gex750 a écrit :
D'ailleurs qui a contribuer à l'élection de Oskar ? En tout cas pas moi....
Pas toi peut-être, mais 1 électeur sur 2 en 2013. Donc moi.
Marat' a écrit :
Je vais paraitre utopique mais je vois assez les 5 du premiers tours finir dans le même ordre. Et tant pis si pour une fois deux conseillers d'état sont de gauche. On a bien vécu 150 ans avec les mêmes qui nous gouvernaient, avec des élections à 6 candidats etc.. Vu que les 4 premiers semblent bien parti pour être élu, il reste plus qu'à choisir entre un agitateur jouant au clown, un inexpérimenté qui était peu convaincant en débat et un ancien président du conseil national possédant ses réseaux et son influence. Perso, j'ai fait mon choix.
100% d'avis! Mais compliqué de faire la part des choses pour tout le monde... Quand on est Rouge, on fait peur, on est un méchant ou un communiste. Surtout en Valais. L'expérience, les réseaux, certains s'en contre foutent. Alors que c'est précisément les qualités recherchées pour faire un bon conseiller d'Etat. C'est clair que si tu mets un peu de tempérament et un soupçon de charisme en plus, ça donne du relief... Et pour les socialo-allergiques épidermiques, Rossini est quand même assez modéré. Il sait d'où il vient, sait se servir d'un flingue (étrange pour un socialiste
) et a une belle paire de rognons pour défendre la LAT ou la LEX WEBER dans ce Pays où rien que de prononcer ce mot te fait passer pour un collabo. Alors que finalement, hormis l'argument économique (moi, Bagnard, ne vais plus pouvoir vendre mon sol à Mc O'Connelly pour 4'000.-/m2), la préservation de notre canton est un atout. Faut aller se promener dans le Val d'Hérens (ou ailleurs) et voir les merveilles que font les plus investis en rénovant des granges historiques, en habitant un patrimoine bâti déjà existant... Mais c'est sur que ça demande plus d'investissement que de brader le sol prêté par nos anciens en se plaignant ensuite de ne plus pouvoir vivre dans la région qui nous à vu grandir parce que "c'est beaucoup trop cher"...
En cela je pense qu'il est qqun de déterminé et qu'il ne suit pas le sens du vent mais voit à long terme, ce qui est une bonne chose pour nous.
Favre je connais moins. Il a tout de même une sensibilité humaine et écologique intéressante, en plus de son côté purement libéral.
gex750 a écrit :A part ça je vois pas où serait les réserves de voix de Rossini ! Pourrais-tu m'éclairer ?
Je pense aussi tout comme toi que ses voix vont plutôt s'étioler, dans le meilleur des cas rester sur le statu quo. La couleur fait peur... Mieux vaut voter un quasi inconnu inexpérimenté (avec tout le respect que je porte à Favre, je l'ai inscris dans mon 5 précédant) mais de "droite" plutôt qu'un "communiste" pro LAT.
Red&White a écrit :Ce serait quand même bien dommage de se passer d'un Rossini qui semble le plus compétent et le plus intègre du lot (et je suis pourtant pas habitué à voter PS)
Dommage effectivement, surtout qu'il connaît certainement très bien Darbellay pour l'avoir côtoyé durant toute sa carrière fédérale, Schmidt un peu aussi. Ce serait un gouvernement intéressant d'un point de vue collégialité. ça nous changerait de l'austérité de la dernière équipe en place...
nufc a écrit :
Le plus arriviste aussi et compétent seulement au niveau universitaire...
Quand tu vois le projet de la liste "ensemble à droite", je ne pense pas que Rossini soit le plus arriviste... Le podium est déjà complet pour ce coup-ci!
Le seul point négatif c'est la non-entente avec EWK au niveau stratégie liée au parti. Et finalement je remarque que cette "non stratégie" à payé. Alors calculé ou non, anticipé ou non, on ne le saura jamais. Mais son obstination a pour l'instant été favorable pour lui et son parti et ne sera pas défavorable pour son parti au second tour. Ses risques n'engagent que lui. Ne venez pas me dire qu'il peut servir Freysinger. C'est faux: ceux qui ne veulent vraiment plus de Freysinger reporteront le nom de Favre sur leur liste à la place de Rossini.
Et on parle toujours de l'exode des cerveaux. On va pas se plaindre lorsqu'un Docteur universitaire compétent revient au Pays, qui plus est pour le servir dignement.
J'ai bien aimé la position du PCS au sujet des deux papys du gouvernement: au fond, rien n'empêche l'un(e) de ces deux-là de quitter son poste à mi-mandat et d'ouvrir à nouveau la proportionnalité partisane.
Dommage qu'EWK "grippe" le fonctionnement de cette proportionnalité. Au fond, en foot on dirait clairement qu'elle se la joue perso, qu'elle ne sait pas lâcher la balle au bon moment.
En politique valaisanne, on fait l'inverse. On lui trouve la qualité d'être une femme et de représenter la minorité linguistique. Joli catenaccio... même envers les coéquipiers. Ils sont peut-être meilleurs qu'elle et sont forcés de chauffer le banc. Pourquoi se priver de revendiquer une place de titulaire?