Un supporter du Sporting de Charleroi risque de ne pas oublier sa soirée de dimanche. Lors de la rencontre contre Alost, le ballon lui est arrivé dans les bras. Il l'a restitué en le relançant vers le terrain. A la fin du match, celui-ci s'est vu prendre ses coordonnées par des policiers en civil. Il encourt jusqu'à 5 ans d'interdiction de stade.
C’est une histoire assez insolite qui est arrivée à Olivier L., supporteur depuis plus de 10 ans du Sporting de Charleroi. Dimanche, durant la rencontre qui opposait son club à Alost en deuxième division, le ballon du match lui est arrivé dans les bras. Quelques secondes plus tard, le temps de réaliser, Olivier L., restituait le ballon en le lançant en direction du filet arrière de la cage du gardien d’Alost. Manque de chance, celui-ci est passé juste au-dessus et a fini sa course sur le terrain alors que la partie avait déjà repris.
Policiers en civil
Le gardien d’Alost s’est empressé de mettre le deuxième ballon sur le côté, tout ça sans avoir interrompu le match. L’histoire aurait pu s’arrêter là mais pas du tout. A la fin du match, deux policiers en civil de la cellule foot du commissariat de Charleroi ont interpellé Olivier en haut de la tribune pour prendre ses coordonnées en lui indiquant qu’il était interdit de jeter des objets sur le terrain!
Conversation interrompue
Lundi matin, la police a contacté l’auteur du jet. "C’est à croire que j’avais commis un grave délit", a indiqué le supporteur dans l’incompréhension, joint au téléphone par notre rédaction: "Je suis loin d’être quelqu’un de violent. Mon casier judiciaire est vierge. Le commissariat m‘a appelé directement lundi, le lendemain de la rencontre pour me demander de venir. J’ai cru à une blague. Je ne vais pas prendre une demi-journée de congé pour une bêtise pareille !!" La conversation a été rapidement interrompue pour manque de réseau selon Olivier L. "Malheureusement, je n’avais pas de réseau et la conversation s’est arrêtée là. J’ai essayé de joindre le commissariat par téléphone plus tard mais il n’y avait pas moyen d’avoir la "cellule foot". J’ai eu à la place un haut gradé de la police de Charleroi qui m’a demandé de bien vérifier s’il ne s’agissait pas d’une blague !!"
Au même titre qu'un briquet
Du côté de la police de Charleroi on prend l’histoire très au sérieux. Le responsable de la cellule foot de Charleroi nous a éclairé un peu plus sur cette histoire: "En effet, il s’agit d’une infraction de la part d’Olivier.L. C’est donc punissable. On va reprendre contact avec la personne car notre conversation a été effectivement interrompue lundi. La personne a sciemment entravé le jeu à partir du moment où le ballon a été restitué alors que le jeu avait repris. Il aurait fallu remettre le ballon immédiatement ou attendre qu’un Steward vienne se manifester. Dès lors, même s’il s’agit du ballon du match, le délit est jugé au même titre que s’il s’agissait d’un briquet ou d’une pierre qui avait été lancé."
"On m'a volé mon GPS"
Selon la loi, l’auteur d’un jet d’objet lors d’une rencontre risque une interdiction de stade de 3 mois à 5 ans et/ou une amende allant de 250 à 5000 euros. Olivier L. n’en revient toujours pas d’autant que le soir du match, il a été lui-même victime d’un vol. "Le pire dans cette histoire, c’est qu’après le match j’ai retrouvé ma voiture sur le parking avec le carreau cassé. On m’a volé mon GPS. Au lieu de s’occuper de choses sérieuses, ils viennent embêter les honnêtes citoyens."
Presque 1200 supporters violents fichés par la police fédérale
A fin octobre, 1198 hooligans étaient recensés dans la banque de données Hoogan de l'Office fédéral de la police, a annoncé fedpol mercredi. Seuls neuf des supporters violents fichés sont des femmes.
Depuis le début de la saison 2011, en mi-juillet, 67 nouvelles personnes ont été saisies dans le système d'information, ajoute la police fédérale helvétique dans un communiqué. Dans le même temps, les données de 63 hooligans ont été effacées.
Après deux ans, les mesures saisies contre un hooligan fiché, comme par exemple une interdiction de stade, sont levées, a rappelé à l'ats le porte-parole de fedpol Stefan Kunfermann. Après 5 ans, toutes ses données, y compris son nom, sont complètement retirées du système.
Parmi les 1198 personnes actuellement dans le système, 70% sont liées au milieu du football et 30% à celui du hockey sur glace, poursuit le communiqué de fedpol. En mai 2010, la banque de données contenait les noms de 860 personnes, dont 610 liées au football et 248 au hockey sur glace.
85% ont moins de 30 ans
La grande majorité des supporters qui figurent dans Hoogan ont moins de 30 ans: 8% sont des mineurs entre 15 et 18 ans. Trois quarts (77%) ont entre 19 et 29 ans. Dans les 30 ans et plus, 12% ont entre 30 et 39 ans. Les 3% restants sont âgés de 40 à 49 ans.
Les infractions les plus fréquentes sont l'émeute (303 inscrits depuis moins de deux ans), les infractions à la loi sur les explosifs (236), les dommages à la propriété (174), ainsi que la violence ou les menaces contre les autorités et les fonctionnaires, relève aussi le communiqué.
Durant la saison 2010-2011, 153 supporters de football ont été interdits de stade et 211 autres ont reçu l'interdiction de pénétrer dans le périmètre du stade. En hockey sur glace, 30 interdictions de stade et 49 interdictions de périmètre ont été prononcées.
Fedpol utilise le système d'information électronique Hoogan depuis août 2007.
(ats / 26.10.2011 11h55)
"Comment se fait-il que personne ne me comprenne et que tout le monde m'aime"? Albert Einstein
Plus de sécurité dans les stades suisses: fedpol et le CP Berne testent un système de contrôle
Berne, 31.10.2011 - L'Office fédéral de la police (fedpol) prévoit de tester un nouveau système de contrôle d'accès aux stades de sport en collaboration avec le Club des Patineurs de Berne (CP Berne). Ce système permettra de comparer des documents d'identité officiels avec les données du système d'information électronique HOOGAN. Cette mesure a pour objectif d'améliorer la sécurité lors des manifestations sportives.
Il n'existe pas encore actuellement de système uniforme de contrôle à l'entrée des stades en Suisse. Seule la possession d'un ticket détermine l'accès à une manifestation sportive. Une amélioration des contrôles à l'entrée pourrait constituer un outil efficace pour lutter contre la violence lors de manifestations sportives. C'est pourquoi fedpol prévoit, dans le cadre d'un projet-pilote mené en collaboration avec le CP Berne, un raccordement électronique au système d'information HOOGAN. Concrètement, cela signifie qu'à l'entrée du stade, les documents d'identité des spectateurs seront comparés avec des données personnelles enregistrées dans le système d'information HOOGAN.
Il est prévu que ce contrôle porte sur un document d'identité officiel (passeport suisse ou étranger, carte d'identité, titre de séjour ou permis de conduire). Seules les personnes en possession d'un billet valable et qui ne figurent pas dans HOOGAN pourront entrer dans le stade. Les documents d'identité pourront être lus à l'aide d'appareils semblables à ceux utilisés pour les contrôles à la frontière et les données personnelles pourront être comparées à celles préalablement rendues disponibles du système HOOGAN.
Améliorer la sécurité dans les stades
Afin de prévenir les débordements violents, fedpol transmet déjà actuellement des données issues de HOOGAN aux organisateurs de manifestations sportives à des fins d'identification. A l'heure actuelle, les données personnelles sont transmises sous formes de listes sur papier. Le contrôle d'accès électronique permettrait d'éviter de manière systématique que des personnes enregistrées dans HOOGAN puissent entrer dans le stade.
L'organisateur sera comme auparavant chargé d'organiser des contrôles d'accès. Les responsables de la sécurité auront l'autorisation de traiter les données dans des systèmes électroniques de reconnaissance des personnes, mais ils seront toujours tenus de détruire toutes les données immédiatement après le match. Les dispositions en matière de protection des données seront respectées. A aucun moment des données personnelles de supporters ne seront recueillies ou enregistrées. La loi fédérale du 21 mars 1997 instituant des mesures visant au maintien de la sûreté intérieure (LMSI; RS 120) constitue la base légale de ce projet.
Le système HOOGAN, qui est exploité par fedpol, contient des données concernant des personnes qui ont eu un comportement violent lors de manifestations sportives en Suisse ou à l'étranger. HOOGAN peut contenir des informations sur des personnes à l'encontre desquelles ont été prononcées des mesures telles que l'interdiction de se rendre dans un pays donné ou l'interdiction de stade, de même que des mesures prises en vertu du droit cantonal (interdictions de périmètre, obligation de se présenter à la police, garde à vue).
Repérer les forces et les faiblesses du projet
Le projet-pilote permettra au cours des prochains mois, dans le cadre d'essais sur le terrain, de repérer les forces et les faiblesses du projet sous sa forme actuelle. Il s'agit notamment de tester, en collaboration avec les responsables de la sécurité du CP Berne chargés des contrôles, divers scénarios en ce qui concerne le bon fonctionnement de l'infrastructure technique, la qualité des données et les concepts d'intervention. Par ailleurs, le projet-pilote permettra de vérifier si ce contrôle d'accès est utilisable en pratique, entre autres pour ce qui est de la fluidité du passage des spectateurs. En effet, le contrôle ne doit pas rallonger notablement le temps d'attente du spectateur.
Les partenaires impliqués transmettront un rapport final à la CCDJP (Conférence des directrices et directeurs des départements cantonaux de justice et police) contenant des propositions de mise en œuvre concrète du projet. Ce rapport exposera également les coûts à prévoir pour le fonctionnement du système.
[admin.ch]
"Comment se fait-il que personne ne me comprenne et que tout le monde m'aime"? Albert Einstein
Peine pécuniaire réduite pour un lanceur d'engin pyrotechnique
Un hooligan zurichois qui avait jeté un engin pyrotechnique dans le public lors d'un match de football opposant Bâle à Zurich en 2008 a vu sa condamnation confirmée en appel mardi. La peine pécuniaire a été réduite pour tenir compte de sa nouvelle situation familiale.
L'homme âgé aujourd'hui de 27 ans a été reconnu coupable de violation de domicile, d'émeute et de violation de la loi sur les explosifs. En première instance en mai 2010, il avait été condamné à 150 jours-amendes à 110 francs (16'500 francs).
Le prévenu a fait recours, sans toutefois contester la condamnation pour violation de domicile car il était interdit de stade. En appel, son avocat a plaidé l'acquittement.
Le prévenu a expliqué aux juges qu'il avait eu peur de l'engin pyrotechnique et qu'il s'en était emparé pour le jeter hors de la tribune. Les images de surveillance montrent au contraire le prévenu qui lance l'engin volontairement dans le secteur des fans.
Les juges ont donc confirmé le premier jugement. La situation financière du prévenu a changé depuis qu'il est père de famille. La Cour d'appel de Bâle-Ville en a tenu compte en réduisant le coût du jour-amende de 110 à 30 francs, soit 4500 francs.
(ats / 01.11.2011 19h21)
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Le club des ZSC Lions participe aux frais de police
Le club de hockey zurichois des ZSC Lions a signé lundi un accord avec la ville de Zurich pour améliorer la sécurité dans la patinoire du Hallenstadion. Le club participe désormais aux frais de police, ont indiqué lundi les ZSC et la ville.
Pour les matchs de National League à domicile, les Lions payeront désormais au maximum 80'000 francs par année pour les interventions de la police. Pour des matchs internationaux et amicaux, un montant maximal de 60'000 francs pourra être perçu à chaque rencontre.
Ces montant sont nettement inférieurs à ceux payés par les deux clubs de football de la ville, le FCZ et GC. Pour eux, la facture s'élève au maximum à 500'000 francs par année pour les matchs de championnat. Pour les rencontres internationales, la facture peut atteindre jusqu'à 200'000 francs par match.
(ats / 07.11.2011 16h36)
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Les fans du CP Berne commettent des dégâts à Bienne
Des hooligans se sont à nouveau manifestés ce week-end. A peine descendus du train spécial qui les a amenés de Berne à Bienne pour le derby de hockey sur glace vendredi que des fans du club de la capitale ont allumé des engins pyrotechniques, enfumant complètement la gare.
Il a fallu faire appel aux sapeurs-pompiers pour désenfumer le bâtiment, a indiqué samedi la police bernoise. A la fin match, pourtant gagné par leur équipe, les fans du CP Berne ont encore endommagé deux bus des transports publics de la ville, causant des dégâts pour plusieurs milliers de francs. Plusieurs personnes ont été temporairement arrêtées, ajoute la police.
(ats / 19.11.2011 14h04)
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Les fans de Servette agressent la police à Thoune
Les supporters genevois du FC Servette s'en sont pris aux forces de l'ordre
au terme d'un match entre les Grenats et le FC Thoune.... http://www.lematin.ch/sports/football/s ... 2011-11-20
———————————————————————————- «Si les joueurs font semblant de jouer,
je peux aussi faire semblant de les payer»
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Fozzie a écrit :Les fans de Servette agressent la police à Thoune
Les supporters genevois du FC Servette s'en sont pris aux forces de l'ordre
au terme d'un match entre les Grenats et le FC Thoune.... http://www.lematin.ch/sports/football/s ... 2011-11-20
une autre version tirée sur grenats.ch, ahhhh les Broncos de Thoune et de Bern...
Un petit mot sur les forces de l'ordre. Alors que la Section Grenat quittait pacifiquement le stade, les Broncos, club de motards en charge de la sécurité, intervinrent violemment à coups de matraque et de lacrymogène pour intercepter un supporter, pour une torche. S'en suivit alors quelques scènes regrettables, avec des dégâts inutiles côté supporters et l'intervention de la police par des tirs de balles en caoutchouc sur la masse de supporters globalement inoffensifs, avec quelques projectiles à hauteur de visage, un supporter étant touché à la joue et le car endommagé.
Le retour releva du même délire sécuritaire, chaque arrêt voyant les polices fribourgeoises, puis vaudoises mobiliser pratiquement une vingtaine d'hommes... pour rien ! Les forces de l'ordre avaient choisi de se montrer en force le long du retour sans raison apparente, puisque lors du premier arrêt à la Broye, rien ne se passa. Une constante toutefois : à chaque arrêt, les policiers semblaient extrêmement nerveux. Si quelqu'un a une explication rationnelle à ce déploiement inutile de force...
Pas loin de la Suisse...tiré d'un journal français...ahh les stations services...
Nancy. Lyon affrontait hier soir à 20 h 45 les footballeurs de l’Ajax Amsterdam dans le groupe D de la Ligue des champions. Et hier matin, vers 6 h 30, quelque 150 supporters du club qui faisaient route vers le stade Gerland, ont fait une halte sur l’aire de repos de l’Obrion, à Loisy, dans le sens Metz- Nancy, sur l’A31.
Après 500 km de route, quelque 150 supporters bataves descendaient des trois bus affrétés auprès d’un transporteur hollandais afin de se dégourdir les jambes, se restaurer et réaliser quelques achats. Façon hooligans…
La horde déboulait dans les commerces de la station Total et pillait les rayons : sandwichs, bonnets, chargeurs de portable, GPS… Sans passer par la case caisse. Terrorisées et face à de nombreux individus en état d’ébriété, deux employées n’avaient d’autre solution que d’alerter la police.
Des effectifs de la CRS autoroutière de Champigneulles figeaient rapidement la situation et procédaient au contrôle d’identité des 150 personnes susceptibles d’avoir commis, en bande, ce vol à l’étalage. Ni la palpation des suspects ni la perquisition des trois bus ne permettront de récupérer les marchandises volées.
Il est possible que le « butin » — vraisemblablement plusieurs milliers d’euros — ait pris la route dans un autre véhicule avant l’arrivée des forces de l’ordre. Aucun supporter n’a été placé en garde à vue. Des forces de police ou gendarmerie devaient être mobilisées pour une escorte du convoi entre les péages de Gye et Villefranche-sur-Saône.
« À 6 h 30, certains étaient déjà ivres ! »
« Il n’y a pas eu de casse ni de violences physiques », confirme un responsable de l’aire de l’Obrion. « À 6 h 30 du matin, certains étaient déjà ivres ! Ils sont entrés et en voyant les deux hôtesses de vente, ils ont crié le nom de l’ancien président du Front national… Des emballages vides ont été retrouvés dans les poubelles. Je vais déposer plainte ».
D’après le commerçant, la horde batave avait de nouveau dérapé dans une station du côté de Dijon. Reste à espérer qu’à leur retour de Lyon, les supporters de l’Ajax ne laissent pas trop de casseroles sur l’A31. « Mais cette fois, je ne serai pas dans leur sens de circulation », indiquait le commerçant de l’Obrion qui fait face à Agip, de l’autre côté de l’A31, dans le sens Nancy — Metz.
fidel a écrit :« À 6 h 30 du matin, certains étaient déjà ivres ! ».
Alain THIESSE
Aaaaa, ces gens qui boivent... Quelle tristesse quand même ! Durant leur voyage de nuit, il n'ont pensé à rien d'autre qu'à la boisson. Jeunesse foutue...
Moins d'ambition, plus de passion !
supp_séd a écrit :Il n'y a qu'ici que l'on croit que le manque de savoir vivre est un impératif économique.
Pourquoi critiquer toujours les groupes de supporters ils sont souvent très courageux:
Aurélie n’oubliera jamais ce jour maudit. Ce 21 novembre 2008, la policière bernoise, alors âgée de 26 ans, assure la sécurité du match de hockey entre le HC Bienne et le CP Berne. Un derby très attendu à Bienne.
L’ambiance est torride autour de la patinoire. Soudain, des fans Bernois s’agitent autour de leur car. L’agente, habillée en civile mais arborant un brassard orange sur lequel il est inscrit «police», intervient. Elle veut discuter avec le groupe en espérant les calmer. Mais les fans ne lui en laissent pas le temps.
2 ans d'arrêt de travail
Huit d’entre eux se jettent sur elle. «Ils m’ont projetée parterre et se sont mis à me donner des coups de poing et des coups de pied, se souvient-elle. Sur le moment, je n’ai rien pu faire et n’ai pas vraiment réalisé ce qu’il se passait. J’espérais juste que ça se termine. Je ne me rappelle d’ailleurs pas de tous les détails, car j’ai dû perdre connaissance à un moment donné.»
Aurélie finit à l’hôpital. Sa moelle épinière est brisée. «J’ai dû arrêter de travailler durant deux ans, raconte-t-elle. Je suis restée à la maison et j’ai été suivie par des psychologues et des physiothérapeutes.» Ses nombreuses discussions avec des collègues policiers et l’entourage de sa famille lui permettent de s’en sortir tant bien que mal.
Fini le sport à vie
«Mais ma vie s’est arrêtée ce jour-là, explique-t-elle. Je ne peux plus faire de sport et j’ai des douleurs au dos et à la nuque encore aujourd’hui.»
Malgré cette épreuve, elle a repris son travail au sein de la police bernoise. Et elle continue d’assurer la sécurité des matches de hockey. «Je n’y vais pas avec la boule au ventre, assure-t-elle. Mais maintenant j’observe mieux une scène avant d’agir.» C’est aussi le conseil qu’elle donne à ses collègues.
«Il vaut mieux réfléchir avant d’intervenir, quitte à demander aux forces de l’ordre de nous accompagner», dit-elle.
Les hooligans n'ont toujours pas été jugés
En racontant son histoire, Aurélie souhaite sensibiliser la population et les autorités sur les risques encourus par la police. «Je demande surtout la reconnaissance de notre travail», conclut-elle.
Deux blessés après le match Kriens-Grasshopper
On déplore deux blessés et d'importants dégâts après les échauffourées qui ont suivi le match des huitièmes de finale de la Coupe suisse de football entre Kriens (LU) et Grasshopper. Les forces anti-émeutes ont dû intervenir à plusieurs reprises samedi soir.
A noter que les "fans de GC" sont à nouveau cités dans ce cas là....
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je peux aussi faire semblant de les payer»
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La police est intervenue samedi en marge du match entre Lausanne et Xamax, avant et après la partie, pour mettre un terme aux échauffourées ayant impliqué des supporters en dehors du stade.
Avant le début du match, vers 16h30, au bas de la route des Plaines-du-Loup, des altercations ont eu lieu entre des policiers lausannois et des supporters neuchâtelois qui ont contrevenu au dispositif sécuritaire pour tenter d’emprunter un autre itinéraire que celui prévu pour les conduire directement à l’entrée du stade qui leur était réservée. L’intervention policière a permis de les ramener sur le trajet prévu et d’éviter ainsi toute possibilité de rencontre fortuite avec les supporters de l’autre équipe.
A l’issue du match, des policiers de la Police de Lausanne, en collaboration avec ceux de la Police cantonale vaudoise, sont intervenus rapidement et de manière coordonnée à plusieurs endroits autour du stade, pour empêcher des confrontations entre supporters adverses et rétablir le calme.
La plupart des protagonistes ont pris la fuite. Une quinzaine de personnes ont été identifiées, puis laissées aller. Une personne a été conduite à l’Hôtel de police pour des contrôles. Aucun dégât n’a été constaté, de même qu’aucun blessé n’a été porté la connaissance de la police lausannoise.
Il y a eu des avertissements, puis un ultimatum.... ultimatum bravé durant la coupe de suisse (histoire de provoquer tjrs un peu plus les dirigeants)... puis recommencé à Bâle... même si j'aime pas Stierli, au moins il prend les conséquences qui s'imposent.
Et il y va pas avec le dos de la cuillière : retrait de l'abonnement et envoi de la facture des pyros aux responsables
Marre de ces fans qui se croient tout permis juste parce qu'ils sont au stade depuis X années ou qu'ils suivent le club aussi en déplacement.
A Dortmund, le public est chaud comme la braise, bonne ambiance et pas un seul fumigène! Donc c'est bien possible d'avoir une bonne ambiance sans pyros!
La vie est comme un pénis : simple, décontractée, détendue et reposante. Ce sont les femmes qui la rendent dur. (Confusius)
Mystik a écrit : A Dortmund, le public est chaud comme la braise, bonne ambiance et pas un seul fumigène! Donc c'est bien possible d'avoir une bonne ambiance sans pyros!
En effet :
Lutter contre la violence en interdisant les drapeaux et autres banderoles ? Mais bravo, ! On bafoue un de nos droits fondamental (s'exprimer) pour une pseudo-sécurité à la con.
Mystik a écrit : A Dortmund, le public est chaud comme la braise, bonne ambiance et pas un seul fumigène! Donc c'est bien possible d'avoir une bonne ambiance sans pyros!
En effet :
Lutter contre la violence en interdisant les drapeaux et autres banderoles ? Mais bravo, ! On bafoue un de nos droits fondamental (s'exprimer) pour une pseudo-sécurité à la con. Mais allez niquer vos mères ouais !
Le Dortmund-Schalke que j'ai vu en 08 n'avait pas un seul pyro. Et pourtant, c'est un derby, le stade était guichet fermé depuis des semaines et tout s'est bien passé. Pareil il y a qques années également avec Münich 1860.
Les différents membres du forum qui ont vécu en allemagne plusieurs années pourront témoigner que l'utilisation des pyros en allemagne n'est pas aussi courant qu'en suisse.
Mais il est tjrs possible de s'exprimer. Personne n'empêche de chanter. C'est de l'expression. Et si t'es pas content, c'est pas ton problème, t'es pas fan de Lucerne! A Lucerne, ils savent très bien pourquoi la situation est ainsi et surtout, ils l'ont eux-même provoqués, puis ce que le président a dit a plusieurs reprises qu'il réfléchissait à une pareille mesure.
Donc ils ne sèment que ce qu'ils récoltent.
La vie est comme un pénis : simple, décontractée, détendue et reposante. Ce sont les femmes qui la rendent dur. (Confusius)
L'utilisation des pyros est courante en tout cas. Il y'a d'ailleurs un projet nommé "pyro legalisieren, Emotionen respektieren" qui s'était crée dans le but de responsabiliser les groupes ultras en matière de torches. Finalement il a été "stoppé" par la ligue allemande.
Pour ce qui est de Lucerne, il s'agit de leur tribune ET celle des visiteurs. Donc la prochaine fois qu'on ira à leur suisseporcarena évitons les drapeaux VS. Ca sera sympa le petit enfant de 8 ans qui se fera refuser son drapeaux à 13 étoiles sous prétexte que c'est dangereux.
Pour le reste, je ne vais me mettre si bas à répondre à des inepties pareils. T'es sincèrement à côté de la plaque.
Trilu a écrit :Tant qu'ils n'interdisent pas l'alcool à Tourbillon ! le reste je m'en fou...
Ca fait déjà partie des mesures de répressions dans tous les autres stades suisses (et autres secteurs visiteurs). On doit être encore le dernier stade en Europe qui vend encore de l'alcool au stade
Trilu a écrit :Tant qu'ils n'interdisent pas l'alcool à Tourbillon ! le reste je m'en fou...
Ca fait déjà partie des mesures de répressions dans tous les autres stades suisses (et autres secteurs visiteurs). On doit être encore le dernier stade en Europe qui vend encore de l'alcool au stade
Normal on sait ce tenir nous !
« Les joueurs qui jouent pour l’argent ne s’impliqueront jamais autant que ceux qui jouent pour l’amour du jeux »The English Games
Trilu a écrit :Tant qu'ils n'interdisent pas l'alcool à Tourbillon ! le reste je m'en fou...
Ca fait déjà partie des mesures de répressions dans tous les autres stades suisses (et autres secteurs visiteurs). On doit être encore le dernier stade en Europe qui vend encore de l'alcool au stade
Normal on sait ce tenir nous !
... oui et surtout qu'on le boit pas... on le lance sur le terrain n'est ce pas ?....
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je peux aussi faire semblant de les payer»
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