Aarau relégué
Aarau relégué
Ca faisait 30 ans qu'Aarau était en SL et maintenant, les voilà relégués. Vous en pensez quoi?
- doglover964
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Re: Aarau relégué
ça faisait 15 ans qu'Aarau se battait contre la relégation, alors son tour est tout naturellement venu!
En gros, ni pour ni contre bien au contraire, Aarau mériterait sa place dans une Super League à 16
En gros, ni pour ni contre bien au contraire, Aarau mériterait sa place dans une Super League à 16
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Re: Aarau relégué
ben disons que vu qu'il flirtait depuis un moment avec la relégation ça va lui faire du bien de passer une année en challenge league et de revenir en super league. En tout cas ça a fait du bien a st-gall la saison passée.....Ou alors il passe un parteneriat avec un club de super league et ils font jouer des jeunes en prêt du club de super league et il devienne une équipe de milieu de tableau....
Re: Aarau relégué
C'est vrai qu'Aarau a sa place dans une SL à 16. Mais aujour'dhui elle est reléguée et ce n'est pas pour me déplaire (mais je ne suis pas particulièrement heureux non plus). J'estime qu'après avoir envoyé X équipes au purgatoire pour se sauver à la dernière minute du dernier match, ils peuvent aussi savoir ce que ca fait que d'être relégué.
Au boulot, il y a pas mal de supporters du FC Aarau. Ils disent simplement qu'ils joueront en ChL l'année prochaine pour mieux remonter ensuite, comme thoune cette année (qui aura en plus un super stade dans 1 an!).
A noter qu'un derby tessinois aura lieu pour le match de barrage!
Au boulot, il y a pas mal de supporters du FC Aarau. Ils disent simplement qu'ils joueront en ChL l'année prochaine pour mieux remonter ensuite, comme thoune cette année (qui aura en plus un super stade dans 1 an!).
A noter qu'un derby tessinois aura lieu pour le match de barrage!
La vie est comme un pénis : simple, décontractée, détendue et reposante. Ce sont les femmes qui la rendent dur. (Confusius)
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Re: Aarau relégué
Ca fait juste c**** car le Brugglifeld c'est le meilleur dép de l'année m'enfin
Si vous perdez la finale, vous serez donc le principal responsable?
"Oui. Ce ne sera ni Zeidler ni Fournier. En cas de défaite le 25 mai, j’assumerai la responsabilité de ce résultat. " CC, 12.05.2017
CONSTANTIN DEMISSION
"Oui. Ce ne sera ni Zeidler ni Fournier. En cas de défaite le 25 mai, j’assumerai la responsabilité de ce résultat. " CC, 12.05.2017
CONSTANTIN DEMISSION
Re: Aarau relégué
Et ouais... on perd le plus beau dép de l'année !!!al-skweek a écrit :Ca fait juste c**** car le Brugglifeld c'est le meilleur dép de l'année m'enfin
Mais on se consollera avec Thoune
Animals
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Re: Aarau relégué
une chose à dire: enfinnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn
une équipe qui n'apporte rien au foot suisse et qui a toujours été protégée par les pontes de la SFL...
trop coooooooool de ne pas les voir au moins une saison...........
une équipe qui n'apporte rien au foot suisse et qui a toujours été protégée par les pontes de la SFL...
trop coooooooool de ne pas les voir au moins une saison...........
fino alla fine
- seb
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Re: Aarau relégué
Divin Brügglifeld et contingences terrestres
LE TEMPS, samedi 7 avril 2012
Simon Meier
Le football, ça permet de découvrir des lieux diablement exotiques, plus ou moins légendaires…
Le football, ça permet de découvrir des lieux diablement exotiques, plus ou moins légendaires… Et un beau jour, on tombe sur la merveille absolue, le temple ancestral qu’on avait négligé à grand tort jusqu’ici parce ce que c’est quand même loin là-bas, et on n’y est jamais à l’abri du vent: le stade du Brügglifeld. Des talus déguisés en gradins, des odeurs de saucisses grillées, une toile de fond bucolico-champêtre, des personnages pas possibles comme le monsieur qui bedonne allègre sur les sentiers du rêve, pull-over trop petit mais tricoté maison aux couleurs noir-blanc-rouge du club, et il y a encore la taulière du stamm des supporters, dont la troublante prestance situe de facto Aarau à mi-chemin entre Rubens et Fellini. Le Brügglifeld, un film, un tableau. Le théâtre d’un monde bientôt disparu.
Pourquoi on cause de ça? Parce que ce même jour, en ville, on a eu la chance de deviser à ballons rompus avec Josef Hochstrasser, ami et biographe d’Ottmar Hitzfeld; pasteur, aussi. Pour lui, foot et religion se rejoignent dans la fanatisation des foules et le réconfort de l’âme. Au cœur de la discussion, Lionel Messi se met à dribbler Jésus et Mahomet réunis, médusés de se faire tourner autour par un petit lutin ailé et, à travers le spectre de ce trio céleste, l’homme d’Eglise raconte pourquoi il y aura toujours dix ou cent fois plus de pèlerins au stade le samedi après-midi qu’à la messe le dimanche matin.
La magie provient du fait que, au coup d’envoi, il y a 10 000 scénarios possibles, tandis que la déclamation du Te Deum ne laisse que rarement place à la surprise. Un à zéro pour les divinités en short: «Avec le foot, il y va de la vie dans son entier. Parce que la vie, c’est un jeu.»
Pourquoi on cause de ça (bis)? Parce que le Brügglifeld sera bientôt détruit au profit d’une arène adaptée aux standards modernes, c’est-à-dire parfaitement impersonnelle. Parce que,
à l’amorce du sprint final de la saison de Super League et avant le «choc» Lucerne – Bâle samedi, la Suisse du football sait déjà que les Rhénans, trop forts, seront champions. Parce que, au coup de sifflet ultime de tous les matches du FC Sion, donc par ricochet de toutes les équipes concernées par la relégation ou une place européenne, on ignore si le résultat sera validé par les tribunaux. Parce que si le foot veut rester divin, on doit continuer à ne rien savoir, au coup d’envoi, de ce qu’il adviendra par la suite.
LE TEMPS, samedi 7 avril 2012
Simon Meier
Le football, ça permet de découvrir des lieux diablement exotiques, plus ou moins légendaires…
Le football, ça permet de découvrir des lieux diablement exotiques, plus ou moins légendaires… Et un beau jour, on tombe sur la merveille absolue, le temple ancestral qu’on avait négligé à grand tort jusqu’ici parce ce que c’est quand même loin là-bas, et on n’y est jamais à l’abri du vent: le stade du Brügglifeld. Des talus déguisés en gradins, des odeurs de saucisses grillées, une toile de fond bucolico-champêtre, des personnages pas possibles comme le monsieur qui bedonne allègre sur les sentiers du rêve, pull-over trop petit mais tricoté maison aux couleurs noir-blanc-rouge du club, et il y a encore la taulière du stamm des supporters, dont la troublante prestance situe de facto Aarau à mi-chemin entre Rubens et Fellini. Le Brügglifeld, un film, un tableau. Le théâtre d’un monde bientôt disparu.
Pourquoi on cause de ça? Parce que ce même jour, en ville, on a eu la chance de deviser à ballons rompus avec Josef Hochstrasser, ami et biographe d’Ottmar Hitzfeld; pasteur, aussi. Pour lui, foot et religion se rejoignent dans la fanatisation des foules et le réconfort de l’âme. Au cœur de la discussion, Lionel Messi se met à dribbler Jésus et Mahomet réunis, médusés de se faire tourner autour par un petit lutin ailé et, à travers le spectre de ce trio céleste, l’homme d’Eglise raconte pourquoi il y aura toujours dix ou cent fois plus de pèlerins au stade le samedi après-midi qu’à la messe le dimanche matin.
La magie provient du fait que, au coup d’envoi, il y a 10 000 scénarios possibles, tandis que la déclamation du Te Deum ne laisse que rarement place à la surprise. Un à zéro pour les divinités en short: «Avec le foot, il y va de la vie dans son entier. Parce que la vie, c’est un jeu.»
Pourquoi on cause de ça (bis)? Parce que le Brügglifeld sera bientôt détruit au profit d’une arène adaptée aux standards modernes, c’est-à-dire parfaitement impersonnelle. Parce que,
à l’amorce du sprint final de la saison de Super League et avant le «choc» Lucerne – Bâle samedi, la Suisse du football sait déjà que les Rhénans, trop forts, seront champions. Parce que, au coup de sifflet ultime de tous les matches du FC Sion, donc par ricochet de toutes les équipes concernées par la relégation ou une place européenne, on ignore si le résultat sera validé par les tribunaux. Parce que si le foot veut rester divin, on doit continuer à ne rien savoir, au coup d’envoi, de ce qu’il adviendra par la suite.
Old Bastards Sion - Constantin dégage
Re: Aarau relégué
Cette règle a une exception : la finale de coupeseb a écrit :Pourquoi on cause de ça (bis)? Parce que le Brügglifeld sera bientôt détruit au profit d’une arène adaptée aux standards modernes, c’est-à-dire parfaitement impersonnelle. Parce que,
à l’amorce du sprint final de la saison de Super League et avant le «choc» Lucerne – Bâle samedi, la Suisse du football sait déjà que les Rhénans, trop forts, seront champions. Parce que, au coup de sifflet ultime de tous les matches du FC Sion, donc par ricochet de toutes les équipes concernées par la relégation ou une place européenne, on ignore si le résultat sera validé par les tribunaux. Parce que si le foot veut rester divin, on doit continuer à ne rien savoir, au coup d’envoi, de ce qu’il adviendra par la suite.
La vie est comme un pénis : simple, décontractée, détendue et reposante. Ce sont les femmes qui la rendent dur. (Confusius)