Avant de se recevoir Young Boys, dimanche à 16h00 pour la 8e journée d’Axpo Super League, Martin Rueda revient sur le recrutement du LS et évoque ses doutes, ses regrets, et ses frustrations.
- Martin Rueda, avant le début du championnat le 20 juillet, la majorité de la presse avait qualifié le recrutement du Lausanne-Sport de «prometteur», d’«intelligent» et de «très attrayant». Aujourd’hui, après 7 matches, votre équipe pointe à la dernière place. Le LS a-t-il raté sa campagne de transferts?
- Non je ne crois pas. Ces achats sont réellement intéressants. Mais nous avons besoin de temps pour intégrer certains nouveaux joueurs qui, je l’avoue, n’ont pas encore complètement convaincu.
- A qui pensez-vous?
- Je pense à Fabio Coltorti, qui n’avait pas rejoué depuis longtemps avant de signer chez nous, et qui a besoin de temps de jeu pour retrouver sa confiance. Je pense aussi à Janick Kamber, qui est très jeune et qui doit encore beaucoup apprendre.
Ou à Nicolas Marin, qui a un gros potentiel, et qui peut nous apporter tellement plus.
lematin.ch
On apprend également autre chose dans cet article :
- Que manque-t-il d’autre dans ce cas?
- De l’argent. Nous avons le plus petit budget de Super League (ndlr : environ 6 millions de francs).
Nous ne pouvons pas nous permettre de nous offrir un joueur comme Serey Die qui gagne 50’000 francs par mois à Sion. A Neuchâtel ils paient certains joueurs 2 millions par année. Il est impossible qu’un bon joueur pose ses valises à Lausanne. Nous faisons vraiment du mieux que nous pouvons avec les moyens que nous avons à disposition.