[Lausanne-sports] une mort annoncée?

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Football: Thierry Cotting intronisé

Thierry Cotting (44 ans) a été intrônisé entraîneur du FC Lausanne-Sport, actuellement à la lutte pour le maintien en Challenge League. L'ex-coach d'Etoile Carouge a paraphé un contrat à durée indéterminée avec le club vaudois.

"Lausanne a un grand passé et représente quelque chose de fort pour le football romand, je suis très honoré d'être ici, le challenge est intéressant", a confié le nouvel homme fort de la Pontaise. Le premier objectif de Cotting sera "de sauver le club au cours des 6 prochains mois qui seront difficiles, ensuite on pourra travailler sur le long terme si les résultats suivent".

Le coach, réputé excellent formateur, avait refusé une première approche vaudoise en juin dernier. "L'avenir du 'LS' était alors flou et Etoile Carouge traversait une période délicate", a-t-il avoué. Avant de se réjouir "de l'outil de travail extraordinaire" dont il va pouvoir bénéficier sur les rives du Léman. "On compte sur lui pour miser sur les jeunes, qui représentent un gros investissement pour le club", a quant à lui indiqué Jean-François Collet.

Le président du FC Lausanne-Sport est également revenu sur le 1er tour difficile vécu par la phalange lausannoise. "Il y a eu rupture entre 'Bertine' (ndlr: Umberto Barberis) et les joueurs après la défaite contre Gossau (0-2 en 8e de finale de la Coupe de Suisse Swisscom)", a-t-il dit. Avant de justifier le choix de Thierry Cotting, qui "correspond aux valeurs du club. On croit au long terme et à la continuité, c'est pour cela qu'on lui a proposé un contrat à durée indéterminée."

(ats / 18 décembre 2007 13:18)
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Les lendemains d'hier du Lausanne-Sport

FOOTBALL. Proche de la Super League il y a deux ans, le FC LS risque aujourd'hui la descente en 1re Ligue. Pourtant, le moral des troupes reste bon, et le président Jean-François Collet préfère parler d'espoir que de gueule de bois.

Fred Hirzel, Mercredi 19 mars 2008

La bise s'est levée, les frimas s'annoncent de retour. Il fait zéro degré sur les hauts de Lausanne en cette fin d'après-midi de mardi. Mois de mars normal aux Plaines-du-Loup, dans ce bon vieux stade de la Pontaise. Les joueurs, eux, n'ont pas rangé leur moral au congélateur. Même si le FC Lausanne-Sport, après 23 rondes de Challenge League - il en reste 11 - se situe «au sommet» de la zone relégation, en compagnie de Chiasso, Locarno et Cham. Même si le FC LS s'apprête à disputer deux matches vraiment couperets: ce soir à Delémont (2 points d'avance sur les Vaudois au classement), et samedi à domicile contre Locarno. Deux parties au terme desquelles, si rien ne sera définitif, une tendance se dessinera. Vers l'abîme ou le soleil.

Sous le regard de Pierre-André Schürmann, dernier coach d'un LS qui a gagné quelque chose (la Coupe de Suisse 1999), aujourd'hui responsable national de la sélection des M21, l'entraînement se veut décontracté, voire franchement rigolard durant l'exercice technique de la passe à 10. «Je mets 20 balles dans la caisse du club si on en réussit 20 de suite», lance une voix.

Le mentor Thierry Cotting en personne - qui a remplacé Umberto Barberis à l'intersaison - apostrophe Schürmann joyeusement: «Schüschü, viens admirer le billard de la Pontaise et ses colimaçons!»

Quand arrive le moment du travail physique, l'explosivité au démarrage, on n'entend plus personne rire. Et puis, la tension sous-jacente se libère lors du traditionnel mini-match, sous la forme d'une passe d'armes verbale entre l'ancien Léonard Thurre et un jeune coéquipier qui lui a manqué de respect. Cotting, imperturbable: «Saine agressivité, c'est bon signe.» La preuve, au moins, qu'il subsiste de l'orgueil au sein du groupe.

Thierry Cotting... Fribourgeois de souche ayant accompli toutes ses classes, footballistiques et autres, à Carouge/GE, maintenant chargé de sauver la peau du plus prestigieux club vaudois (7 titres de champion, 9 Coupes de Suisse). Le fan lambda bleu et blanc se dit que, pour l'avoir engagé, tous les feux doivent être au rouge du côté de l'état-major! Par-delà la boutade, la réalité semble très différente.

Le président Jean-François Collet, patron de la société sportive Grand Chelem Management à Morges/VD, admet, certes, que l'atmosphère était assez plombée au premier tour entre l'équipe et Barberis, «remercié» en fin d'année. Sans se défausser sur l'ex-coach, il reconnaît aussi que les dirigeants, lui le premier, «sont peut-être trop gentils, trop bons types avec les joueurs». Et de poser ensuite le doigt sur la difficulté de ce début de second tour, face à des clubs de tête de classement (Vaduz, Bellinzone) ou qui se reprennent méchamment (Chiasso, Schaffhouse). «En plus, on n'est pas bons à l'extérieur, ça n'aide guère.»

Oups! Le boss se rattrape prestement: «Avec Thierry Cotting, la qualité du jeu collectif s'est améliorée, et surtout le groupe vit beaucoup mieux. Je suis persuadé que ça va payer sur le moyen et long terme.» Vu la situation actuelle, il vaudrait mieux que le terme soit moyen plutôt que long, si l'on ose se permettre.

Le discours de Jean-François Collet se fait plus grave, plus profond. «Le problème ne se résume pas à l'entraîneur, quel qu'il soit. La vérité, c'est que rien ne se passe bien depuis deux ans. Après sa mise en faillite [4 juin 2003] et sa descente en 2e ligue interrégionale, le club a grandi trop vite avec ses deux promotions successives et sa presque accession à la Super League en 2006 déjà [les expérimentés Chapuisat, Isabella, Bugnard, Comisetti appartenaient encore au contingent]. Les responsables d'alors ont tout misé sur l'aspect sportif sans se préoccuper des infrastructures nécessaires, excepté le centre de formation. Au niveau administratif, quand je suis arrivé en juillet 2007, c'était le néant. Pas de contrats, rien, juste des trucs à la bonne franquette.»

«Et que dire de la gestion? J'ai dû commencer par combler un trou de 750000 francs afin de remettre le club à flot. Ça fait cher les investissements à fonds perdus. Cette saison, LS Vaud Foot SA [la société qui chapeaute le FC LS] perdra 300000 francs, déficit consécutif aux renforts transférés durant le mercato d'hiver. En 2008/2009, j'espère qu'on sera table.»

Supposons que ce futur exercice se déroule sur le minuscule théâtre de la 1re Ligue... «Il y a une année, le LS allait vivre une seconde faillite. Il était beaucoup plus en danger qu'à ce jour. Cela dit, une relégation constituerait un contretemps très fâcheux dans la reconstruction du club, mais pas sa mort. On continuera quoi qu'il arrive, je m'y engage personnellement devant vous.»

Un projet qui devrait souffrir d'une telle issue serait le fameux plan Métamorphose adopté par la municipalité lausannoise. Lequel plan prévoit notamment un nouveau stade de 15000 places assises et couvertes au bord du lac. Au cas où le FC LS «descendait», cette métamorphose pourrait n'être que celle des cloportes.

[Le Temps 2008]
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Accord Lausanne-Sport - Campus Pelé suspendu

Lausanne-Sport et son partenaire Sport Investments SCA (Sicar), responsable du Campus Pelé, se sont mis d'accord sur la suspension pour deux ans de leur partenariat. Celui-ci reprendra le 1er janvier 2011. Dans le cadre de ce partenariat, signé en décembre 2006 et valable dix ans, trois joueurs brésiliens avaient été prêtés par le club brésilien de Paulista pour cette saison au Lausanne-Sport. Ceux-ci sont d'ores et déjà rentrés au Brésil.

(L'Express, l'Impartial /si, 30 janvier 2009)
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