Pendant ce temps là à Yverdon
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Pendant ce temps là à Yverdon
Pendant que se jouait le derby contre Sion à Lausanne sous les yeux de Presque 10'000 spectateurs, match sympa, suspense, engagement, ambiance, bref tout ce qui faut pour un beau match de foot (sauf la bière), un peu plus au nord du canton se jouait devant 15'000 spectateurs euh… 1'500, un derby entre les 2 plus prestigieuses équipes de Suisse avec d’un côté le grand FC Schaffouse, maintes fois champion de Suisse entre 1859 et 1931 (juste avant Lausanne) et le grand Yverdon Sports, qui, comme c’est écrit sur ses maillots, joue un football champagne à faire pâlir d’envie le FC Barcelone. Du reste, Ronaldinho adorerait signer à Yverdon mais le président Cornu, légende vivante du football au même titre que Beckenbauer (en tout cas aussi con) lui préfère Biscotte parce que ça fait mieux avec les flûtes de champagne. Résultat de ce match de gala ? 0-4. Pour Yverdon ? non. Pour Schaffouse qui, après ce succès de prestige, peut logiquement viser la victoire finale en Champion’s League la saison prochaine. On ne bat pas Yverdon comme ça !
Bref… 4 buts par match hier soir. Logique respectée d’un bout à l’autre du canton de Vaud pour ces 2 matches dont on se demandait lequel était de Super League et lequel de Challenge League. Avec un peu de chance, la saison prochaine… les ligues seront inversées… :o)
Bref… 4 buts par match hier soir. Logique respectée d’un bout à l’autre du canton de Vaud pour ces 2 matches dont on se demandait lequel était de Super League et lequel de Challenge League. Avec un peu de chance, la saison prochaine… les ligues seront inversées… :o)
Un p'tit verre, ça va. 3 p'tits verres, ça va ça va ça va.
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Re: Pendant ce temps là à Yverdon
Et t'as perdu ton temps pour écrire çaDa Hopkins a écrit :Pendant que se jouait le derby contre Sion à Lausanne sous les yeux de Presque 10'000 spectateurs, match sympa, suspense, engagement, ambiance, bref tout ce qui faut pour un beau match de foot (sauf la bière), un peu plus au nord du canton se jouait devant 15'000 spectateurs euh… 1'500, un derby entre les 2 plus prestigieuses équipes de Suisse avec d’un côté le grand FC Schaffouse, maintes fois champion de Suisse entre 1859 et 1931 (juste avant Lausanne) et le grand Yverdon Sports, qui, comme c’est écrit sur ses maillots, joue un football champagne à faire pâlir d’envie le FC Barcelone. Du reste, Ronaldinho adorerait signer à Yverdon mais le président Cornu, légende vivante du football au même titre que Beckenbauer (en tout cas aussi con) lui préfère Biscotte parce que ça fait mieux avec les flûtes de champagne. Résultat de ce match de gala ? 0-4. Pour Yverdon ? non. Pour Schaffouse qui, après ce succès de prestige, peut logiquement viser la victoire finale en Champion’s League la saison prochaine. On ne bat pas Yverdon comme ça !
Bref… 4 buts par match hier soir. Logique respectée d’un bout à l’autre du canton de Vaud pour ces 2 matches dont on se demandait lequel était de Super League et lequel de Challenge League. Avec un peu de chance, la saison prochaine… les ligues seront inversées… :o)

Pendant ce temps-là, chez Edmond Isoz
On peut bien se foutre de la gueule de Yverdon et des autres seconds couteaux de Super League... il n'empêche que pour le moment c'est Sion qui végète en Challenge League. Il ne suffit pas d'avoir un gros budget, 10 000 spectateurs à chaque match et un stade qui ressemble à un stade pour évoluer à sa place. Yverdon comme Schaffhouse représente aussi le foot Suisse et si ce n'est pas beau à voir c'est bon de se le rappeler. Tant que le système challenge League/Super League n'évoluera pas, on sera condamné à se taper des matchs misérables à 1500 gulus transis de froid au fond d'un champ de patates. Le système Suisse est catastrophique, la nullité provinciale même.
On peut bien se foutre de la gueule de Yverdon et des autres seconds couteaux de Super League... il n'empêche que pour le moment c'est Sion qui végète en Challenge League. Il ne suffit pas d'avoir un gros budget, 10 000 spectateurs à chaque match et un stade qui ressemble à un stade pour évoluer à sa place. Yverdon comme Schaffhouse représente aussi le foot Suisse et si ce n'est pas beau à voir c'est bon de se le rappeler. Tant que le système challenge League/Super League n'évoluera pas, on sera condamné à se taper des matchs misérables à 1500 gulus transis de froid au fond d'un champ de patates. Le système Suisse est catastrophique, la nullité provinciale même.
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C'est justement ce qui fait la beauté du sport, non? Les honneurs se gagnent sur le terrain, pas dans les bureaux...Latino a écrit :Tant que le système challenge League/Super League n'évoluera pas, on sera condamné à se taper des matchs misérables à 1500 gulus transis de froid au fond d'un champ de patates. Le système Suisse est catastrophique, la nullité provinciale même.
Si pour toi l'évolution est à l'image du système américain, je crois qu'il vaudrait pour une fois mieux ne pas être à la page...
Le problème est le suivant: avec seulement 10 équipes, les clubs de banlieue prennent beaucoup trop d'importance... Ils donnent une fausse image du football suisse d'élite, alors que des clubs beaucoup plus représentatifs ( comme Sion, Lausanne et Lucerne...) se voient contraints de végéter dans les bas fonds du football suisse! Tout ça à cause d'une formule stupide qui privilègie le critère financier au critère sportif...
Je suis entièrement d'accord avec toi. En revanche, si l'on compare notre petit pays de footeux avec un autre petits pays de footeux comme la Belgique, un juste milieux s'impose selon moi. Evidemment je ne préconise pas des systèmes à l'Américaine comme en rêve les clubs friqués de Suisse et d'ailleurs (G14).supp_séd a écrit :C'est justement ce qui fait la beauté du sport, non? Les honneurs se gagnent sur le terrain, pas dans les bureaux...Latino a écrit :Tant que le système challenge League/Super League n'évoluera pas, on sera condamné à se taper des matchs misérables à 1500 gulus transis de froid au fond d'un champ de patates. Le système Suisse est catastrophique, la nullité provinciale même.
Si pour toi l'évolution est à l'image du système américain, je crois qu'il vaudrait pour une fois mieux ne pas être à la page...
Le problème est le suivant: avec seulement 10 équipes, les clubs de banlieue prennent beaucoup trop d'importance... Ils donnent une fausse image du football suisse d'élite, alors que des clubs beaucoup plus représentatifs ( comme Sion, Lausanne et Lucerne...) se voient contraints de végéter dans les bas fonds du football suisse! Tout ça à cause d'une formule stupide qui privilègie le critère financier au critère sportif...
Ouais --> elle est bien là, la réponse à ce total décalageLatino a écrit :Pendant ce temps-là, chez Edmond Isoz


cf également -->http://www.fcsion4ever.com/forum/viewto ... 9largie%2A
zorgg a écrit : Allemagne 18 équipes
Angleterre 20 équipes
Belgique 18 équipes
Danemark 12 équipes
Espagne 20 équipes
Grèce 16 équipes
Pays-Bas 18 équipes
Portugal 18 équipes
Rép. Tchèque 16 équipes
Turquie 18 équipes
Suisse 10 équipes
les saisons passent et le malaise demeure

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Dans ce cas là, on est d'accord!Latino a écrit :
Je suis entièrement d'accord avec toi. En revanche, si l'on compare notre petit pays de footeux avec un autre petits pays de footeux comme la Belgique, un juste milieux s'impose selon moi. Evidemment je ne préconise pas des systèmes à l'Américaine comme en rêve les clubs friqués de Suisse et d'ailleurs (G14).

Mais un minimum de 12 équipes s'impose! Personnellement, je regrette vivement les tours de promotion/relégation, riches en suspense et bien plus pimentés que le système actuel...

+1supp_séd a écrit :Mais un minimum de 12 équipes s'impose! Personnellement, je regrette vivement les tours de promotion/relégation, riches en suspense et bien plus pimentés que le système actuel...
Par contre, pour le 5ème du tour de qualification de LNB (= 1er du tour final), il n'y avait guère de suspense!
La vie est comme un pénis : simple, décontractée, détendue et reposante. Ce sont les femmes qui la rendent dur. (Confusius)
Yverdon gagne deja 2-0 devant xamax !!
Xamax se retrouve bien mal barré (c'est le cas de le dire) En cas de relegation, faudra pas que l'ami Bernasconi (a ne pas confondre avec celui de Milan) vienne se plaindre, lui qui a dis qu'une Sl a 10 lui convenais très bien.... Faudra voir quand il n'y sera plus, ca lui plais toujours autant (j'en doute) !
Xamax se retrouve bien mal barré (c'est le cas de le dire) En cas de relegation, faudra pas que l'ami Bernasconi (a ne pas confondre avec celui de Milan) vienne se plaindre, lui qui a dis qu'une Sl a 10 lui convenais très bien.... Faudra voir quand il n'y sera plus, ca lui plais toujours autant (j'en doute) !
le milanais est Berlusconi.hola a écrit :Yverdon gagne deja 2-0 devant xamax !!
Xamax se retrouve bien mal barré (c'est le cas de le dire) En cas de relegation, faudra pas que l'ami Bernasconi (a ne pas confondre avec celui de Milan) vienne se plaindre, lui qui a dis qu'une Sl a 10 lui convenais très bien.... Faudra voir quand il n'y sera plus, ca lui plais toujours autant (j'en doute) !
masi c'est vrai que si Xamax est relégué, il va s'en mordre les doigts!
La vie est comme un pénis : simple, décontractée, détendue et reposante. Ce sont les femmes qui la rendent dur. (Confusius)
Juste un détail, Xamax n'a jamais été favorable à une LNA à 10 clubs. C'est même le seul club de l'élite qui a toujours été favorable à une LNA étendue (cf : votes pour le mode de championnat).hola a écrit :Yverdon gagne deja 2-0 devant xamax !!
Xamax se retrouve bien mal barré (c'est le cas de le dire) En cas de relegation, faudra pas que l'ami Bernasconi (a ne pas confondre avec celui de Milan) vienne se plaindre, lui qui a dis qu'une Sl a 10 lui convenais très bien.... Faudra voir quand il n'y sera plus, ca lui plais toujours autant (j'en doute) !

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Morinini-Blazevic, l'apologie du «hourra football»
SUPER LEAGUE. Face à Xamax, Yverdon a remporté le match qu'il fallait (2-1). Mais où était passée la patte de deux coaches pourtant typés à souhait?
Le Temps
Fred Hirzel, Yverdon
Lundi 3 avril 2006
En regardant ce bien nommé derby des mal classés romands de Super League, on songeait à celui des ténors de Challenge League, mercredi à la Pontaise. Quelle est, au fond, la différence majeure entre Yverdon et Neuchâtel Xamax d'une part, Lausanne et Sion de l'autre? Simplement le fait que les deux premiers cités n'ont pas connu des affres financières aussi profondes que les seconds. Ce qui leur permet de se maintenir (jusqu'à quand?) parmi l'élite du football suisse.
Parce que, s'agissant du jeu pur, il paraît évident que l'on pourrait inverser les rôles sans qu'il y ait maldonne. Le rythme du match d'hier par rapport à celui de la semaine passée? Inférieur. La science de l'occupation du terrain et le volume collectif? Inférieurs. La justesse des passes, l'imagination dans les schémas offensifs? Inférieurs. La technique d'ensemble? Inférieure. Les spectateurs? 4100 contre 9800. N'en jetons plus.
Le seul domaine où Nord-Vaudois et Neuchâtelois se sont montrés «supérieurs» à leurs homologues de la défunte ligue B émarge au nombre de fautes commises: 20 en première période - ça se calma par la suite - soit une moyenne de presque une toutes les deux minutes. Un match finement découpé au hachoir, en quelque sorte. Tout cela sous l'œil attendri de l'arbitre M. Rutz, appelé à diriger la finale de la Coupe, et qui oublia un penalty décisif en faveur de Xamax - accrochage du capitaine yverdonnois Christophe Jaquet sur Maraninchi - avec la sérénité du distrait laissant sa clé de contact à l'intérieur de la voiture après l'avoir fermée.
Néanmoins, Yverdon-Sport et NE Xamax, chacun fort de sa légion étrangère de troisième zone, nous auront donné une leçon à méditer: comment pratiquer le genre de foot propre à décourager le supporter le mieux disposé. En jargon, on appelle cela le «hourra football». Lequel repose sur un principe de base aussi simple qu'édifiant: se débarrasser du ballon, ressenti comme une patate chaude, à peine l'avoir touché. Pour mener à bien cette tactique élaborée, il faut éviter de contrôler le cuir, de lever la tête histoire de voir le jeu, et surtout de tenter une relance intelligente. Ça part directement dans le paquet adverse, ça revient de la même façon, etc... En prime, une quantité effarante de dégagements en chandelle («up and under»), qu'un amateur de rugby eût dignement appréciés.
Les trois goals? Ratages défensifs, cafouillages en pagaille, mêlées, avec un petit lutin opportuniste qui en profita (Biscotte à la 33e, Gomes à la 37e, Coly à la 48e). De la belle ouvrage, vraiment. Dictée par cette peur viscérale de la défaite qui obstrue le cerveau et/ou les verres de contact.
Le plus étonnant, dans ce foutoir, c'est que l'on n'a pas reconnu la patte de deux entraîneurs pourtant typés à souhait. D'abord le Tessinois d'Yverdon, Roberto Morinini, 55 ans, apôtre du «catenaccio» (cadenas) et de la verticalité, dépeint tel un personnage hermétique, un «intellectuel glacial», et une carrière biseautée de Chênois à Angers, en passant par Monthey, Locarno, Lugano, Sion, Servette.
«Il joue avec le frein à main, redouble de prudence», analysait notre confrère Jacques Ducret, la «bible»du foot helvétique, dans nos colonnes du 31 octobre 2005. «A Servette, qui visait le titre (ndlr: on remonte à 2002-2003), sa méthode a été un échec total. Mais son engagement par le club du Nord vaudois me semble judicieux, dans la mesure où il apporte une certaine discipline, un système rigoureux, approprié pour ce petit club en position de challenger. A Yverdon, personne ne peut lui reprocher de jouer prudent.»
Peut-être, mais encore faut-il, pour que ce style s'avère efficace, une arrière-garde granitique, un filtre épais au milieu du terrain, un buteur de contre-attaque aguerri. Yverdon-Sport ne possède rien de tout cela. Cependant, si l'on en croit le classement, les préceptes de Morinini fonctionnent peu ou prou. A l'énergie. L'équipe tiendra-t-elle jusqu'au bout?
Et puis, le Croato-Suisse de Xamax, Miroslav Blazevic, 69 ans, auréolé d'une troisième place au Mondial 98 avec la sélection de Croatie. L'homme des coups de poker insensés. Au Lausanne-Sport (1980), il aligne le gardien Eric Burgener centre-avant contre Servette, avec deux buts à son actif, mais aussi sept encaissés par son remplaçant Guy Buren. A Grasshopper, il commence par virer Roger Wehrli - alors capitaine de la Nati - de l'entraînement, place ensuite Raimondo Ponte, authentique No 10, en position de libero! Et ça marche.
De lui, ce général dans l'armée croate - feu le président Franjo Tudjman comptait parmi ses proches - on attend tout et n'importe quoi. Mais hier, hormis un sursaut d'orgueil insufflé à ses troupes durant la pause, «Miro» n'a rien essayé de bluffant. Du béton défensif fissuré, deux kamikazes esseulés aux avant-postes, aucune étincelle de folie, celle qui fait se lever l'observateur de saisissement.
Après l'amère défaite, dans les soubassements du Stade municipal, le regard du cocker triste, le général Blazevic devait se dire qu'il n'a plus de soldats assez valeureux en vue de mitonner ses fameuses opérations commandos. Les temps changent.
SUPER LEAGUE. Face à Xamax, Yverdon a remporté le match qu'il fallait (2-1). Mais où était passée la patte de deux coaches pourtant typés à souhait?
Le Temps
Fred Hirzel, Yverdon
Lundi 3 avril 2006
En regardant ce bien nommé derby des mal classés romands de Super League, on songeait à celui des ténors de Challenge League, mercredi à la Pontaise. Quelle est, au fond, la différence majeure entre Yverdon et Neuchâtel Xamax d'une part, Lausanne et Sion de l'autre? Simplement le fait que les deux premiers cités n'ont pas connu des affres financières aussi profondes que les seconds. Ce qui leur permet de se maintenir (jusqu'à quand?) parmi l'élite du football suisse.
Parce que, s'agissant du jeu pur, il paraît évident que l'on pourrait inverser les rôles sans qu'il y ait maldonne. Le rythme du match d'hier par rapport à celui de la semaine passée? Inférieur. La science de l'occupation du terrain et le volume collectif? Inférieurs. La justesse des passes, l'imagination dans les schémas offensifs? Inférieurs. La technique d'ensemble? Inférieure. Les spectateurs? 4100 contre 9800. N'en jetons plus.
Le seul domaine où Nord-Vaudois et Neuchâtelois se sont montrés «supérieurs» à leurs homologues de la défunte ligue B émarge au nombre de fautes commises: 20 en première période - ça se calma par la suite - soit une moyenne de presque une toutes les deux minutes. Un match finement découpé au hachoir, en quelque sorte. Tout cela sous l'œil attendri de l'arbitre M. Rutz, appelé à diriger la finale de la Coupe, et qui oublia un penalty décisif en faveur de Xamax - accrochage du capitaine yverdonnois Christophe Jaquet sur Maraninchi - avec la sérénité du distrait laissant sa clé de contact à l'intérieur de la voiture après l'avoir fermée.
Néanmoins, Yverdon-Sport et NE Xamax, chacun fort de sa légion étrangère de troisième zone, nous auront donné une leçon à méditer: comment pratiquer le genre de foot propre à décourager le supporter le mieux disposé. En jargon, on appelle cela le «hourra football». Lequel repose sur un principe de base aussi simple qu'édifiant: se débarrasser du ballon, ressenti comme une patate chaude, à peine l'avoir touché. Pour mener à bien cette tactique élaborée, il faut éviter de contrôler le cuir, de lever la tête histoire de voir le jeu, et surtout de tenter une relance intelligente. Ça part directement dans le paquet adverse, ça revient de la même façon, etc... En prime, une quantité effarante de dégagements en chandelle («up and under»), qu'un amateur de rugby eût dignement appréciés.
Les trois goals? Ratages défensifs, cafouillages en pagaille, mêlées, avec un petit lutin opportuniste qui en profita (Biscotte à la 33e, Gomes à la 37e, Coly à la 48e). De la belle ouvrage, vraiment. Dictée par cette peur viscérale de la défaite qui obstrue le cerveau et/ou les verres de contact.
Le plus étonnant, dans ce foutoir, c'est que l'on n'a pas reconnu la patte de deux entraîneurs pourtant typés à souhait. D'abord le Tessinois d'Yverdon, Roberto Morinini, 55 ans, apôtre du «catenaccio» (cadenas) et de la verticalité, dépeint tel un personnage hermétique, un «intellectuel glacial», et une carrière biseautée de Chênois à Angers, en passant par Monthey, Locarno, Lugano, Sion, Servette.
«Il joue avec le frein à main, redouble de prudence», analysait notre confrère Jacques Ducret, la «bible»du foot helvétique, dans nos colonnes du 31 octobre 2005. «A Servette, qui visait le titre (ndlr: on remonte à 2002-2003), sa méthode a été un échec total. Mais son engagement par le club du Nord vaudois me semble judicieux, dans la mesure où il apporte une certaine discipline, un système rigoureux, approprié pour ce petit club en position de challenger. A Yverdon, personne ne peut lui reprocher de jouer prudent.»
Peut-être, mais encore faut-il, pour que ce style s'avère efficace, une arrière-garde granitique, un filtre épais au milieu du terrain, un buteur de contre-attaque aguerri. Yverdon-Sport ne possède rien de tout cela. Cependant, si l'on en croit le classement, les préceptes de Morinini fonctionnent peu ou prou. A l'énergie. L'équipe tiendra-t-elle jusqu'au bout?
Et puis, le Croato-Suisse de Xamax, Miroslav Blazevic, 69 ans, auréolé d'une troisième place au Mondial 98 avec la sélection de Croatie. L'homme des coups de poker insensés. Au Lausanne-Sport (1980), il aligne le gardien Eric Burgener centre-avant contre Servette, avec deux buts à son actif, mais aussi sept encaissés par son remplaçant Guy Buren. A Grasshopper, il commence par virer Roger Wehrli - alors capitaine de la Nati - de l'entraînement, place ensuite Raimondo Ponte, authentique No 10, en position de libero! Et ça marche.
De lui, ce général dans l'armée croate - feu le président Franjo Tudjman comptait parmi ses proches - on attend tout et n'importe quoi. Mais hier, hormis un sursaut d'orgueil insufflé à ses troupes durant la pause, «Miro» n'a rien essayé de bluffant. Du béton défensif fissuré, deux kamikazes esseulés aux avant-postes, aucune étincelle de folie, celle qui fait se lever l'observateur de saisissement.
Après l'amère défaite, dans les soubassements du Stade municipal, le regard du cocker triste, le général Blazevic devait se dire qu'il n'a plus de soldats assez valeureux en vue de mitonner ses fameuses opérations commandos. Les temps changent.
"Comment se fait-il que personne ne me comprenne et que tout le monde m'aime"? Albert Einstein
Yverdon aussi SeV...SeV a écrit : Juste un détail, Xamax n'a jamais été favorable à une LNA à 10 clubs. C'est même le seul club de l'élite qui a toujours été favorable à une LNA étendue (cf : votes pour le mode de championnat).
Le top serait une super league à 14
2 derniers autimatiquement relégué
et une Challenge league à 14 et les 2 premiers automatiquement promu
et qu'on arrête de voir une relégation comme la fin du monde

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J'ai bien mis et autres !...Info a écrit :C'est compréhensible vus les montants faramineux de droits TV en Suisse, pff...hola a écrit :Haaa, merci pour l'info
![]()
c'etait uniquement vu la ressemblense phonétique que j'ai mis ca
Il preferent etre 10 car les droits télé et autre se partage entre les équipes. Se partager a 10 c'est mieux qu'a 14 pour eux... A court termes peux etre mais pas sur la longeur....
Et celle-là: plus d'équipes => plus de lieux différents d'exposition pour les sponsors => plus de sponsors intéressés et plus d'argent donnés par les sponsors.
Franchement, les droits TV vont surtout aux équipes dont les matches passent à la TV, ce qui concerne 4 équipes : YB, GC, FCB & FCZ. Les autres ne doivent pas toucher grand chose.
Avoir un bon chasseur de sponsors rapporte bien plus que les droits TV.
C'est pas avec des calculs simplistes de paresseux que le foot suisse va avancer.
Demande a Cornu si il verrai d'un bon oeil l'arrivée de Lausanne en Sl...
Plus de club romand n'est surment pas égal a plus de sponsor, surtout si tu t'appel yverdon ou xamax (sans dénigré personne) et que tu est en concurence avec des Sion, Lausanne, Servette !
Bernasconi a déclaré tout recemment que la Sl a 10 lui convenais tres bien et qui ni avais aucune raison d'en changer !!SeV a écrit :Juste un détail, Xamax n'a jamais été favorable à une LNA à 10 clubs. C'est même le seul club de l'élite qui a toujours été favorable à une LNA étendue (cf : votes pour le mode de championnat).hola a écrit :Yverdon gagne deja 2-0 devant xamax !!
Xamax se retrouve bien mal barré (c'est le cas de le dire) En cas de relegation, faudra pas que l'ami Bernasconi (a ne pas confondre avec celui de Milan) vienne se plaindre, lui qui a dis qu'une Sl a 10 lui convenais très bien.... Faudra voir quand il n'y sera plus, ca lui plais toujours autant (j'en doute) !
Maintenant je sais pas si lors du vote il etait président ??....
C’est un autre débat, mais j’abonde dans ton sens, 14 serait le minimum à mon avis.pied du jura a écrit : ..
Yverdon aussi SeV...
Le top serait une super league à 14
..
Si la LNA est plus intéressante, jouer 4 fois par saison contre Schaffhouse, ou Saint-Gall est modérément excitant. De plus, même un match contre GC qui était jadis une affiche perd de sa saveur à force de le voir joué 4 fois par saison (voire 5 si coupe).BIANCONERO a écrit :Si c'est la fin du monde... Tu te plais toi en Challenge Ligue...??? Moi pas des masses....![]()
La ligue A manque de latins (Tessin ou Romands) et le foot romand est fortement prétérité par ses instantes dirigeantes. Bref, 10 ce n'est pas assez !
De mémoire Xamax a toujours été défavorable à une élite réduite. Xamax n’oublie pas d’où il vient.hola a écrit :SeV a écrit :hola a écrit :
Bernasconi a déclaré tout recemment que la Sl a 10 lui convenais tres bien et qui ni avais aucune raison d'en changer !!
Maintenant je sais pas si lors du vote il etait président ??....
Ceci écrit, je serais curieux que tu me retrouves ces propos.

- BIANCONERO
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...
Entre la SL et CL, 28 équipe, une SL à 16 (32matchs), avec les 4 derniers automatiquement relegué me parait une bonne solution, on se retrouve avec un CL à 12, on rajoute 4 de 1ère Ligue ...
Faudrait aussi arreter avec les barrages, car ca gache la beauté d'une promotion. Par exemple, Sion cravache toute l'année en CL, décroche la 2ème place, et va se casser la geule sur le relegué de SL ... c'est quoi ce bordel .... on est promu / relegué, un point c'est tout .....
C'est comme en Hockey. Bienne se casse le cul a gagné la LNB, et faut encore affronter le plus minable des clubs de LNA ... sympa de se casser les couilles pendant toute la saison ...
Bref, le championnat suisse actuellement, c'est de la m****, rien de plus inintéressant ...
Faudrait aussi arreter avec les barrages, car ca gache la beauté d'une promotion. Par exemple, Sion cravache toute l'année en CL, décroche la 2ème place, et va se casser la geule sur le relegué de SL ... c'est quoi ce bordel .... on est promu / relegué, un point c'est tout .....
C'est comme en Hockey. Bienne se casse le cul a gagné la LNB, et faut encore affronter le plus minable des clubs de LNA ... sympa de se casser les couilles pendant toute la saison ...
Bref, le championnat suisse actuellement, c'est de la m****, rien de plus inintéressant ...

Re: ...
Tout à fait d'acc avec toi. Il était beau le temps des 8 équipes se battant pour la promotion/rélégation à la fin du premier tour. Je trouvais ce système beaucoup plus juste. A noter tout de même qu'une équipe comme Vaduz, si elle était montée la saison passée, serait maintenant au fin fond de la SL avec 6 misérables points (2 victoires contre YverdonAnthoine a écrit :Entre la SL et CL, 28 équipe, une SL à 16 (32matchs), avec les 4 derniers automatiquement relegué me parait une bonne solution, on se retrouve avec un CL à 12, on rajoute 4 de 1ère Ligue ...
Faudrait aussi arreter avec les barrages, car ca gache la beauté d'une promotion. Par exemple, Sion cravache toute l'année en CL, décroche la 2ème place, et va se casser la geule sur le relegué de SL ... c'est quoi ce bordel .... on est promu / relegué, un point c'est tout .....
C'est comme en Hockey. Bienne se casse le cul a gagné la LNB, et faut encore affronter le plus minable des clubs de LNA ... sympa de se casser les couilles pendant toute la saison ...
Bref, le championnat suisse actuellement, c'est de la m****, rien de plus inintéressant ...

...c'est tout.