Bastoune a écrit :Monsieur Belette a écrit :D'après le flash info de 23h de la RSR, l'équipe est restée enfermée 2h dans les vestiaires pour discuter avec Tholot...

ça ne leur fait pas de mal... Demain entrainement à 7h30 à Martigny

Confirmé:
Réduit à dix peu avant la mi-temps, Sion n'a rien montré à Zurich. Le président Constantin était fâché. L'entraîneur est resté deux heures dans le vestiaire avec ses joueurs!
Renaud Tschoumy - le 17 mars 2010, 23h03
Le Matin
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Les jours de Didier Tholot, arrivé au FC Sion en avril 2009, sont-ils comptés? En tout cas, les aiguilles tournent, et pas forcément dans le bon sens pour lui.
Après une nouvelle défaite - la troisième en autant de matches à l'extérieur cette année, avec un zéro pointé dans la colonne des buts marqués -, sa position se trouve grandement fragilisée.
Tous coupables!
Lorsqu'est tombé le 2-0, le patron sédunois Christian Constantin s'est levé et a quitté le stade. «J'en avais assez vu, dira-t-il. L'heure est grave. Je ne peux pas accepter qu'on perde trois fois en autant de sorties. Aujourd'hui, la réalité est devant nous: ce qu'on présente comme foot, c'est plus que la honte.»
Didier Tholot n'est pas le seul à figurer dans le collimateur de CC: «J'inclus tout le monde, joueurs et staff, dans mon appréciation de la situation. Les joueurs veulent-ils la peau de l'entraîneur? Je ne le sais pas.»
L'auront-ils? C'est une autre question, à laquelle réponse pourrait être donnée ce jour. Et Didier Tholot, quelle fut sa réaction? Le toujours entraîneur est d'abord resté plus de deux heures (!) dans le vestiaire. Ce qu'il a dit à ses joueurs? «Je voulais parler à chacun les yeux dans les yeux, a-t-il dit à 22 h 35. A la mi-temps, je leur avais déjà dit que ce qu'on présentait était honteux. Je ne suis pas là pour m'accrocher aux branches. Pour entraîner une équipe, pour pouvoir faire avancer les choses, il faut avoir le soutien de ses joueurs. Je suis quelqu'un qui veut se battre, mais pas contre des fantômes.» Ce qu'il est ressorti de ce sommet de crise? «J'ai senti que les joueurs voulaient se battre. Mais ce n'est pas moi qui décide...»
Serey Die expulsé
Car dans pareil cas, l'entraîneur occupe la place du condamné. Mais il peut aussi plaider certaines circonstances atténuantes: Serey Die a brillé par sa bêtise lorsqu'il a giflé Toko à mi-terrain, et cela quelques minutes après que Vanins avait retenu un penalty de Smiljanic. L'Ivoirien a vu rouge, logique.
Sion aurait peut-être également perdu sans cette expulsion. Mais celle-ci n'a pas fait les affaires du club valaisan. Encore moins celles de son entraîneur...