C'est reparti! Ce dimanche à 14h30, l'ES Malley de Gabet Chapuisat recevra le FC Sion de Christian Constantin au stade du Bois-Gentil à Lausanne. En jeu, une place en 1/4 de finale de la Coupe Suisse !
Y à t il des personnes qui font le déplacement en train? Si oui, ça pourrait être sympa de tous prendre le même train et monter sur bois-gentil toute une équipe. Avec un petit apéro évidemment...
Tuomainen a écrit :Y à t il des personnes qui font le déplacement en train? Si oui, ça pourrait être sympa de tous prendre le même train et monter sur bois-gentil toute une équipe. Avec un petit apéro évidemment...
C'est une excellente idée!!!
Perso pas de train mais je vous rejoins volontiers à la gare... ya assez de bistrot par la gare (faites moi confiance...) puis petit bus jusque chez Gabet...
«On ne baissera pas les yeux»
par Julien Caloz
Les ultras valaisans ont réaffirmé leur position avant le match de Coupe explosif, dimanche, à Malley.
La fermeture du très coloré Gradin Nord du Stade de Tourbillon, à Sion, a suscité la colère des fans valaisans. (Photo: eric lafargue)
Info-Box
Gabet tacle Constantin
«Si je peux lui faire un croche-pied dans les règles de l’art,
je ne vais pas me gêner!» Le coach de Malley, Gabet Chapuisat, peaufine déjà l’accueil qu’il réserve au patron du FC Sion. Remercié en février 2007 après quatre mois de désaccord avec le Totomat (5 matches, 4 points) et l’entrepreneur valaisan, l’ancien coach de Tourbillon s’attend à «un rendez-vous spécial dimanche, forcément». «Il ne va pas se laisser bouffer, on le sait», prévoit Constantin.
«On ne va pas s’en prendre physiquement à Christian Constantin, mais si on le croise, c’est clair, on ne baissera pas les yeux.» Rassemblés pour «faire le point sur la conduite à suivre lors des prochaines sorties», la communauté ultra du FC Sion et son porte-parole, Yannis Kamerzin, ont maintenu leur mouvement de grève jeudi, trois jours après la fermeture du Gradin Nord. «Nous ne manifesterons aucun soutien à l’équipe jusqu’à Noël.»
Face à Malley dimanche, en huitièmes de finale de la Coupe de Suisse, les supporters valaisans «boiront des bières au bord du terrain, tout simplement», fait savoir Yannis Kamerzin. «Notre contestation ne vise en aucun cas les joueurs. Nous ne protestons absolument pas contre le manque de résultats du club, mais contre l’image de président-dictateur que véhicule Christian Constantin à travers tout le pays.»
En banlieue lausannoise ce week-end, «une vingtaine d’agents de sécurité, mandatés spécialement pour le rendez-vous, encadreront les supporters sédunois», prévient Didier Mann, directeur sportif de l’ES Malley. «La télévision sera aussi sur place, donc si ça dégénère, tout sera enregistré.»
A l’aube d’un week-end périlleux, Christian Constantin n’est «pas du tout inquiet». «Les ultras du club peuvent faire ce qu’ils veulent, aujourd’hui, les sondages me donnent raison», maintient le coach valaisan.
oups, excuse Stomp, j'avais pas vu ta correspondance. Mais pas de soucis pour moi. C'est égal. C'est clair que plus vite on arrive plus on pourra boire!
L’équipe de Chapuisat attend avec impatience et envie le FC Sion du président et entraîneur Constantin, à l’occasion d’un 8e de finale de la Coupe suisse, dimanche au Bois-Gentil (14h30).
Gabet Chapuisat (à dr.) et le manager sportif Didier Mann comptent bien trouver les mots pour transcender leur équipe. «Le public lausannois ne sera pas déçu», promet l’entraîneur malleysan.
L’ES Malley qui reçoit le FC Sion, voilà sûrement l’occasion de sortir le Bois-Gentil de sa torpeur. Dimanche, à l’occasion d’un huitième de finale de la Coupe suisse prometteur, les Stelliens entendent faire valoir leur sens de l’hospitalité. Au sens large du terme. Autrement dit dans l’enceinte de leur vieux stade, où différentes animations sont prévues, mais aussi et surtout sur la pelouse, où les joueurs de Gabet Chapuisat rêvent de faire trébucher ceux d’un certain Christian Constantin, président-entraîneur qui n’a pas son pareil pour défrayer la chronique. «Je lance un appel au public lausannois, dit Gabet Chapuisat. Qu’il vienne en nombre, il ne sera pas déçu. Que ce soit au niveau de l’engagement ou de l’état d’esprit, Malley sera au rendez-vous!»
LE SOUVENIR DE 1985 Les deux clubs se sont déjà rencontrés en Coupe. C’était le 22 septembre 1985, au Bois-Gentil, devant 1600 spectateurs. Sion avait difficilement éliminé son adversaire de 1re ligue. Un but de Cina, à trois minutes du terme des prolongations, avait permis aux Valaisans de Pittier, Piffaretti, Débonnaire et autre Brigger de s’imposer 4-3. «Une défaite comme une victoire», avait alors titré 24 heures, louant ainsi les mérites de Malley. «Pour moi et plusieurs de mes coéquipiers, ce match avait été un déclencheur. On était rentré dedans sans complexe, avec l’envie de s’arracher sur tous les duels, d’en faire plus et d’élever ainsi notre niveau, se souvient Didier Mann, actuel manager de l’ES Malley, alors auteur du 3-3 (114e minute). Nos joueurs sont capables d’en faire de même…»
MALLEY AUJOURD’HUI «Depuis que l’équipe connaît le nom de son adversaire, elle a perdu un peu de son jeu et de sa concentration», constate Chapuisat. Conséquence: quatre nuls consécutifs en championnat. «Mais c’est excusable, estime le coach. Pour des joueurs de cette catégorie, ce genre de matches représente un événement. Bien sûr, si la formation de Super League tourne à la pleine capacité de ses moyens, il nous faudra pas mal de circonstances favorables pour passer. En jouant dix fois contre Sion – 15 millions de budget contre…
300 000 francs –, on risque d’être éliminé neuf fois; reste le dixième match, peut-être celui de dimanche!»
LE MATCH «On ne va pas jouer en fonction de l’adversaire, mais avec nos qualités, celles d’une équipe tournée vers l’offensive», assure Gabet Chapuisat. En quinze journées de championnat, Malley a inscrit la bagatelle de 39 buts, soit 2,6 par match. Des 48 équipes de première ligue en Suisse, seule celle des M21 du FC Bâle a fait mieux. «Dimanche, il faudra éviter les erreurs derrière et se montrer capables de mettre la vitesse supérieure. L’équipe a suffisamment de talent pour le faire. J’espère surtout que les joueurs sauront se montrer irrespectueux, dans le bons sens du terme. Et ça, c’est mon travail».
GABET ET CONSTANTIN «Je ne fais aucune fixation sur Christian Constantin, assure Chapuisat. Je ne nourris pas de ressentiment. J’ai eu mon épisode au FC Sion (ndlr: fin 2006 - début 2007). Et comme pour beaucoup d’entraîneurs, sans surprise, il fut court (rire). Cela dit, si on arrive à lui faire passer une mauvaise semaine, on ne s’en privera pas. Pour les Valaisans, il s’agit d’un match très important, car ils doivent sauver leur saison avec la Coupe. Il y a de la valeur individuelle dans cette équipe, mais elle change souvent, car ses entraîneurs cherchent la solution collective sans jamais la trouver.»
PRIME DE QUALIFICATION En cas de défaite, l’ES Malley percevra 15 000 francs de l’ASF (75 000 francs sont versés au perdant d’un quart de finale), qui s’ajouteraient à l’entier de la recette du match. En cas de qualification, les dirigeants stelliens ont prévu une prime de 2000 francs pour chaque joueur.
QUATRE FOIS EN FINALE Joueur, Gabet Chapuisat s’est hissé à trois reprises en finale de la Coupe suisse, toujours avec le LS: en 1967 (le fameux match interrompu en guise de protestation), 1981 (victoire contre Zurich, 4-3 ap) et enfin 1984 (défaite contre Servette, 1-0 ap). Comme entraîneur, il a dû se contenter d’une victoire avec les «espoirs» du LS, en 1988, face à Grasshopper.
LE SOUCI DE LA MÉTÉO «Notre seul souci, c’est la météo!» Davantage que les arguments techniques de l’adversaire, l’entraîneur stellien redoute les caprices du ciel. La neige, annoncée jusqu’en plaine, ces prochaines heures, pourrait en effet mettre en danger la rencontre. «Je suis comme le vigneron qui a peur de la grêle», remarque Didier Mann, mi-amusé mi-inquiet. Il en profite pour remercier la ville de Lausanne, prête à faire l’effort nécessaire si les flocons s’invitaient avec trop d’insistance…
Le Matin :
L'entraîneur de l'ES Malley attend le club de ses ex-équipe et employeur avec des idées de surprises plein la tête. Installé derrière son express déca, il jette un oeil par la fenêtre. «Ça aurait été bien de jouer aec un temps pareil.»
A trois jours de la venue du FC Sion au Bois-Gentil, dans le cadre des huitièmes de finale de la Coupe de Suisse, l'entraîneur de Malley est inquiet, peste contre une météo bien pessimiste. «On a installé une tribune de 720 places, le club a tout mis en oeuvre afin que cette fête soit une réussite. En plus, la pelouse est nickel. Ce serait dommage», lâche-t-il en renouvelant sa consommation. «La caféine m'empêcherait plus de dormir que la rencontre de dimanche.» Le ton est donné, Gabet pur sucre.
rêve exaucé
Malley - Sion, c'est aussi un duel Chapuisat - Constantin, bien que l'intéressé botte immédiatement le parallèle en corner: «Il ne faut pas tout mélanger. C'est un match de Coupe, dont nous sommes le Petit Poucet, qui tentera de tendre au grand un croche-patte d'un genre différent de ceux qui se pratiquent parfois à l'entrée des vestiaires du SC Kriens.» Et une pique, une, à l'endroit de son ex-employeur, auquel il avoue «ne pas en vouloir plus que ça». «Il ne m'a pas laissé le temps de faire grand-chose. C'était un pari un peu fou à relever, mais nous avons été une vingtaine dans ce cas, ces derniers temps.»
Il demeure que le tirage au sort a comblé au moins autant le club lausannois que son entraîneur. «Pour nous, tirer Bâle ou Sion, c'était le rêve. Il a été exaucé.»
Mais, lors du tirage, l'entraîneur s'appelait encore Ulli Stielike. «Les décisions farfelues de Constantin ne font pas l'unanimité, même dans son canton; mais nous, ça nous fait de la pub pour le match. On espère juste que les fans valaisans n'iront pas jusqu'à boycotter ce rendez-vous.»
«C'est un malin»
Gabet Chapuisat connaissait le Constantin président, il va découvrir le Christian entraîneur. «Vous savez, cette situation ne m'étonne pas beaucoup. Je pense qu'il y a longtemps qu'il pensait à cette possibilité. Seulement, c'est un malin. Il n'allait pas reprendre l'équipe avant d'affronter Zurich, Bâle et GC. Il l'a fait avant trois rencontres apparemment plus aisées, Bellinzone, Vaduz et Malley», estime celui qui reste persuadé qu'un bon coup est jouable. «La recette d'une sensation est simple. Il faut qu'on joue à 150% de nos capacités et que Sion fasse preuve de suffisance. Ce qu'il y a de sûr, c'est qu'on ne va pas avoir peur. On va tous miser sur nos qualités.»
Bien parti en championnat de première ligue, Malley a par la suite marqué le pas: «On a bénéficié d'un taux de réussite au-dessus de la moyenne et, depuis le tirage au sort, on n'a plus perdu, mais aligné quatre matches nuls en cinq matches. C'est un phénomène courant. Inconsciemment, quand on a un match pareil en ligne de mire, il y a une baisse de régime.» Pour mieux rebondir ?
puisque le sujet fermeture de gradin nord a été fermé je poste ici ou il y a l actu de la semaine... Je viens de constater que les secteurs sud et nord sont en ventes sur ticketcorner.com CC aurait-il changé de décision ???
Tourbillonator a écrit :Mais comme dit CC avec des SI on met Paris en bouteille...
et une dernière pour le week-end...
Comme c'est le caractère des grands esprits de faire entendre en peu de paroles beaucoup de choses, les petits esprits au contraire ont le don de beaucoup parler et de ne rien dire.
vue d'ici, pas de neige sur Vevey-Montreux, je pense que Lausanne n'est donc pas non plus enneigée... J'ai essayé de chercher une webcam sur Malley, mais il n'y en a pas, et toujours aucun communiqué, comme toi j'en déduis que ça a toujours lieu.
J'habite à Lausanne, mais à hauteur de la gare (donc je sais pas l'état exact à l'altitude de la Pontaise). Il y a eu très peu de précipitations hier et le temps est pour l'heure sec de chez sec. Le soleil pointe même le bout de ses rayons . En toute logique, je pense que le match a lieu. A toute !
Moins d'ambition, plus de passion !
supp_séd a écrit :Il n'y a qu'ici que l'on croit que le manque de savoir vivre est un impératif économique.