[Joueur] Ilyas Chouaref #9

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Confucius
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[Joueur] Ilyas Chouaref #9

Message par Confucius »

Article sur la révélation de ce mercato dans le NF de ce vendredi. On y apprend notamment que c’est grâce à Gelson que Chouaref a été recruté par Sion. Son parcours est à la fois atypique et intéressant.


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Trilu
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Re: [Joueur] Ilyas Chouaref #9

Message par Trilu »

C’est un peu notre Bouderbala moderne !
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Sensei
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Re: [Joueur] Ilyas Chouaref #9

Message par Sensei »

Confucius a écrit : 07.10.2022 00:24 Article sur la révélation de ce mercato dans le NF de ce vendredi. On y apprend notamment que c’est grâce à Gelson que Chouaref a été recruté par Sion. Son parcours est à la fois atypique et intéressant.
Comme certain ne traine pas au bistrot et ne sont pas abonnés si quelqu'un peut mettre l'article ce serait cool... O:-)
merci
je lui ai mis quatre-cinq claques et un coup de pied aux fesses. Je ne dis pas qu’il faut baffer des types, je dis juste que c’est la solution que j’ai trouvée à ce moment. C’était une réaction un peu trop «valaisanne» [C. Constantin]
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epiney_9
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Re: [Joueur] Ilyas Chouaref #9

Message par epiney_9 »

Ilyas Chouaref, la pépite du FC Sion et sa famille complètement foot

L’ancien joueur de Châteauroux, l’une des révélations du début de saison en Super League, s’appuie sur un soutien familial indéfectible pour s’imposer chez les professionnels.

La Super League découvre le talent d’Ilyas Chouaref. Titulaire depuis trois journées sous le maillot du FC Sion, il confirme en compétition le potentiel qui avait incité Gelson Fernandes, vice-président du club valaisan durant le dernier exercice, à miser sur un joueur de National, la troisième division française. Le pari se révélait d’autant plus périlleux que ses statistiques de jeu se limitaient à six apparitions à ce niveau de jeu lors du dernier exercice avec Châteauroux. Elles ne recensaient aucune rencontre dans son intégralité en première équipe.

Dans les petits papiers de Gelson Fernandes
Une dispute contractuelle avait incité les dirigeants de La Berrichonne à écarter l’un des éléments les plus performants du groupe la saison précédente en Ligue 2. Le prometteur animateur de couloir avait décliné une prolongation de son contrat. «Je préfère ne pas évoquer cette situation par rapport au club qui m’a formé et qui m’a donné ma chance chez les professionnels», contre le joueur. «La possibilité de se retrouver dans une impasse existait. Mon agent et moi étions convaincus que j’avais un avenir dans le foot. Nous avons rencontré Gelson, qui l’avait contacté, en Valais durant le mois de janvier.»

Le nom du Castelroussin s’inscrivait dans les petits papiers du Valaisan depuis un match face à Toulouse en mai 2020. «Son approche m’a tout de suite plu. Le projet de Sion était attractif.» L’accord se conclut rapidement. Le joueur aborde la préparation estivale de sa nouvelle équipe avec un important déficit de compétition.

Il hérite du surnom flatteur de «Zizou» pour ses qualités de dribble et sa capacité de percussion. Elles ne lui épargnent pas un début de championnat sur le banc. «Je n’ai pas douté parce que je sentais la confiance de l’entraîneur. Il me parlait, il me donnait des conseils.»

Ilyas Chouaref a appris à gérer les doutes sur son talent. «Personne n’aurait misé une pièce sur lui lorsqu’il avait douze ans», révélait Armindo Ferreira, directeur du centre de formation de Châteauroux et soutien apprécié durant sa formation dans La Nouvelle République en octobre 2019.

Le gamin s’est accroché. Il a travaillé fort pour atteindre un statut similaire à celui de Saïf et Hamza, ses frères aînés également formés au club. «Ils ont été les exemples à suivre pour moi», explique-t-il. «Réussir dans le foot a été notre objectif dès l’enfance. Nous partions à l’école avec le ballon sous le bras. Dès qu’un moment se présentait, nous filions sur le terrain synthétique proche de la maison. Parfois même, quand nous étions censés être ailleurs. Je ne voulais que ça. Aucune autre discipline n’a jamais compté pour moi.» A 22 ans, il les fêtera le 12 décembre, il espère franchir un palier supplémentaire sous le maillot sédunois.

Une arrivée en France sans papiers
S’il n’a pas hésité à faire l’école buissonnière, il ne le regrette pas. «Maman nous a toujours soutenus. Elle nous a dit de foncer.» L’appui maternel joue un rôle vital dans sa progression. Il assure d’abord une base solide aux frangins lorsqu’ils s’établissent avec elle dans le Berri en provenance des Pays-Bas, sans papiers de séjour et sans aucune connaissance du français. Elle se démène afin de permettre aux enfants de vivre leur rêve. Malgré des moyens modestes, elle leur offre les équipements nécessaires et les amène aux séances d’entraînement.

Maman console le cadet lorsqu’il souffre de la comparaison avec ses frères constamment répétée par ses instructeurs successifs. Elle apprécie aujourd’hui la réussite de ses enfants. «Elle m’a accompagnée et s’est installée avec moi en Valais. Je suis très famille. Nous sommes en contact permanents avec Hamza, qui joue à Auxerre en Ligue 1, et Saïf. Nous débriefons nos matchs respectifs.»

Il possède trois nationalités
Les aînés l’ont félicité et conseillé avant sa première titularisation contre le FC Bâle le 3 septembre. «Ils m’ont dit de rester bien relâché.» A l’intérieur du groupe sédunois, inspiré par le jeu de Karim Benzema et admirateur de Cristiano Ronaldo, il n’est pas dépaysé. Il partage la chambre avec Denis-Will Poha lors des déplacements. Le milieu de terrain a aussi fait sa formation en France, tout comme Dimitri Cavaré, Nathanaël Saintini ou Alexandre Nsakala.

Au bénéfice de trois nationalités, française, algérienne et marocaine, le joueur du FC Sion avoue une préférence pour le Maroc. Il en a porté le maillot en sélection nationale des jeunes et il s’y rendait pour les vacances d’été.
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