MR libéré sous caution!

Discussions sur la Nati et le football suisse.
colin2705

Message par colin2705 »

Marc Roger contre-attaque tous azimuts

Extradé il y a une semaine d'Espagne, Marc Roger a longuement plaidé sa cause devant la Chambre d'accusation de Genève. L'ex-patron du Servette FC a demandé sa remise en liberté devant les juges. Ceux-ci rendront leur décision vendredi.

"C'est moi qui ai perdu le plus dans la faillite du Servette FC", a déclaré l'ancien agent de joueurs français, visiblement marqué par l'épreuve qu'il traverse. Marc Roger a rejeté en bloc les accusations de banqueroute frauduleuse, de gestion fautive et de faux dans les titres portées à son encontre. "Tout a été justifié", a-t-il affirmé.

Le Français a déjà effectué onze mois de détention préventive. Il avait été remis en liberté sous caution en juillet 2005, mais ne s'est jamais présenté aux auditions d'instruction. Devant la Chambre d'accusation, il s'est étonné d'être le seul à subir un tel traitement.

"J'ai acheté le club en croyant qu'il avait un passif de 4,5 millions de francs. En vérité, il était de 14,5 millions de francs", a souligné M. Roger. Selon l'ex-président du club grenat, les anciens dirigeants du Servette FC "ont dilapidé l'héritage légué par Canal Plus".

Par ailleurs, Alain Marti, l'avocat genevois de l'ex-patron du Servette FC Marc Roger, traîne une inculpation pour faux dans les titres. Révélée par la "Tribune de Genève", l'information a été confirmée par la juge d'instruction Gaëlle van Hove.

16/10/2007 - ATS


Avatar du membre
Mystik
Arbitre
Messages : 13453
Enregistré le : 18.01.2004 16:45

Message par Mystik »

Voilà Marc Roger en prison-->> les 1ères images :-D
La vie est comme un pénis : simple, décontractée, détendue et reposante. Ce sont les femmes qui la rendent dur. (Confusius)
Avatar du membre
nufc
Coma éthylique
Coma éthylique
Messages : 6953
Enregistré le : 20.01.2004 13:11
Localisation : Valais / Vaud
Contact :

Re: MR libéré sous caution!

Message par nufc »

Marc Roger raconte le «business»

Par Ronan Folgoas

Dans sa première interview accordée depuis des mois, l’ex-président du Servette FC décrit en détails les magouilles financières et autres pots-de-vin qui régissent le marché des transferts de joueurs, y compris auprès des plus grands clubs.

Alès, dans le Gard. Marc Roger sort de sa tanière, une maison au nom de sa grand-mère. Il nous a donné rendez-vous à la gare. Plusieurs semaines qu’on lui court après. Toujours sur la route, souvent du côté de Genève, où il multiplie les rendez-vous avec ses avocats, il était jusqu’alors insaisissable. Une première séance photos sur les quais de la gare pour faire connaissance. Puis la chaleur d’un pub. Deux cafés, pas de pause cigarette, l’entretien dure trois heures, d’une traite.

L’Equipe Mag: En tant qu’ancien agent de Nicolas Anelka, comment avez-vous évité la mise en examen dans le cadre du procès des transferts du Paris SG?

Marc Roger: Je n’ai rien à voir avec le transfert d’Anelka du Real au PSG. J’ai été l’unique agent de Nicolas depuis son départ de Paris à Arsenal, jusqu’à son arrivée à Madrid. Ses frères prélevaient une partie de mes commissions, c’était convenu. Mais ensuite, ce sont eux qui ont géré le retour à Paris, aidés par un avocat pour le montage financier. Pour ma part, je pensais que ce retour était une grosse erreur.

– Selon l’enquête, le transfert aurait été majoré de 25 millions de francs… A charge pour le Real de reverser cette somme nette d’impôts au joueur via Fidustar, une société suisse chargée de la gestion du patrimoine d’Anelka.

– C’est vrai. Mais cet exemple n’est pas un cas isolé. Dans les années 1990-2000, tous les clubs français ont eu recours à ce genre de pratique pour minimiser les charges sociales. Tous les clubs. Les grands comme les petits. Mais seuls les grands clubs font l’objet d’enquêtes et de procès.

– Que pensez-vous du procès du PSG qui vient de s’achever?

– Le vrai scandale, c’est l’absence des joueurs au procès. On tape sur les agents alors qu’ils n’ont servi que de boîtes aux lettres. Canal +, propriétaire du club à cette époque, et le PSG les ont utilisés pour verser des compléments de salaires nets d’impôts. Pourquoi les joueurs ne sont-ils jamais inculpés? La justice a toutes les pièces en main et pourtant ils ne sont jamais inquiétés… Qui les protège?

– Les méthodes de majoration de transfert ont-elles encore cours aujourd’hui en France?

– Difficile à dire… Je pense que les clubs font un peu plus attention. Les procès de l’OM et du PSG servent aussi à cela.

– Que dire du transfert de Cristiano Ronaldo de Manchester à Madrid pour 94 millions d’euros? Majoré ou pas?

– En Espagne, les clubs n’ont même pas besoin d’imaginer des combines fiscales. Ils cumulent des arriérés d’impôts sans que personne ne vienne les réclamer. Là-bas, le football est protégé au plus haut niveau de l’Etat.

– Prenons l’exemple du deuxième plus gros transfert de l’histoire du football, celui de Zidane, de la Juve au Real. Pouvez-vous nous rappeler votre rôle?

– J’ai conseillé Florentino Pérez [président du Real Madrid] à un moment où il découvrait le monde du football. En fait, j’organise une première réunion à Marseille en juillet 2000 entre Alain Migliaccio, l’agent de Zinédine Zidane, et les représentants du Real. Mon avocate y participe. Pas moi, parce que je suis en conflit avec Migliaccio. Le motif? On s’est accrochés quelques années plus tôt au sujet de Patrick Vieira et de Thierry Henry.

– Pour quelles raisons le transfert de Zidane ne se fait-il pas en 2000?

– Migliaccio freine l’opération parce qu’il vient d’obtenir quelques mois plus tôt une prolongation de contrat à la Juve pour Zinédine. Or, il n’a toujours pas touché sa commission de la part des Italiens et n’a pas envie d’y renoncer. C’est pour cette raison que le transfert n’aboutit pas.

– Il se fera un an plus tard pour un montant officiel de 75 millions d’euros…

– Pour obtenir l’accord de Luciano Moggi, le directeur général de la Juve, le Real a dû lui verser d’énormes commissions. Environ 15 millions d’euros. Pas à lui directement, mais à son fils, Alessandro, qui était à la tête d’une boîte d’agents de joueurs. Quant à Alain Migliaccio, il a encaissé, tout à fait légalement, 3 millions et demi d’euros de commission.

– Si ce que vous dites est vrai, comment le fils Moggi a-t-il pu toucher des commissions si importantes, l’équivalent de 20% du transfert?

– Parce qu’en Espagne, en Italie ou en Angleterre, ce n’est pas illégal. En fait, il n’y a aucune règle. Deux ou trois agents peuvent participer à un même transfert, les commissions ne sont pas plafonnées. En France, les choses sont un peu plus contrôlées.

[Le Temps 2010]
"Comment se fait-il que personne ne me comprenne et que tout le monde m'aime"? Albert Einstein
Avatar du membre
fidel
Adorateur initié
Adorateur initié
Messages : 1290
Enregistré le : 24.02.2004 16:02
Localisation : Matran

Re: MR libéré sous caution!

Message par fidel »

Il est d'ailleurs en train d'écrire un livre avec un titre qui m'a bien fait rire, de mémoire :

Les terroristes financiers du FC Genève!

J’imagine le polar financier avec le ruban rouge orné de la mention « Histoire vraie », trop louche ou se mêle les banquiers privés SM, quelques joueurs de renom, Adriana, les financiers et banques privées genevoises, la mafia russe, etc etc…
21.05.2006 - SOS
Avatar du membre
Red&White
Modérateur
Modérateur
Messages : 4638
Enregistré le : 18.01.2004 22:47
Place au stade : Gradin Nord

Re: MR libéré sous caution!

Message par Red&White »

fidel a écrit :Il est d'ailleurs en train d'écrire un livre avec un titre qui m'a bien fait rire, de mémoire :

Les terroristes financiers du FC Genève!

J’imagine le polar financier avec le ruban rouge orné de la mention « Histoire vraie », trop louche ou se mêle les banquiers privés SM, quelques joueurs de renom, Adriana, les financiers et banques privées genevoises, la mafia russe, etc etc…
Sauf erreur c'était même "Les terroristes financiers aux cols blancs du FC Genève"

Dans tous les cas on va se marrer! :-D
\o/ Sortez de la tendance ... Restez dans l'attendance \o/

Pour plus d'émotions
Avatar du membre
nufc
Coma éthylique
Coma éthylique
Messages : 6953
Enregistré le : 20.01.2004 13:11
Localisation : Valais / Vaud
Contact :

Re: MR libéré sous caution!

Message par nufc »

L'ex-boss du Servette FC Marc Roger capitule devant Olivier Maus

L'ex-patron du Servette FC (SFC) Marc Roger a perdu son bras de fer avec Olivier Maus. Le Français conteste devoir 2 millions de francs à l'ancien mécène du club. Il voulait saisir le Tribunal fédéral (TF) mais ce dernier lui a refusé l'assistance juridique.

Marc Roger, condamné en 2008 pour avoir précipité la faillite du SFC, a dû jeter l'éponge, a indiqué jeudi son avocat Robert Assaël, confirmant une information du site internet de La Tribune de Genève. Les juges de Mon Repos ont estimé que le recours que voulait déposer l'ex-président du SFC n'avait que peu de chance de succès. Ils ont donc rejeté sa demande d'assistance juridique.

L'ancien boss du club grenat aurait pu aller malgré tout de l'avant à condition de verser 12'000 francs. Une somme qu'il affirme ne pas posséder. Marc Roger est ruiné, a confirmé M. Assaël. Un état de fait que le TF a d'ailleurs admis.

Un prêt et non un don
Olivier Maus, un des plus importants contribuables du canton de Genève, réclame à Marc Roger 2 millions de francs. Cette somme comprend une avance de 1,5 million de francs qu'il avait faite avant le naufrage du Servette FC en 2005, afin de permettre au club d'avoir sa licence de jeu, et les intérêts qui courent depuis.

Il a toujours considéré ces 1,5 million de francs comme un prêt que Marc Roger allait devoir lui rembourser lorsque l'homme d'affaires espagnol Lorenzo Sanz ferait son entrée dans le capital de SFC, chose qui ne s'est jamais produite. Marc Roger a affirmé qu'il s'agissait d'un don.

La justice genevoise lui a donné tort. S'alignant sur l'argumentaire d'Olivier Maus, elle a considéré les 1,5 million de francs comme un prêt et a estimé que Marc Roger devait les rembourser.

(ats / 28.07.2011 13h04)
"Comment se fait-il que personne ne me comprenne et que tout le monde m'aime"? Albert Einstein
Répondre