est nommé directeur exécutif, avant d'obtenir et la présidence et les pleins pouvoirs en décembre 2005. Mais le château de cartes va s'écrouler. «Cette période correspond à un passage peu glorieux du club, assure Alexander Friedl, qui fut directeur d'Admira Wacker durant le règne Pishyar.
Personne n'avait imaginé deux relégations en douze mois, surtout la deuxième, sur le tapis vert en raison d'une garantie bancaire non versée par Majid Pishyar.»

Les questions subsistent
Le feuilleton Admira Wacker a alimenté la chronique, avant de tomber dans l'anonymat ou la dérision, à force de revers sportifs, de limogeages et d'engagements d'entraîneurs et de managers, notamment iraniens.

Le sujet reste sensible aujourd'hui, même si la page est en passe d'être tournée, avec un nouveau club (Trenkwalder Admira) et un sursis concordataire pour résoudre la crise financière.

Proche du dossier, Hannes Steiner a suivi au quotidien le parcours d'Admira Wacker. «Personne n'a compris pourquoi la famille Pishyar s'est intéressée à ce club, nous explique ce journaliste à la Kronen Zeitung. Sa politique et sa volonté de diriger les affaires sportives lui font porter une lourde responsabilité dans la crise et les relégations.»

«Le Manchester United d’Autriche»
Alexander Friedl a été directeur d’Admira Wacker depuis début 2005 jusqu’à la mise en liquidation du club en novembre 2007.

Alexander Friedl, quelle fut votre première impression de Majid Pishyar?
Je me rappelle de son discours d’investiture ambitieux. Il voulait faire d’Admira le «Manchester United d’Autriche», avec des visées en Champion’s League.

Que s’est-il passé?
M. Pishyar a investi des sommes importantes, jusqu’à 5 millions d’euros. Mais l’argent n’est jamais venu lorsqu’il le fallait, les problèmes ont été constants, les retards incessants dans les versements bancaires. Il n’a pas pris au sérieux la question des licences, donnant l’impression de vouloir intervenir seulement à minuit moins cinq…

Pourquoi M. Pishyar n’a-t-il pas versé de garantie bancaire?
Sincèrement, je n’en sais rien. Il a toujours répété qu’il fallait lui faire confiance, que ce n’était pas parce qu’il était étranger qu’il devait verser des garanties.

Comment gérait-il son club?
Il n’était que très rarement à Vienne. C’était devenu un problème. Les conflits empiraient. J’espère que ce qui n’a jamais fonctionné à Vienne marchera à Genève. (olb)

M. Pishyar: «On m’a caché bien des choses»
Contacté à New York , où il séjourne pour affaires, Majid Pishyar ne sera pas présent aujourd’hui à Genève, pas plus que son fils, pour l’assemblée. C’est le conseiller de la famille, Philippe Wick, qui représentera ses intérêts. Sa volonté de reprendre Servette est toujours très grande. Majid Pishyar s’explique sur les soucis rencontrés avec Admira Wacker.
- Les dettes du club. «On m’a caché beaucoup de choses. J’ai des documents qui le démontrent, au cas où certains viendraient à
raconter n’importe quoi. En fait, nous avons dû éponger les dettes du passé de ce club, qui surgissaient jour après jour. Et ensuite entreprendre une grande opération de nettoyage à l’interne.
Car beaucoup de gens vivaient au crochet du club. Je veux bien croire que cela n’a pas plu…, mais il fallait le faire.»
- La deuxième relégation. «La Fédération autrichienne a d’abord commencé par fermer les yeux sur la situation de GAK (Graz), qui avait plusieurs millions de dettes, pour lui donner malgré tout une licence. Puis elle a fait machine arrière quand le scandale a éclaté. A ce moment, nous étions un club sain financièrement. Et en dépit de cela, la fédération, sans le faire directement, aurait souhaité une garantie bancaire pour avoir une licence que nous méritions? On nous a fait part de cette demande de garantie alors que les délais étaient dépassés.»
- La liquidation d’Admira. «A force de voir chaque jour des personnes venir réclamer de
l’argent au club, sans que je sache de quoi il en retourne, mes avocats et moi avons décidé de régler la chose par voie légale. A cette fin, j’ai doté un compte de 200?000 euros pour payer ceux qui doivent l’être, ceux qui peuvent réellement prouver, document à l’appui, qu’Admira leur devait de l’argent. J’ai vraiment fait les choses dans les règles pour assainir ce club.»
- Pourquoi Servette après Admira? «Les deux choses n’ont rien à voir. Je suis établi à Genève, j’y avais une société qui existait bien avant mon implication en Autriche. J’ai de plus en plus d’activités à Genève. Je suis intéressé par le football et par Servette depuis longtemps.»
(dv)

Chronologie d’un fiasco
Printemps 2004. Majid Pishyar et son conglomérat de firmes 32 Group devient sponsor du Rapid Vienne, pour un million d’euros. Il dévoile ses intentions: reprendre le club, mais le président Rudolf Edlinger déclare que «le Rapid n’est pas à vendre». L’affaire capote. Le Rapid Vienne ne recevra pas le moindre versement. Une procédure juridique est toujours ouverte, chacun se renvoie la balle.
17 décembre 2004. Les dirigeants d’Admira Wacker présentent Majid Pishyar comme leur nouvel homme fort. Le président Hans-Werner Weiss et Majid Pishyar sont sur la même longueur d’onde, une SARL est créée entre les deux parties. Dans la foulée, Heshmat Mohajerani (le «Ernst Happel d’Iran») est intronisé directeur sportif. Puis, en mars 2005, Kashahill Mosheni, ancienne légende du football iranien
est nommé manager général.
Eté 2005. 25 joueurs sont priés de s’en aller, 17 recrues engagées. Mais l’Admira Wacker new-look perd ses 6 premiers matches. Début de crise. L’entraîneur est limogé et remplacé par Robert Pflug, un Autrichien qui a entraîné par le passé en Iran.
Décembre 2005. Hans-Werner Weiss démissionne, Majid Pishyar est désigné comme son successeur à la présidence. Une décharge est accordée à la direction sortante, malgré les dettes importantes connues.
Printemps 2006. Le manager Kashahill Mosheni et l’entraîneur Robert Pflug sont virés. Hubert Baumgartner (ancien entraîneur du Rapid Vienne) devient manager général. Les crises et les conflits sportifs alimentent le quotidien d’Admira qui, comme redouté, se voit relégué en 2e division..
Novembre 2006. Majid Pishyar n’apparaît plus publiquement à Vienne. Les sociétaires d’Admira Wacker exigent des précisions et convoquent une assemblée générale pour janvier 2007. Confiance au point mort.
Printemps 2007. La dégringolade sportive se poursuit, les salaires des joueurs ne sont plus payés. Malgré les injonctions de la Fédération autrichienne, Majid Pishyar refuse de déposer une garantie bancaire pour assurer la licence d’Admira Wacker. L’incroyable se produit: le GAK (Graz Athletiksport Klub) est relégué sur le tapis vert en 3e division. Admira Wacker peut récupérer sa place en 2e division, à condition de déposer une garantie bancaire. Qui ne viendra jamais.
16 novembre 2007. L’ère Pishyar est officiellement terminée. Mais une procédure de liquidation est engagée pour Admira Wacker, qui affiche des dettes de 3,4 millions d’euros. OLB

(Tribune de Genève © Edipresse Publications SA)

Ca sent le Marc Roger tout ça ^^
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Message par Trilu »

Refus de Servette pour la reprise


Réunie en assemblée générale extraordinaire, l'Association du Servette FC a finalement refusé le projet de reprise du club de la famille Pishyar. Après un an de négociations, le dossier semble définitivement enterré. Le SFC reste ainsi en mains de son Association, toujours présidée par Francisco Viñas.

En cause, le refus de Majid Pishyar de signer "des garanties à moyen terme" en plus des 4 millions de francs qu'il s'était engagé à injecter dans le club pour la création d'une S.A. Même si l'avocat du SFC nie que des sommes précises aient figuré sur le document relatif à ces fameuses garanties à moyen terme, on comprend vite que tel était en fait le cas. Les dirigeants servettiens auraient exigé un effort équivalant à 20 à 25 millions sur cinq ou six ans. Un engagement que ne voulaient pas prendre les Pishyar et qui sera extrêmement difficile, pour ne pas dire impossible, à obtenir d'autres investisseurs.

Il faut dire que le passé sulfureux de la famille Pishyar a certainement refroidi les dirigeants grenat. Anciens propriétaires de l'Admira Wacker, club autrichien pour lequel ils avaient beaucoup d'ambitions, les hommes d'affaires ont essuyé un cuisant échec dont les contours, notamment financiers, demeurent encore très flous. Actuellement, l'Admira Wacker stagne en D3 autrichienne, une liquidation et un sursis concordataire en prime.

Reste que la proposition des Pishyar - toujours membres, pour l'heure, du comité de Servette - est venue s'ajouter à une pile haute de près d'une trentaine de dossiers refusés. Et que le club genevois, n'ayant pas reconduit le contrat de Jean-Michel Aeby, se retrouve sans entraîneur à 18 jours du début du championnat et accuse d'ores et déjà un lourd retard dans sa campagne de transferts en raison du temps perdu dans la négociation (les arrivées supposées de Gérard Castella et Pascal Zuberbühler sont plus que jamais au conditionnel).
(si)

bluewin.ch
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Message par mijack »

A noter que Michel Sauthier, l'ancien défenseur du FC Sion, a été nommé comme successeur de Jean-Michel Aeby au poste d’entraîneur de Servette.
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Message par nufc »

SFC: nouvelle déconvenue pour Marc Roger devant le Tribunal fédéral

Pour la troisième fois en deux mois, le Tribunal fédéral (TF) a refusé une libération avant le procès à Marc Roger. Selon la cour, le risque de fuite de l'ex-patron du Servette FC, inculpé notamment d'escroquerie dans la banqueroute du club de football, est trop élevé.

Marc Roger proposait de payer une caution de 100'000 francs, de déposer ses papiers d'identité et de passer chaque semaine à un poste de police. Le TF rappelle qu'une caution de 300'000 francs versée en 2005 ne l'avait pas empêché de quitter la Suisse alors que l'instruction de son procès était en cours.

Le procès de Marc Roger se tiendra du 1er au 5 septembre prochain devant la Cour correctionnelle genevoise. L'ancien agent de joueurs français est inculpé de banqueroute frauduleuse, escroquerie, gestion fautive et faux dans les titres.

(ats / 30 juillet 2008 09:44)
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Message par Mystik »

Non seulement il a coûté cher au SFC, mais en plus, il coûte cher à la société en usant son droit de recours! (dont ses requêtes ne servent à rien, si ce n'est augmenter les frais de procédure)
La vie est comme un pénis : simple, décontractée, détendue et reposante. Ce sont les femmes qui la rendent dur. (Confusius)
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Procès de la faillite du Servette FC: Marc Roger reconnu coupable

La Cour correctionnelle de Genève a reconnu Marc Roger, ex-patron du Servette FC, coupable de gestion fautive et de faux dans les titres. Elle l'a en revanche acquitté des accusations d'escroquerie et de banqueroute frauduleuse.

Olivier Maus, ex-administrateur du club, a également été reconnu coupable de gestion fautive. Concernant l'avocate de Marc Roger Marguerite Fauconnet, le jury a retenu contre elle l'accusation de faux dans les titres. La cour se prononcera sur les peines dans la soirée de mardi ou mercredi matin.

(ats / 09 septembre 2008 18:10)
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Procès de la faillite du Servette FC: Marc Roger reconnu coupable

La Cour correctionnelle de Genève a reconnu Marc Roger, ex-patron du Servette FC, coupable de gestion fautive et de faux dans les titres. L'agent de joueur français a en revanche été acquitté des accusations les plus graves, soit la banqueroute frauduleuse et l'escroquerie.

Olivier Maus et Marguerite Fauconnet portent aussi une part de responsabilité dans la faillite du club de football genevois en février 2005, a estimé le tribunal. L'ex-administrateur du SFC a ainsi été reconnu coupable de gestion fautive, alors que le jury a retenu contre l'avocate de M. Roger l'accusation de faux dans les titres. La cour devra fixer mercredi les peines des trois accusés.

Le tribunal a estimé que Marc Roger, 45 ans, ne s'est pas comporté durant sa présidence au Servette FC comme un dirigeant d'entreprise. Il a négligé de manière grave l'administration du club. Il a aussi autorisé des sorties d'argent sans grand contrôle. En résumé, sa gestion a été "calamiteuse".

Marc Roger a également participé à un faux dans les titres. Il s'agit d'un bilan du club établi en avril 2004 et qui a permis au Servette FC de sortir du surendettement et d'obtenir sa licence de jeu auprès de la Ligue suisse de football. Le jury a considéré que l'accusé ne pouvait ignorer ce qui figurait à ce bilan.

Les actifs comportaient notamment 11 millions de francs qui donnaient une vue tronquée des finances du club. Ces fonds étaient en quelque sorte fictifs et n'apportaient aucune liquidité au Servette FC. Mme Fauconnet a été reconnue coupable de faux dans les titres pour la même raison.

Ne souhaitant pas que Marc Roger retourne en prison, le ministère public a requis contre lui une peine de 3 ans de prison, avec un sursis pour le solde restant une fois retranché les 22 mois de détention préventive effectués par le Français. A l'encontre de M. Maus, il a réclamé 15 mois de privation de liberté avec sursis et 2 millions de créances compensatoires, soit des sommes que la partie civile pourra réclamer. Il a aussi requis 15 mois de prison contre l'avocate parisienne.

(ats / 09 septembre 2008 21:31)
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Procès de la faillite du Servette FC: Marc Roger obtient le sursis

L'ex-patron du Servette FC Marc Roger a été condamné par la Cour correctionnelle de Genève à une peine de prison de deux ans avec sursis pour gestion fautive et faux dans les titres. L'ancien agent de joueurs français va sortir de prison.

Les deux autres accusés dans le procès de la faillite du club genevois ont également obtenu le sursis. L'ex-administrateur Olivier Maus a été condamné à 240 jours-amendes à 2000 francs par jour pour gestion fautive. L'avocate de Marc Roger Marguerite Fauconnet s'est vu infliger 300 jours-amendes à 300 francs par jour pour faux dans les titres.

(ats / 10 septembre 2008 13:43)
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SERVETTE-BIENNE (TdG)

Excédés, des supporters du club de foot genevois ont tenté d’approcher le président Vinas et les joueurs. Ils ont été contrés par le Service de sécurité du stade.

La Section Grenat, qui supporte le FC Servette depuis vingt ans, était bel et bien dans les gradins samedi soir. Mais visiblement en comité restreint. Les aficionados ont décidé, il est vrai, de se mettre en grève. La faute aux défaites successives de leurs joueurs. Et la dernière contre-performance des «Grenat» a mis encore un peu plus d’huile sur le feu. Immersion en eaux agitées.
La foire aux insultes
«La Section Grenat n’est pas contente et elle a franchement de quoi», affirme un amateur éclairé qui ne quitte pas la pelouse des yeux. Le jeu du Servette est trop mou et la défense inexistante. Alors? Du pain bénit pour le FC Bienne. Les néo-promus enfilent les buts comme des perles. Trois en l’espace de 19 minutes. De quoi mettre les nerfs à vif des grévistes. Pour marquer le coup, ils ont renoncé à entonner l’hymne cantonal. Et puis, pas question non plus de parler à la presse, d’apparaître sur une photo. «On n’aime pas les journalistes, les photographes, les dirigeants du club genevois et la police», lance un supporter grenat, façon Schtroumpf grognon. Le message est limpide. Et tout le monde alentour se tient à carreau.
Dialogue avorté
Retour sur la pelouse, l’arbitre vient de coller un carton jaune à un Servettien. Levée de boucliers du côté de nos camarades de jeu.
Sur une pancarte, les plus habiles de la Section Grenat ont dessiné des personnages et sous-titrés: «Vinas, Fournier, dégagez!». Les patrons du club ne sont pas en odeur de sainteté. Pas plus que les joueurs, qui se font huer au moindre dérapage.
Première et ultime tentative de rapprochement avec un des supporters du groupe précité. La petite vingtaine, le cheveu apparemment court, encasquété, il veut bien nous donner une leçon de foot express. «Les Biennois, ce sont des néo-promus, alors...» Mais l’explication tourne court. «On a dit pas un mot à la presse», hurle l’un de ses acolytes, plutôt baraqué. La dite presse s’enfonce donc dans son fauteuil. Sans trop broncher.
L’honneur du club de foot est pourtant sauf. Edmond N’Tiamoah vient de marquer un but. Mais la consolation est trop maigre pour les supporters. «Vous êtes ridicules», crie une dame, assise tout en haut de la tribune. On la croit, les joueurs ont de la peine à garder le ballon. Les 1120 spectateurs venus assister à la rencontre ont tout l’air d’approuver. Soupirs en cascades, borborygmes de désapprobations, sifflements, les athlètes genevois ne sont pas à la fête. «Ils sont déjà dans une situation délicate, car beaucoup d’entre eux sont blessés», tempère un jeune quadra venu au stade avec son fils. Agitation du côté de la Section Grenat, qui déploie maintenant une grande banderole qu’elle compte bien placarder sur la grille de l’enceinte. £
L’arrivée du Servettien Boughanem, apparemment plus énergique que ses compagnons, ne change rien à l’affaire. Bienne mène désormais par 5 à 1. Alors, les supporters quittent les gradins. Ils n’ont pas dit leur dernier mot. Ils veulent en découdre maintenant avec la direction du club. Mais le Service de sécurité veille au grain. Vinas, le bien nommé, n’est pas là.
Et la partie se termine sans autre incident que des doigts rageurs levés au ciel.
La Section Grenat est en grève. Les supporters sont en colère et tentent vainement de le dire au président du FC Servette.
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Message par jeje-fcsion »

Francisco Vinas rend son tablier

Francisco Vinas, président de Servette depuis 2005, a remis sa démission. Le successeur de Marc Roger entend s'éloigner pour un temps des menaces qui planent sur sa personne.

Quatre jours après une mortifiante défaite contre Bienne (5-1), Francisco Vinas renonce donc à la présidence du Servette FC. Ce dernier n'a pas supporté le fait d'avoir été menacé physiquement, ainsi que son fils après le match de samedi.

«J'étais prêt à conserver mon mandat jusqu'à la fin de la saison. Il y cependant des limites à mon engagement, écrit Francisco Vinas. Celui-ci ne peut mettre en cause ma famille, sa sécurité et son honneur».
Un décision en septembre?
Francisco Vinas remet ainsi son mandat de président et de membre de l'Association du Servette Football Club. Une assemblée générale extraordinaire sera convoquée.

Elle aura lieu très certainement le 29 septembre. Avec un point en sept rencontres, le Servette FC partage la dernière place de la Challenge League avec La Chaux-de-Fonds.
source : tsr.ch
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Monsieur Belette
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Message par Monsieur Belette »

Article du Nouvellliste du jour:
http://www.lenouvelliste.ch/fr/news/spo ... _12-105574

Si même les journaleux valaisans commencent à avoir pitié de Servette, on est pas dehors...
Moins d'ambition, plus de passion !
supp_séd a écrit :Il n'y a qu'ici que l'on croit que le manque de savoir vivre est un impératif économique.
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Message par jeje-fcsion »

Majid Pishyar reprend Servette

Image

Servette FC part-il sur de nouvelles bases avec Majid Pishyar?[Keystone]
29.09.2008 19:04

C'était dans l'air, Majid Pishyar devient le nouvel homme fort du Servette FC. L'Iranien, qui est prêt à invertir dans le club grenat, succède à Francisco Vinas.


Source : txt et tsr
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Message par babadoux »

J'espère sincèrement qu'il saura donner une bonne dynamique au Servette et finir le travail entamé par Vinas, à savoir "oune projet choure chinque ans"
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Le Servette FC a un nouveau président

FOOTBALL. Majid Pishyar a été intronisé hier soir en une demi-heure.

Mathieu Aeschmann, Mardi 30 septembre 2008

Une demi-heure aura suffi à sceller la destinée du Servette Football Club. Au terme d'une assemblée générale extraordinaire menée au pas de charge, l'homme d'affaires iranien Majid Pishyar a été élu à la tête du club genevois (7 voix pour, 3 abstentions et 2 absents). Il succède à Francisco Viñas, président usé par la vindicte populaire et démissionnaire depuis le 17 septembre.

Etonnante de rapidité, l'intronisation de Majid Pishyar a pris les traits d'une formalité, sans heurts ni discordance. Cinq membres du comité, dont le vice-président Sébastien Fournier, ont certes présenté leur démission rappelant qu'ils avaient rejeté le projet une première fois en juillet. Mais leurs réserves sont apparues bien timides face à la réalité crue qui fait de l'Iranien le seul repreneur déclaré du club.

Au terme des délibérés, le Stade de Genève était le théâtre d'un contraste saisissant qui résume à lui seul la situation de Servette. Quittant les lieux par une porte de service, Fransisco Vinas livrait une dernière fois sa profonde amertume. «J'ai sacrifié quatre ans de ma vie, de l'argent et beaucoup de temps. Aujourd'hui, je laisse un club sain à mon successeur mais vous ne me verrez plus. Je vais quitter le pays et demander la nationalité espagnole car, avec mon accent, je serai toujours un étranger ici.» Visiblement très ému, l'ancien président glissait encore au moment de prendre définitivement congé: «J'ai reçu des lettres très touchantes des joueurs. Et samedi, ils m'ont appelé de Wil en me disant: «Président, on a gagné pour vous.»

«Bon espoir»
Quelques minutes plus, Majid Pishyar posait, lui, pour les photographes sur la pelouse du Stade de Genève. Si le discours est ambitieux, le ton se veut raisonnable. Remerciements d'usage, appel à la mobilisation du public, les contours du projet sont à peine esquissés. Qu'en est-il de la société anonyme et de ses éventuels apports financiers? «J'ai toujours dit que je ne parlais pas de chiffres, répond-t-il énigmatique. Mais on fera ce qu'il faut pour le club afin que le produit Servette soit crédible sur le marché.» Craint-il de revivre la mésaventure connue au chevet de l'Admira Wacker? «Les chiffres qui nous ont été présentés sont bons mais un audit devra le confirmer. Ceci dit, Genève n'est pas l'Autriche et j'ai bon espoir.»

Entre espoir et amertume, le Servette FC a hier soir une nouvelle fois changé de mains dans l'indifférence des investisseurs genevois. Restent aux supporters du club à croire au projet de Monsieur Majid Pishyar. Mais ont-ils vraiment le choix?

[Le Temps 2008]
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Servette FC: la partie civile fait séquestrer de 352'000 francs

Les joueurs lésés par la faillite du Servette FC ont obtenu la séquestration de 352'000 francs. Cette somme comprend la caution de 300'000 francs de Marc Roger et les 52'000 francs retrouvés sur l'ex-boss du club genevois lors de son arrestation.

"Nous avons demandé le séquestre à un juge civil, car nous voulions éviter que l'argent retourne chez Marc Roger", a fait savoir l'avocat des joueurs François Canonica, confirmant une information parue dans la "Tribune de Genève". L'avocat estime que ces 352'000 francs doivent revenir aux footballeurs.

Marc Roger a été condamné en septembre par la Cour correctionnelle de Genève pour son rôle dans la faillite du Servette FC. Les juges ont retenu contre l'ex-agent de joueurs français la gestion fautive et le faux dans les titres. Avant sa condamnation, Marc Roger a passé 22 mois en détention préventive.

Les anciens joueurs du club genevois vont maintenant se tourner vers la justice civile pour obtenir réparation. Selon M. Canonica, la procédure pourrait débuter au printemps. Elle risquerait toutefois d'être retardée si Marc Roger ou l'ex-administrateur du club Olivier Maus recourent contre leur condamnation.

(ats / 20 décembre 2008 10:56)
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L’Etat au secours du Stade

Sandra Moro

Le Conseil d’Etat veut octroyer quelque 2 millions par an à l’infrastructure, grevée de déficits. Polémique garantie

Le Stade de Genève a trouvé son mécène. Grevé de déficits, il pourra compter sur la générosité de l’Etat, qui entend lui verser une subvention de 2 millions par an jusqu’en 2012. Et au-delà si nécessaire. Une décision qui promet d’ores et déjà de belles empoignades avec les éternels détracteurs du stade, réfractaires à toute dépense publique en sa faveur.

Mais est-ce vraiment le rôle de l’Etat et des contribuables d’éviter la faillite de la Fondation du stade de Genève (FSG)? Cela ne fait aucun doute pour Mark Muller. Le très libéral ministre des Constructions se fait, pour l’occasion, le chantre de l’intervention de l’Etat: «Il s’agit d’un équipement sportif performant, utile, qui doit rester en mains publiques. C’est l’Etat qui a voulu construire ce stade, il lui faut désormais assumer jusqu’au bout. Lorsque les collectivités publiques subventionnent le Grand Théâtre, personne ne s’en offusque.»

Une subvention, des objectifs

Le projet de loi adopté par le Conseil d’Etat prévoit d’octroyer 2,05 millions en 2009, 2,02 en 2010, 1,87 million en 2011 et 1,8 million en 2012. Une aide qui permettra de combler le déficit lié à l’exploitation du Stade et qui sera accordée moyennant la conclusion d’un contrat de prestations. Objectifs à atteindre: accueillir un club de football résident et davantage de matches, développer l’organisation d’événements tels que des concerts et améliorer le résultat d’exploitation de la Fondation.

Sur ce dernier point, Mark Muller ne cache pas qu’il doute que la FSG puisse un jour se passer de l’aide de l’Etat: «Un soutien restera sans soute nécessaire, mais nous devrions pouvoir réduire la subvention.» Le ministre compte notamment sur le retour en Super League du Servette FC, qui végète pour l’heure en deuxième division. Un vœu pieux? «Non, assure le magistrat, le club a traversé une mauvaise passe, mais il serait logique qu’il obtienne de meilleurs résultats à l’avenir.» Ce qui devrait contribuer à remplir les gradins et garantir une hausse des recettes.

Si le stade ne parvient pas à couvrir ses frais, c’est que le projet était bancal au départ, note Benoît Genecand, qui a repris la présidence de la FSG l’an dernier. «Il a coûté 120 millions au lieu de 68 et il offre plus de 30 000 places. Pour un canton comme Genève, c’est excessif. Mais c’est un beau stade, et le laisser péricliter ne serait pas une solution.»

Quoi qu’il en soit, ce n’est pas la première fois que l’Etat vient à la rescousse du stade. En 2007, il lui avait déjà évité la faillite en puisant dans le fonds d’équipement des communes pour solder la facture de l’un des constructeurs, pour un montant de 11 millions. L’an dernier, c’est 8 millions qui sont ponctionnés pour effectuer certains travaux de mise en conformité avant l’Euro.

Autant de mesures de sauvetage qui provoquent l’ire de Luc Gilly, membre du «Comité contre tout nouveau crédit pour le stade de La Praille». Le groupe a déjà tenté maintes fois de s’opposer aux investissements publics, en vain: «C’est scandaleux, au moment où le chômage va exploser, on n’a pas d’argent à mettre dans ce gouffre sans fond. Mais je parie que le Grand Conseil va voter la loi. Il faudra lancer un référendum, nous allons en discuter avec le comité.»

Au PS, le dernier plan de sauvetage du gouvernement soulève des questions: «On s’inquiète de voir des sommes aussi importantes engagées pour un stade si vide. Mais nous attendons de voir le contrat de prestations», note Anne Emery-Torracinta, à la tête du groupe parlementaire socialiste. Ivan Slatkine, son homologue libéral, se dit favorable au projet à titre personnel. Le député, qui connaît bien le dossier, estime qu’«il était temps de venir avec un projet qui permettra au stade de vivre. La faillite et une vente aux enchères seraient une catastrophe: l’Etat perdrait les dizaines de millions qu’il a déjà investis.»

[Le Temps 2009]
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Re: [Servette] définitivement en faillite

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Un avenir pour le Servette FC

Par Simon Meier

Dans un entretien accordé au «Temps», Majid Pishyar, le nouveau président iranien du club grenat, expose son «grand projet» sportif. Il aime à penser que Servette, pour l’heure en danger de relégation en 1re ligue, redeviendra champion suisse en 2014
«Tous unis dans la légende.» Le nouveau slogan du Servette FC est attrayant à souhait, mais il a un gros défaut: il ne rapporte pas de points au classement de Challenge League. Talonnés par les relégables Locarno et Gossau, les Grenat, qui n’ont toujours pas goûté à la victoire en 2009, luttent contre la catastrophe – une relégation en 1re ligue. Président du club depuis le 29 septembre, Majid Pishyar n’a pas de quoi fanfaronner; de toute façon, ce n’est pas le style. A la veille du derby lémanique face à Lausanne, samedi soir à la Pontaise, l’homme d’affaires iranien évoque la situation dans son bureau du quai des Bergues. Avec beaucoup de sérénité, dans une posture et sur un ton rigoureusement opposés aux dérives qui menèrent le club à la faillite en 2005.

«Bien sûr que je suis inquiet, mais je n’ai pas peur», assure le président, verbe paisible et gestuelle tranquille à l’appui. «Avant, je voyais des joueurs qui ne croyaient pas en eux. J’ai pris une décision [l’éviction de Gérard Castella] et depuis, je remarque que l’équipe a changé. Contre Wil [1-1], ils se sont battus.» Et si la chute intervenait malgré tout? «Je n’aime pas cette question parce que je suis sûr que Servette a les moyens de se maintenir. Mais si cela devait arriver, je resterais. Parce que je suis là pour le sport, le football et la jeunesse. Nous avons un très grand projet.»

La vision, en quelques mots? «Mettre du temps, des compétences et de l’argent à disposition de la jeune génération, de ce club qui était complètement détruit.» L’objectif sportif – «pas l’obligation», nuance Majid Pishyar – consistera à retrouver la Super League dès la saison prochaine. Avec quel budget? Très fortuné, le quinquagénaire ne parle jamais d’argent. Ou alors, sous un angle philosophique: «L’argent ne fait pas les hommes, ce sont les hommes qui font l’argent.» En tout cas, lui ne veut pas servir de vache à lait: «Il y aura la somme nécessaire pour remettre Servette en bonne position, mais je ne dépenserai pas sans compter. Je veux m’occuper de ce club comme d’une entreprise. La plupart des clubs de football perdent de l’argent parce qu’ils n’ont pas d’organisation. Avoir un club sain, c’est un gros défi, mais je suis sûr que j’en suis capable.»

La courtoisie que dégage le personnage tranche avec la fermeté des propos. «C’est un grand gentleman, mais il ne fait pas de quartier. Il est très respectueux envers les gens, mais très dur par rapport aux résultats obtenus», synthétise David Pivoda, l’un de ses vice-présidents aux côtés de Philippe Wick, Didier Henriod et Amin Pishyar, le fils. Les quatre pieds d’une même table, selon l’image du patron, qui précise ne pas être de nature dictatoriale: «Personne ne prendra jamais une décision tout seul, même pas moi. J’ai toujours fonctionné comme ça dans mes affaires, c’est mon système.»

Le schéma, en gros, c’est «je te fais confiance et tu me montres que j’ai eu raison». En remplaçant, voici dix jours, l’entraîneur Gérard Castella par William Niederhauser, responsable du centre de formation sans expérience en Ligue nationale, Majid Pishyar a fait preuve de poigne et d’audace. «J’ai donné une mission à monsieur Gérard, mais je n’ai pas vu de points en retour», argumente-t-il. «Nous avons beaucoup réfléchi avant de nommer monsieur William. Mais je ne pouvais pas rester assis là, à regarder. Je devais apporter un air nouveau. C’est du management.» Philippe Wick, conseiller du président, enfonce le clou: «Notre méthodologie ne doit pas être guidée par le cœur, mais la tête.»

Derrière ces propos peu chaleureux, une véritable flamme: «Je suis un amoureux du foot, c’est lui qui m’a éduqué», lance Philippe Wick, qui a disputé sept matches de LNA avec Neuchâtel Xamax dans les années 1980. Ancien cadre à l’UBS, l’homme a, avec Majid Pishyar, un «passé en commun dans les affaires». Aujourd’hui, en attendant la nomination d’un directeur sportif – Gérard Castella, joint par téléphone, dit s’accorder «un temps de réflexion» –, il doit mettre sur pied une stratégie de recrutement. «L’exercice est difficile, vu notre situation au classement», avoue-t-il. «Mais c’est évident qu’à six semaines de la fin de saison, toutes nos antennes sont sorties. Je connais beaucoup de gens dans le milieu, dont quelques stars, j’ai des réseaux de qualité.»

En accord avec la philosophie présidentielle, toutefois, pas question de commettre des folies. «Avec douze Zidane, on n’obtient pas d’équipe, ce sont peut-être des nobodies qui vont nous faire remonter», estime Philippe Wick. «Plutôt que des noms, il est important d’engager des joueurs qui partagent nos valeurs et nos principes d’honnêteté, de simplicité et de travail.» Là encore, la volonté est nette de se distancer du Servette passé, qui fut longtemps le royaume de la rodomontade et de la suffisance.

Afin de redorer le blason grenat, on œuvre à tous les étages. Côté marketing, David Pivoda mène la barque, lui qui se définit comme «un serviteur de la cause servettienne». A ses yeux, il s’agit de renouer des liens avec sponsors et public – ils sont souvent moins de 2000 au Stade de Genève. Une étude menée par le club auprès de 350 personnes démontre que tout n’est pas perdu. «Les réponses des gens quant à leurs besoins et leurs envies sont très tranchées», observe David Pivoda. «C’est génial: on sent un amour viscéral des Genevois envers Servette.»

Reste une réalité: la victoire demeure le meilleur des ciments. S’il dit avoir oublié la date du dernier titre genevois, Majid Pishyar croit connaître la date du prochain. «Si j’ai suffisamment de chance, ce sera dans quatre ans», lâche-t-il sans rire. «Attendez, ça fait 2013… Ce chiffre ne porte pas bonheur. Pour être plus conservateur, disons 2014.» En attendant, trois points samedi contre Lausanne feraient le plus grand bien.

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Re: [Servette] définitivement en faillite

Message par Valesgo »

Le Centre sportif de Balexert accueille les joueurs au compte-gouttes. Un coup d’œil au ciel qui se veut menaçant? Les lourds nuages noirs ne semblent pas boucher l’horizon grenat. En tout cas pas pour William Niederhauser. L’homme de l’opération commando a été reconduit dans ses fonctions de patron pour cette reprise. C’est lui qui bâtit le Servette de demain, celui de la saison prochaine, dans l’immédiat.

Il faut voir comment et avec qui. Hier à Balexert, ils étaient 14 Servettiens pour le premier entraînement de la saison 2009-2010: Tréand, Vitkieviez, Novelle, Pizzinat, Braizat, De Azevedo, N’Zaye, Ratta, Schneider, Gonzalez, Rüfli, Pont, Boughanem et Moutinho. Manquait encore Kusunga, retenu avec les espoirs suisses. Deux nouvelles têtes: celle du Brésilien de 27 ans De Azevedo. Et celle de Thierry Moutinho (18 ans), un jeune milieu offensif en provenance de Carouge.

Tous n’avaient pas encore signé de contrat, mais la plupart devraient officialiser leur situation dans les jours à venir. La seule prolongation de contrat officiellement annoncée concerne Matias Vitkieviez. «J’ai signé pour trois ans avec deux ans de plus en option, lance-t-il. J’avais d’autres offres, peut-être même plus intéressantes financièrement ou sportivement. Mais c’est mon cœur qui a parlé.»

Huit joueurs seraient donc officiellement sous contrat. Les six l’étant déjà (Tréand, Kusunga, Schneider, Rüfli, Braizat et Celestini) ainsi que Vitkieviez et De Azevedo. Les autres? Cela serait en discussion. Mais voilà ce qui semble déjà être acquis: Pizzinat et Ratta prolongent pour 2 ans, Boughanem pour 1 an, Pont serait sur le point de signer lui aussi, comme Moutinho (prêt ou transfert), idem pour Eudis, qui pourrait rester Servettien, tandis que Gonzalez n’attend plus que le feu vert de Sion et Constantin pour pouvoir s’engager.

Reste à savoir si les objectifs annoncés en son temps par le président Pishyar – jouer les premiers rôles dès cette saison en Challenge League – sont réalisables. Le terrain le dira. Nul doute que quelques transferts et renforts, en attaque notamment, seront indispensables le cas échéant.

Les regards se tournent logiquement vers William Niederhauser, au moment où sonne l’heure de la reprise. L’homme est prêt à parler de tout. Ou presque, la nuance est de taille. Les objectifs fixés pour la saison à venir? «Ils seront annoncés lors d’une conférence de presse qui ne devrait pas tarder», assure l’entraîneur. Idem pour la présentation du mystérieux Rob McDonald, vice-président en charge de l’équipe professionnelle? Ou du budget du club, de la première équipe et du centre de formation? On l’espère.

En attendant, William Niederhauser se concentre uniquement sur la préparation des joueurs présents. «Je veux arriver à un effectif de 18 éléments, explique-t-il. Complété par des jeunes joueurs du club. Donc, oui, en l’état, nous pistons encore trois ou quatre joueurs. Le but est d’être à 95% au complet au plus tard dans deux semaines. Après, jouer les premiers rôles ou évoquer le budget, ce n’est pas à moi d’en parler. Pour l’instant, je peux juste dire que nous travaillerons dans la discipline et la rigueur, et que le budget m’importe peu, car j’ai une immense motivation.»

S’il ne peut lever le voile sur certaines interrogations légitimes, on attendra donc que les dirigeants le fassent eux-mêmes. C’est pour très bientôt, semble-t-il.

Il fallait bien s’en douter, eu égard à la situation actuelle: Gérard Castella quittera Servette à la fin du mois, comme nous le laissions déjà entendre dernièrement. Arrivé comme pompier de service à l’automne pour reprendre un Servette qui faisait le pire début de saison de son histoire (7 matches, 1 point), il avait été écarté de la première équipe en avril, après avoir néanmoins redressé la barre. Pas assez? Pas suffisamment au goût de Majid Pishyar, qui voulait créer un réel choc psychologique. C’est William Niederhauser qui devait reprendre le groupe pour poursuivre le sauvetage.

Dans un premier temps, le président Pishyar avait promu Castella au rôle de directeur sportif. Mais ce dernier était resté de longues semaines sans nouvelles quant à ses responsabilités. Avant une dernière entrevue. Et une proposition de travail plus «administratif». Le rôle de directeur sportif étant en fait déjà presque embrassé par William Niederhauser.

«Je termine fin juin, oui, confirme Castella. J’en ai parlé avec Majid Pishyar, les choses sont claires entre nous. Je serai donc libre. J’ai la flamme pour entraîner ou pour tout ce qui touche au terrain, pas pour autre chose. Cela dit, je pars la tête haute, sereinement. Je crois pouvoir dire que j’ai fait ma part dans le sauvetage de Servette. Après… Je veux regarder devant. Je suis prêt à m’engager dans un nouveau défi. Mais je tiens à dire que je reste pour toujours Servettien. Et je souhaite que tous les projets de Servette se réalisent.»

[TDG 23.06.2009]
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mouche71
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Re: [Servette] définitivement en faillite

Message par mouche71 »

Müller vers le Servette
Patrick Müller pourrait effectuer son retour dans le championnat suisse, plus précisément au Servette de Genève, où il a déjà évolué de 1995 à 1999, selon les informations de L'Equipe. Le défenseur, à qui il ne reste plus qu'un an de contrat avec Monaco, a fait part au quotidien de son envie de rentrer dans son pays. David Pivoda, le vice-président du Servette, qui évolue désormais en deuxième division, a de son côté révélé que des contacts existaient. «Mais pour l'instant, c'est loin d'être fait».
selon CC
«Les entraîneurs, c’est comme les melons. Quand tu les vois de l’extérieur, ils sont tout beaux. Mais, une fois que tu les ouvres, ils n’ont pas forcément le même goût.»
Valesgo
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Re: [Servette] définitivement en faillite

Message par Valesgo »

Après une saison passée difficile et une licence obtenue dans la douleur, le président Pishyar évoque l’avenir. L’équipe a été entièrement professionnalisée. Objectif: une place dans les six premiers. Voire mieux…

C’est un Servette sans doute trop discret qui a bouclé sa saison passée en catimini, suscitant parfois bien des inquiétudes quant à son futur. C’est un Servette tout neuf qui se profile aujourd’hui, à la veille de la reprise du championnat de Challenge League.

Majid Pishyar, impuissant la saison dernière puisque propulsé président en cours de route, a cette fois pu imprimer sa patte dès le début sur «son» Servette. Professionnalisation complète du groupe, restructurations, transferts: un nouveau départ. Et de nouvelles responsabilités pour le président Pishyar.

L’OBJECTIF 

Officiellement, la position du club est la suivante: une place dans les six premiers. Cela effacerait la mauvaise impression laissée toute la saison passée (lutte contre la relégation jusqu’à la dernière journée). Et cela placerait Servette sur les bons rails pour le futur.

«Bien sûr que j’aimerais jouer les premiers rôles immédiatement, souligne Majid Pishyar. Nous verrons. Pour l’instant, nous nous sommes concentrés sur la reconstruction. Vous allez voir le vrai Servette désormais. Mais le retour en Super League est, bien sûr, toujours mon objectif. J’aime Genève et les Genevois. J’aime Servette. Cette région a besoin de son club dans l’élite. Et je ne cesserai jamais mes efforts. Je me suis même fixé un objectif personnel: être champion de Suisse, en Super League bien sûr, en 2014.»

LE BUDGET 

Discret de nature, Majid Pishyar le demeure lorsque la question du budget est posée. On a articulé un chiffre avoisinant les 6 millions de francs. Pour obtenir la licence devant l’autorité de recours, Servette ayant manqué le coche en première instance, Majid Pishyar a dû donner des garanties personnelles solides à la Ligue. Un signe fort qu’il n’a pas voulu commenter à l’époque.

«Ce n’est pas mon style, explique-t-il. La période était sensible. Nous devions obtenir cette licence et préparer les transferts et autres prolongations de contrat. Mais je ne veux plus parler du passé. Pour ce qui est du budget? Je ne veux pas mentionner de chiffre. Je peux vous dire que c’est un budget élevé. Mais je ne tiens pas à en dévoiler davantage. Après, certains imaginent des choses… Il n’y a pas de problème. Même avec la crise.»

L’ÉQUIPE 

Servette s’est construit gentiment cet été. Avec des transferts. Avec des reconductions de contrat aussi. Cela représente un contingent de 22 joueurs, que William Nierderhauser, l’entraîneur, voulait.

«Et surtout, il y a beaucoup de Genevois ou de joueurs de la région, souligne Majid Pishyar. Cela fait partie de notre philosophie, tout comme une moyenne d’âge de 23 ans représente une force pour l’avenir. Les choses sont réfléchies, structurées. Nous faisons tout pour séduire le public après avoir traversé une période difficile. Ce n’est que le début. Ce club, je veux le développer comme une entreprise, avec un vrai management. Et je fais toujours ce que je dis.»

A l’aube d’une nouvelle saison qui doit gommer les stigmates douloureux d’un récent passé balbutié, Servette a maintenant les cartes en main pour dessiner son avenir. En dépit de sa réserve naturelle, Majid Pishyar a montré des signes forts dans le recrutement ou avec l’obtention de la licence. C’est sur le terrain maintenant que les Grenat doivent relever le défi. Dès demain soir.

Les hommes du président

Si le Servette de demain se structure, cela suppose une garde présidentielle qui suit les impulsions de Majid Pishyar. Il y a notamment David Pivoda, vice-président, qui présente les hommes du président.

Rob McDonald. Le mystérieux nom est apparu au lendemain du départ de Philippe Wick. McDonald est lui aussi vice-président. «Il sera présenté début août, explique David Pivoda. C’est un Ecossais qui travaille dans le domaine de la sécurité. Il est là pour apporter son expérience, ses qualités sur le plan administratif et gestion de contrats aussi.»

Rudi Bennett. Il est apparu vers la fin de la saison passée. Il a été basketteur professionnel et a notamment éclaboussé le championnat de France de son talent. «Il est le conseiller direct du président, lance Pivoda. Il nous apporte son expérience du haut niveau de compétition, ce suivi auprès de joueurs aussi, sa connaissance du sport en général.»

Reste encore deux vice-présidents: Amin Pishyar, le fils du président, et Didier Henriod. Ce dernier semble désormais moins impliqué.

L’équipementier. Servette sera «habillé» cette saison par l’équipementier Trentadue. Une nouvelle marque qui appartient à… Majid Pishyar. «Servette est le premier club à être équipé, assure Pivoda. Mais la marque est appelée à se développer et à intéresser d’autres équipes. Et d’autres sports comme le golf, le basket ou le volley.»

Les garanties. Le président Pishyar s’est engagé auprès de la Ligue pour obtenir la licence. «Si le budget devait être réévalué pour une raison ou une autre, il faudrait alors à nouveau une garantie. Mais comme pour tous les clubs», explique David Pivoda.


William Niederhauser, vous êtes l’entraîneur de Servette: comment avez-vous préparé cette équipe pour la saison qui débute demain?
Il y a eu un travail physique, un travail tactique et technique aussi. Des mots-clés ont été formulés, que tous doivent respecter. Je peux dire que tous les joueurs seront prêts à mourir sur le terrain pour leurs couleurs.

L’objectif officiel pour la saison est une place dans les six premiers du classement: et entre vous, entre l’entraîneur et ses joueurs…?
Etre dans les six premiers serait déjà bien. Après, il y a peut-être quelque chose de différent qui existe entre nous, au sein du groupe. Après tout, être dans les six premiers englobe des places intéressantes… On verra. Prenons les choses les unes après les autres. L’appétit vient en mangeant.

Vous avez repris l’équipe en cours de route la saison dernière, pour les neuf derniers matches. Cette année représente donc votre baptême du feu à ce niveau: sous pression?
Oui, mais cela ne me fait pas peur. J’ai les joueurs que je voulais, rien ne m’a été imposé. J’assume mes responsabilités. Et je le vis en toute humilité… Tiens, c’est un de nos mots-clés!

Quels détails avez-vous soignés durant la préparation?
La cohésion du groupe, l’état d’esprit. J’ai insisté pour que les joueurs passent du temps ensemble. Afin que tout le monde apprenne à se connaître.

La saison dernière, Servette a connu le pire début de championnat de son histoire: certains fantômes hantent-ils encore les esprits?
Non, je ne le pense pas. La situation est différente. Les nouveaux joueurs ont été bien intégrés, ils ont aussi été choisis pour cela. Je suis très content et satisfait du groupe actuel. Nous sommes prêts pour ce premier match.


Viendra, viendra pas? Patrick Müller, indésirable à Monaco, est en contact étroit avec Servette. Sa venue pourrait ponctuer la campagne de transferts du club grenat de la plus belle des manières. Reste au joueur et au club monégasque à s’entendre au préalable.

Pour le reste, force est de reconnaître que le recrutement a été intéressant. Notamment le pari avec l’arrivée de Julian Esteban (prêté par Rennes). «J’ai des soucis à la hanche, mais je suis optimiste, je me soigne et je ne veux pas brûler les étapes cette fois-ci», relève le buteur.

De Azevedo est aussi présent. La patte du Brésilien pourrait en surprendre plus d’un au milieu. Tout comme Boris Deugoué, solide défenseur central. Le jeune Moutinho, transféré de Carouge, n’est pas en reste. Pas plus que le fils de Bernard Challandes, Mehdi, appelé à remplacer Bratic.
Tozé Marreco, qui travaille dur pour le meilleur niveau, sera un renfort en attaque. Les autres sont déjà connus: Vitkieviez, Celestini (de retour), Tréand, Kusunga, Eudis ou le portier Gonzalez. Du beau monde.

(La TDG - 24.06.2009)
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mad max
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Re: [Servette] définitivement en faillite

Message par mad max »

2014....on aura tous bien noté...l'année où le SFC jouera pour le titre de champion... ^^D :-D ^^D
en football, rien n'est jamais certain, à une exception près: en finale de la Coupe, à la fin, c'est toujours le FC Sion qui gagne.

28 août 2011, notre équipe nous a humiliés! 24-25 février 2013, notre club nous a définitivement mis la honte!
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