Les stades ont malheureusement souvent été le théâtre de graves catastrophes. Les mouvements de foule, les bousculades, les altercations, la vétusté des équipements sont presque à chaque fois en cause. Résultat, dans ces endroits dédiés au jeu, des drames humains, des blessés, des morts.
1902, à Glasgow (Royaume-Uni), un match de football oppose l'Écosse à l'Angleterre au stade d'Ibrox. Une heure avant le début de la rencontre, 70 000 spectateurs sont déjà présents. Beaucoup trop pour la charpente de bois, qui s'effondre. Bilan : 25 morts, 400 blessés.
Le ? mars 1946, à Bolton (Royaume-Uni), un match de Cup entre les Bolton Wanderers et Stroke City est l'occasion d'une bousculade à Burnden Park. Bilan : 33 morts.
Le 23 mai 1965, à Lima (Pérou), pendant une rencontre Pérou - Argentine comptant pour les qualifications aux J.O. de 1968, un but égalisateur est refusé au Pérou, déclenchant une émeute dans les tribunes de l'Estadio Nacional. Un incendie est déclenché lors de celle-ci. Bilan : 318 morts, plus de 1 000 blessés.
Le 17 septembre 1967, à Kayseri (Turquie), un but contesté déclenche des échauffourées au stade Atatürk entre les supporters de Kayseri et de Sivas. Bilan : 40 morts (dont 27 à coups de couteau) et 600 blessés.
Le 23 juin 1968, à Buenos Aires (Argentine), lors du derby River Plate - Boca Juniors, au Monumental, les supporters de River allument des feux de joie. Le public croyant à un incendie, il se rue vers les sorties. L'une d'entre elle est bloquée par les tourniquets d'entrée, dans la panique de nombreuses personnes sont piétinées ou étouffées. Bilan : 74 morts, 150 blessés.
Le 25 juin 1969, à Kirikkale (Turquie), des bagarres avec coups de feu éclatent au stade de la ville. Bilan : 10 morts, 102 blessés.
Le 25 décembre 1969, à Bukavu (Zaïre), le président Mobutu entre dans le stade de la ville avant tout le monde pour que sa sécurité soit assurée. Les portes s'ouvrent ensuite, la foule s'engouffre brutalement. Bilan : 27 morts, 52 blessés.
Le 2 janvier 1971, à Glasgow (Royaume-Uni), lors du derby Celtic-Rangers, au stade d'Ibrox, un but qui permet aux Rangers d'égaliser à la dernière minute provoque une ruée des supporters ravis vers la sortie. Au milieu de l'escalier 13, des supporters (dont certains étaient sortis avant le but et tentent de regagner l'enceinte) trébuchent dans la bousculade sans que la foule ne s'arrête. Bilan : 66 morts, 108 blessés.
Le 17 février 1974, au Caire (Égypte), au stade Zamalek d'une capacité de 40 000 personnes, 80 000 supporters viennent assister au match de l'équipe de la capitale contre le Dukla de Prague. Une grille s'effondre sous la pression de la foule. Bilan : 48 morts, 47 blessés.
Le 8 février 1981, au Pirée (Grèce), l'Olympiakos bat l'AEK Athènes lors du derby sur le score écrasant de 6-0, au stade Georgios Karaïskaki. Les supporters se précipitent vers la sortie pour fêter la victoire, mais les portes de l'entrée n°7 restent fermées. De nombreuses personnes sont étouffées ou piétinées. Bilan : 21 morts, 10 blessés.
Le 20 octobre 1982, à Moscou (URSS), au stade Luzhniki, une demi-finale de coupe de l'UEFA est l'occasion d'une bousculade. Bilan : 340 morts.
Le 11 mai 1985, à Bradford (Royaume-Uni), lors du match de troisième division anglaise entre Bradford City et Lincoln, un incendie éclate dans les tribunes du stade de Hillsborough. Bilan : 53 morts, 18 disparus, 200 blessés.
Le 29 mai 1985, à Bruxelles (Belgique), avant le coup d'envoi de la finale de C1 au stade du Heysel, entre la Juventus et Liverpool, des supporters anglais poursuivent des supporters de Turin dans les tribunes. Ceux-ci reculent. Dans la bousculade, certains sont étouffés, puis un mur cède. La finale est tout de même jouée sans que les joueurs et le reste du public ne soient informés du drame, officiellement pour éviter une nouvelle bousculade à la sortie. Bilan : 39 morts (31 Italiens, 4 Belges, 2 Français, 1 Anglais, 1 non identifié), 600 blessés. Les clubs anglais sont tous suspendus de compétitions européennes par l'UEFA le 20 juin suivant.
Le 12 mars 1988, à Katmandou (Népal), un orage de grêle provoque une panique dans les tribunes du stade national, la foule se précipité vers les sorties qui sont fermées. Bilan : 72 morts, 27 blessés.
Le 21 mai 1988, à Londres (Royaume-Uni), au stade de Wembley, des échauffourées éclatent à l'occasion du match de football Angleterre-Écosse. Bilan : 1 mort, 90 blessés.
Le 15 avril 1989, à Sheffield (Royaume-Uni), la foule est mal canalisée à l'entrée des tribunes de Liverpool, opposé à Nottingham Forest en demi-finale de coupe, d'où une bousculade pendant laquelle une barrière cède. Bilan : 96 morts, 200 blessés.
Le 29 septembre 1989, à Amsterdam (Pays-Bas), au stade olympique (?) deux bombes explosent. Bilan : 19 blessés.
En 1991, à Johannesburg (Afrique du sud), un match amical entre les Kaizer Chiefs et les Orlando Pirates à Ellis Park est l'occasion d'une bousculade. Bilan : 41 morts.
Le 16 mars 1992, au Yémen, des violences entre supporters éclatent d'abord à Sanaa puis le lendemain à Aden. Bilan : 2 morts, 20 blessés, les autorités suspendent le championnat national.
Le 5 mai 1992, à Bastia (France), une tribune provisoire mal installée au stade Furiani s'effondre à l'entame de la demi-finale de coupe de France entre Bastia et Marseille. Bilan : 17 morts, plus de 2 000 blessés.
Le 16 juin 1996, à Lusaka (Zambie), une bousculade se forme à la sortie du stade de l'Indépendance après le match de football entre la Zambie et le Soudan, comptant pour les éliminatoires de la coupe du monde 1998. Bilan : 9 morts, 52 blessés.
Le 16 octobre 1996, à Guatemala City (Guatemala), les tribunes du stade Matéo Flores sont pleines 45 minutes avant le coup d'envoi du match de football Guatemala - Costa Rica, comptant pour les éliminatoires de la coupe du monde 1998. Des milliers de spectateurs munis de tickets continuent de se bousculer à l'entrée des tribunes. Bilan : 84 morts, environ 200 blessés. Le match est reporté.
Le 9 juillet 2000, à Harare (Zimbabwe), un match de football entre le Zimbabwe et l'Afrique du sud comptant pour les éliminatoires de la coupe du monde 2002 est l'occasion d'incidents entre supporters et forces de l'ordre. S'ensuit une bousculade au National Sports Stadium et des accès de panique alors que les portes sont closes. Bilan : 13 morts, plusieurs dizaines de blessés.
Le 11 avril 2001, à Johannesburg (Afrique du sud), lors du match de football au sommet entre les Kaizer Chiefs et les Orlando Pirates, à Ellis Park (60 000 places) , le stade est plein et les autorités refusent de laisser entrer environ 15 000 personnes dont beaucoup munies de tickets. Une bousculade éclate alors, et 33 minutes après le début du match, une barrière cède et la foule s'engouffre. De nombreux supporters sont étouffés ou piétinés. Bilan : 43 morts, plus de 150 blessés.
Le 29 avril 2001, à Lubumbashi (RD Congo), au stade municipal, des incidents entre supporters éclatent, suivis d'une bousculade. Bilan : 10 morts, 51 blessés.
Le 6 mai 2001, à Sari (Iran), une tribune temporaire s'effondre au stade. Bilan : 18 morts, 287 blessés.
Le 6 mai 2001, à Abidjan (Côte d'Ivoire), un match de championnat est l'occasion d'incidents entre supporters au stade Houphouët-Boigny (?). Bilan : 1 mort, 39 blessés.
Le ? mai 2001, à Split (Croatie), des incidents entre supporters éclatent pendant un match de football au stade Poljud. Bilan : 130 blessés.
Le 9 mai 2001, à Accra (Ghana), les excès de la police face à la foule de l'Accra Sports Stadium provoquent une panique et une bousculade. Bilan : 126 morts.
Le 25 mars 2005, à Téhéran (Iran), après le match Iran-Japon comptant pour les éliminatoires du Mondial 2006, au stade Azadi (plus de 100 000 personnes) , une bousculade a pour conséquence le piétinement de nombreux spectateurs. Bilan : 5 morts, 40 blessés. Un sixième décès est uniquement dû à un malaise cardiaque.
Catastrophes
- alex
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Catastrophes
"Who needs Mounrinho? We've got our physio"
Impressionnant!
Merci pour ce petit rappel historique.
T'en as oublié un:
22 mai 2005, Yverdon (Suisse): Yverdon-Sports gagne face à Vaduz et est promu en 1ère division. Le (seul) fan d'Yverdon n'y croit pas et avale sa saucisse de travers. Bilan: 1 mort.
Merci pour ce petit rappel historique.
T'en as oublié un:
22 mai 2005, Yverdon (Suisse): Yverdon-Sports gagne face à Vaduz et est promu en 1ère division. Le (seul) fan d'Yverdon n'y croit pas et avale sa saucisse de travers. Bilan: 1 mort.
..Les jeux videos n'affectent pas les enfants. Si Pac Man avait eu des effets secondaires sur nous, nous serions tous en train de courir dans une pièce sombre en gobant des cachets tout en écoutant de la musique répétitive...
Ben moua, la saucisse de travers du supporter yverdonnois --->>>xtm a écrit :ça seré cool pour la première partie de ta catastrophe par contre l'histoire de la saucisse on peut s'en passé :---)
j'en redemande [-( [-X [-o< 8-[
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Re: Catastrophes
Royaume-Uni: le rapport sur les 96 morts de Hillsborough accable la police
LE NOUVEL OBSERVATEUR
12-09-2012
Un rapport publié mercredi, 23 ans après la tragique bousculade qui avait fait 96 morts parmi les fans de Liverpool au stade de Hillsborough, a accablé la police et entraîné des excuses publiques du Premier ministre David Cameron et plusieurs demandes de réouverture de l'enquête. (c) Afp
Un rapport publié mercredi, 23 ans après la tragique bousculade qui avait fait 96 morts parmi les fans de Liverpool au stade de Hillsborough, a accablé la police et entraîné des excuses publiques du Premier ministre David Cameron et plusieurs demandes de réouverture de l'enquête.
Une commission indépendante, mise en place en 2009 pour le 20ème anniversaire du drame, a publié mercredi quelque 450.000 pages de documents inédits, et des conclusions que M. Cameron a résumées comme le constat "d'une double injustice".
D'une part, une multitude de "fautes" ayant conduit au décès des victimes, d'autre part, la tentative des policiers de faire croire à la responsabilité des supporteurs
Le pire du rapport, pour les familles, est sans doute d'apprendre que 41 personnes étaient peut-être encore en vie après 15h15 ce 15 avril 1989, heure à laquelle les autorités avaient déterminé qu'il n'y avait plus rien à faire pour les victimes.
"Au nom du gouvernement, et du pays tout entier, je veux dire que je suis profondément désolé", a déclaré M. Cameron.
Ce 15 avril 1989, les victimes étaient venues de Liverpool à Sheffield pour encourager leur équipe qui jouait en demi-finale de la FA Cup contre Nottingham Forest.
Mais à cause de travaux sur la route, des centaines de personnes étaient encore massées à l'extérieur de la porte de Leppings Lane, tribune qui leur avait été réservée, à quelques minutes du début du match, et n'entraient qu'au compte-gouttes par un tourniquet.
La police avait alors ouvert une porte, sans donner de consigne, laissant s'engouffrer une masse de supporteurs qui s'étaient alors précipités vers un tunnel débouchant sur deux loges déjà quasi-pleines, créant la bousculade meurtrière.
Tourniquets "inadaptés", capacité de la zone de Leppings Lane "sur-estimée", M. Cameron a relevé des erreurs d'autant plus inexcusables qu'il y avait eu une bousculade exactement au même endroit l'année précédente. "Les leçons n'avaient pas été tirées", a-t-il lancé. La suite est du même ordre : plan catastrophe "pas entièrement mis en place", tentatives des secours "retardées par des erreurs de direction et de coordination".
Ainsi la police n'avait laissé passer qu'une seule ambulance sur 44 qui s'étaient rapidement présentées sur les lieux.
Circonstance aggravante, la police a ensuite décrit les spectateurs comme "violents" ou "ivres", parvenant à faire accréditer cette thèse par certains organes de presse, comme le tabloïde "The Sun" qui avait répété cette version sous le titre "La Vérité".
Le rédacteur en chef du Sun en poste à l'époque, Kelvin MacKenzie, a d'ailleurs également présenté ses excuses mercredi à la population de Liverpool pour cette couverture.
En réalité, rien ne démontre "d'exceptionnels niveaux d'ivresse, d'absence de billet d'entrée ou de violence" parmi ces supporteurs, ou qu'ils ont pillé les morts et les mourants, a dit M. Cameron.
Les policiers, de surcroît, ont ensuite amendé 164 procès-verbaux pour se donner un meilleur rôle.
Cette publication et ces excuses, auxquelles s'est joint le chef du parti travailliste Ed Miliband, ont déclenché immédiatement des demandes de réouverture de l'enquête. Celle de 1990 avait conclu qu'il n'y avait pas assez de preuves pour lancer les poursuites.
L'Attorney général, ministre qui conseille juridiquement le gouvernement mais est indépendant, doit décider d'une telle demande à la justice. Pour sa part, M. Cameron a considéré que "ce rapport soulève des questions essentielles qui doivent être examinées".
Sheila Coleman, membre d'un groupe de soutien aux victimes, a "salué" la déclaration de M. Cameron, qui prouve que "les gens de Liverpool ont dit la vérité depuis des années". Elle a appelé à l'annulation des premières conclusions.
Le club de Sheffield avait lui-même présenté ses excuses aux familles mercredi matin.
LE NOUVEL OBSERVATEUR
12-09-2012
Un rapport publié mercredi, 23 ans après la tragique bousculade qui avait fait 96 morts parmi les fans de Liverpool au stade de Hillsborough, a accablé la police et entraîné des excuses publiques du Premier ministre David Cameron et plusieurs demandes de réouverture de l'enquête. (c) Afp
Un rapport publié mercredi, 23 ans après la tragique bousculade qui avait fait 96 morts parmi les fans de Liverpool au stade de Hillsborough, a accablé la police et entraîné des excuses publiques du Premier ministre David Cameron et plusieurs demandes de réouverture de l'enquête.
Une commission indépendante, mise en place en 2009 pour le 20ème anniversaire du drame, a publié mercredi quelque 450.000 pages de documents inédits, et des conclusions que M. Cameron a résumées comme le constat "d'une double injustice".
D'une part, une multitude de "fautes" ayant conduit au décès des victimes, d'autre part, la tentative des policiers de faire croire à la responsabilité des supporteurs
Le pire du rapport, pour les familles, est sans doute d'apprendre que 41 personnes étaient peut-être encore en vie après 15h15 ce 15 avril 1989, heure à laquelle les autorités avaient déterminé qu'il n'y avait plus rien à faire pour les victimes.
"Au nom du gouvernement, et du pays tout entier, je veux dire que je suis profondément désolé", a déclaré M. Cameron.
Ce 15 avril 1989, les victimes étaient venues de Liverpool à Sheffield pour encourager leur équipe qui jouait en demi-finale de la FA Cup contre Nottingham Forest.
Mais à cause de travaux sur la route, des centaines de personnes étaient encore massées à l'extérieur de la porte de Leppings Lane, tribune qui leur avait été réservée, à quelques minutes du début du match, et n'entraient qu'au compte-gouttes par un tourniquet.
La police avait alors ouvert une porte, sans donner de consigne, laissant s'engouffrer une masse de supporteurs qui s'étaient alors précipités vers un tunnel débouchant sur deux loges déjà quasi-pleines, créant la bousculade meurtrière.
Tourniquets "inadaptés", capacité de la zone de Leppings Lane "sur-estimée", M. Cameron a relevé des erreurs d'autant plus inexcusables qu'il y avait eu une bousculade exactement au même endroit l'année précédente. "Les leçons n'avaient pas été tirées", a-t-il lancé. La suite est du même ordre : plan catastrophe "pas entièrement mis en place", tentatives des secours "retardées par des erreurs de direction et de coordination".
Ainsi la police n'avait laissé passer qu'une seule ambulance sur 44 qui s'étaient rapidement présentées sur les lieux.
Circonstance aggravante, la police a ensuite décrit les spectateurs comme "violents" ou "ivres", parvenant à faire accréditer cette thèse par certains organes de presse, comme le tabloïde "The Sun" qui avait répété cette version sous le titre "La Vérité".
Le rédacteur en chef du Sun en poste à l'époque, Kelvin MacKenzie, a d'ailleurs également présenté ses excuses mercredi à la population de Liverpool pour cette couverture.
En réalité, rien ne démontre "d'exceptionnels niveaux d'ivresse, d'absence de billet d'entrée ou de violence" parmi ces supporteurs, ou qu'ils ont pillé les morts et les mourants, a dit M. Cameron.
Les policiers, de surcroît, ont ensuite amendé 164 procès-verbaux pour se donner un meilleur rôle.
Cette publication et ces excuses, auxquelles s'est joint le chef du parti travailliste Ed Miliband, ont déclenché immédiatement des demandes de réouverture de l'enquête. Celle de 1990 avait conclu qu'il n'y avait pas assez de preuves pour lancer les poursuites.
L'Attorney général, ministre qui conseille juridiquement le gouvernement mais est indépendant, doit décider d'une telle demande à la justice. Pour sa part, M. Cameron a considéré que "ce rapport soulève des questions essentielles qui doivent être examinées".
Sheila Coleman, membre d'un groupe de soutien aux victimes, a "salué" la déclaration de M. Cameron, qui prouve que "les gens de Liverpool ont dit la vérité depuis des années". Elle a appelé à l'annulation des premières conclusions.
Le club de Sheffield avait lui-même présenté ses excuses aux familles mercredi matin.
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