soubalt a écrit :Je ne comprends pas la volonté des décideurs de supprimer le "ventre mou". Les talents se révèlent souvent au sein de ces équipes. Lutter en permanence pour la survie ou pour l'Europe ne permet pas aux clubs de se développer sereinement.
Pourquoi veut-on à tout prix des équipes professionnelles en LNA? le professionnalisme doit aller de paire avec l'évolution d'un club. Avoir 3 ou 4 clubs semi professionnels ne me choquerait pas et ne serait pas systématiquement synonyme de relégation.
Nous avons 3 ligues professionnelles ou semi professionnelles en Suisse. On réduit à 2 ligues : (10+10+16)/2 = 18. 2 relégués et 1 barragiste Et elle est belle...
Ce qui ferait en LNA pour la saison prochaine, au vu des classements actuels:
Bâle, YB, Sion, Lucerne, St-Gall, Lugano, Thoune, Lausanne, GC, Vaduz, Zurich, Xamax, Servette, Aarau, Le Mont, Wil, Schaffouse, Chiasso.
En Ligue B seraient :
Wohlen, Winterthour + 1re ligue promotion - Bâle, Sion et Zurich U21.
Le problème est que les clubs ont peur pour les rentrées financières. Mais faire un championnat à 8 est un non-sens et saoulerait rapidement les spectateurs. D'ailleurs est-ce qu'une enquête a été faite auprès de ceux-ci pour savoir ce qui leur conviendrait? La formule Rumo est un non-sens sportif.
Le fait que Bâle domine le championnat n'est pas du au mode de ce dernier, mais bien au fait qu'ils ont 3x le budget du 2ème de LNA. A moins d'inverser le classement à Noël et d'exiger un arbitrage correct, il en sera ainsi pendant longtemps encore, peu importe la formule choisie.
Se calquer sur les championnats voisins est certainement une bonne chose sportivement. Economiquement, on est tellement à la rue, que ce n'est pas possible de le faire.
Ma foi, je suis assez d'accord avec cette analyse ! Un championnat à 18 équipes permettrait à ceux qui naviguent dans le ventre mou de se concentrer une période sur la reconstruction d'une équipe, de donner la chance à des jeunes. On l'a vu souvent auparavant, une génération qui cartonne quelques saisons, puis quelques transferts et on reconstruit. Aujourd'hui cela ne semble plus possible avec le risque permanent de passer de potentiel européen à relégué. Cela donnerait aussi l'envie à certains joueurs qui fond du banc en SuperLeague aujourd'hui de rejoindre pour une saison ou plus un autre club de Superleague dudit ventre mou (aujourd'hui, ils ne supportent pas l'idée de descendre d'un échelon au risque d'être oublié). C'est aussi grâce à un championnat de Supeleague élargi que pourront émerger des talents aujourd'hui confinés au banc...
Malheureusement, l'aspect financier peut tout changer. Constantin l'a dit souvent, être européen ou mourir ! Mais c'est peut-être un mauvais calcul car il est possible qu'un budget moindre permettrait à un club de survivre dans un championnat à 18 et de faire des coups de temps en temps.
Quant à l'intérêt pour le titre, oui, ce sera difficile toujours et comme dans les autres championnats, c'est bien souvent les mêmes qui se partagent les titres.
Juventus, Bayern, PSG, Barça et Real... à quelques petites exceptions prêts, on retrouve toujours les mêmes mais pour le Chievo Vérone, c'est sympa de jouer la Juve 4 fois par années et il y a des joueurs qui passent d'une équipe à l'autre, ce qui signifient qu'ils progressent.
Mais oui, l'argent, toujours l'argent à court terme

« Les jambes permettent aux hommes de marcher et aux femmes de faire leur chemin. »
de Alphonse Allais