Stomp a écrit :Simplement, pourquoi tu dis "nous ne voulions pas nous associer à ceci?" Un tifo en Nord et des drapeaux sur les côtés n'auraient pas été envisageables?
Simplement que de toute manière les drapeaux allaient être distribués sur tout le Gradin et à moins de faire un gros voile, chose qui n'était pas prévue, rien ne pouvait couvrir ceux-ci.
Et faire une banderole pour "accompagner" ces drapeaux, non merci! Surtout au vu de la manière dont nous avons appris la présence de ces drapeaux dans le Gradin...
the alienator a écrit :Un capo se doit de savoir faire "danser" son gradin, à l'image d'un Dj qui fait bouger son dancefloor. Hors ça fait bien longtemps que ce n'est plus le cas. Les chants sont alignés les uns après les autres, telle une leçon qu'on doit réciter. Il n'y a plus de fougue, plus de chants adaptés (résultat, adversaires et j'en passe), plus de discours galvanisants. Sans oublier qu'un nombre non négligeable de chants sont tombés dans l'oublie ce qui fait que souvent un même chant traine en longueur.
Quand on additionne les changements de générations, le dégoût de certains pour la gestion du club et la façon actuelle de concevoir l'ambiance ben le résultat est sous les yeux de tout le monde.
Je suis d'accord. Ca sent l'habitude, voir la routine. Chante-t-on pour soutenir les joueur ou parce qu'avec les années, c'est devenu un rituel ?
A la belle époque (96-97), les chants étaient fait en fonction des événements du match. Le capo ne voit pas tjrs tout, mais son bras droit peut dire ce qu'il voit et mettre l'ambiance en rapport.
On est également d'accord que l'alchimie doit prendre sur le terrain pour que les gens dans le stade fassent chauffer l'ambiance. Le fait de jouer le soir aide toutefois dans l'ambiance. On ne peut pas le nier.
Je ne peut que l'avouer : pour moi les groupes ne sont plus un moyen de faire pression sur les acteurs du match ni pour allumer le feu dans l'ambiance, mais juste un bon bruit de fond qui nous permet de rester encore éveillé à certains matchs
La vie est comme un pénis : simple, décontractée, détendue et reposante. Ce sont les femmes qui la rendent dur. (Confusius)
Moi j'appelle cela la standardisation du monde - et cela ne concerne pas que le football mais quasiment tous les secteurs de notre société - la standardisation ou la mondialisation, appelez cela comme vous voulez. Le monde homogénéise. Et comme malgré nos fantasmes on est une petite ville périphérique, avec la dite standardisation, on perd de notre singularité qui dans la mythologie valaisanne se traduit par : caractère, chauvinisme, dureté au mal, travail, authenticité. On devient tous des mous qui passent plus de temps à soigner notre narcissisme sur Facebook qu'à croire en quelque chose d'un peu plus spirituel, ne serait-ce la foi dans notre club de foot. L'équipe cosmopolite et hétérogène qui nous sert de gladiateurs sont à l'image de ce tout. Sion n'est plus qu'un club tremplin pour narcisses espérant percer un jour plus haut et plus loin. Mais tout cela pour la plupart d'entre eux restera un rêve inaccessible d'éternel espoirs ou de mercenaires surévalué par des agents un peu malins. Certes il y a quelques joueurs sur la pelouse et quelques supporters dans les gradins qui conservent une âme à l'ancienne, mais face à la masse des standardisé, mac donaladisés, il n'y a rien à faire. On se décourage dès que ça ne va pas super - public comme joueurs (comme moi-même d'ailleurs). Du coup que voulons-nous y faire ? On peut espérer une cuvée millésime qui tarde à venir, où l'équipe alignerait les résultats et le public suivrait à coup sûre, et l'ambiance serait celle de nos nostalgies. Mais voilà, en attendant, je m'excuse de mon pessimisme, mais standardisation = médiocrité. Un club moyen comme le nôtre pour un football moyen (aux vues des standards Champions LEague dont on est gavé depuis 15 ans à la télévision), pour une ambiance moyenne, avec de temps en temps un match un peu mieux (un ou deux par année pas plus à Tourbillon malheureusement) pour entretenir l'espoir. La standardisation ça tue tout, le football, la littérature, le cinéma, les idées, la bouffe, les spécificités locales... C'est MacDo à tous les étages. Le football pratiqué à Sion depuis 10 ans est largement à cette image. On s'ennuie à Tourbillon plus souvent qu'à notre tour. MAis on continue d'y aller car on est attaché à nos habitudes qui pour la plupart d'entre nous remontent au temps sacré de l'enfance. Et on consomme notre bière standardisée, notre saucisse de veau avec notre bout de pain blanc et sa noisette de moutarde Tommy. On regarde les nôtre avoir de la peine semaine après semaine, on se questionne sur l'identité du club, on se demande à quoi tout cela rime. Les ultras font leur office et récite leur liturgie standardisée (la même que partout ailleurs) et c'est dimanche après-midi, et tout le monde roupille d'ennui en se souvenant de samedi soir enflammé de feu la LNA. Et les grandes villes suisse alémanique avec plus de moyen et une ingérence plus ergonome que la nôtre nous nargue de leur suppériorité. Mais nous ne nous révoltons même plus, on est standard, on est les Simpsons. etc. etc. etc.
Le jour où Sion gagnera sur la longueur d'une saison, le stade sera plein, les ultras seront plus motivés et mieux suivis par leur outsiders. Ma foi, c'est comme cela. Dans les temps les affluences n'étaient pas supérieurs, mais on était moins standard. On était plus "haut valaisan", y avait plus de gamins qui avaient rêvés de porter ce maillot sur la pelouse, les tactiques étaient moins calculatrices et plus fleurs au fusil. Mais voilà, le football a changé avec le monde. C'est à prendre ou à laisser. Personnellement je me suis de nouveau bien ennuyé à Tourbillon ce dimanche. Je ferai le bilan cet été. Et on verra bien si je reprendrai l'abonnement, où alors je commencerai à faire comme tous ces autres qui étaient présents mercredi mais pas dimanche : l'opportuniste. De toute façon défendre qui et quoi ? Le club ? Y a 3 ou 4 mecs au maximums sur la pelouse qui s'identifient au club comme nous le faisons ici depuis des années. Le reste, ce sont juste des transfuges du football... Y a plus rien à défendre. L'âme du football est en berne. Elle renaîtra un jour pour un petit moment. MAis çA ne sera plus jamais la même chose. Et oui, figurait vous que dans les années 60 La Pontaise pour citer un exemple était pleine à craquer.
Bref, je me perds dans mes divagations et je suis incohérent. Pour ma défense j'ai pas trop le moral ces derniers temps, et cela se ressent sur le regard que je porte sur la pelouse ces derniers temps.
Stomp a écrit :Simplement, pourquoi tu dis "nous ne voulions pas nous associer à ceci?" Un tifo en Nord et des drapeaux sur les côtés n'auraient pas été envisageables?
Simplement que de toute manière les drapeaux allaient être distribués sur tout le Gradin et à moins de faire un gros voile, chose qui n'était pas prévue, rien ne pouvait couvrir ceux-ci.
Et faire une banderole pour "accompagner" ces drapeaux, non merci! Surtout au vu de la manière dont nous avons appris la présence de ces drapeaux dans le Gradin...
On ressent une certaine jalousie de votre groupe car le club a osé distribuer des drapeaux valaisans avec les billets du match.
En tout cas en te lisant, c'est ce que je ressens, pourtant c'est un club valaisan et ton pseudo est le même mot l'envers.
De la peine à comprendre qu'est-ce qui vous a dérangé.
Ce n'est pas au club à s'aligner sur les idées des supporters mais plutôt le contraire.
Vous êtes des marrants (pas trop) des fois, réagir pareillement en préférant rien faire car ils vous ont un peu couper l'herbe sous les pieds et ont eu l'idée des drapeaux. Vrai que votre réaction (et ton commentaire en gras) fait vraiment supporter du club.
Vous n'avez pas de choses plus importantes pour vous prendre la tête que le faite que vous n'avez pas appris comme vous l'auriez voulu qu'il y allait avoir des drapeaux... Valaisan ou de Sion?
(___)
(o|o)
_(")_
(-)(-)___ "SI ON est uni... on sera imbattable!" FC Sion
Coach, ton commentaires est un des meilleurs que je n ai jamais lu sur ce forum! Tellement touchant mais en même temps tellement vrai. J en suis tout retourné et je crois que le mal-être que tu exprimes est partagé par beaucoup de supporters du Fc Sion. Merci pour ce grand moment de lecture!
<<Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles.>>
coach a écrit :Moi j'appelle cela la standardisation du monde - et cela ne concerne pas que le football mais quasiment tous les secteurs de notre société - la standardisation ou la mondialisation, appelez cela comme vous voulez. Le monde homogénéise. Et comme malgré nos fantasmes on est une petite ville périphérique, avec la dite standardisation, on perd de notre singularité qui dans la mythologie valaisanne se traduit par : caractère, chauvinisme, dureté au mal, travail, authenticité. On devient tous des mous qui passent plus de temps à soigner notre narcissisme sur Facebook qu'à croire en quelque chose d'un peu plus spirituel, ne serait-ce la foi dans notre club de foot. L'équipe cosmopolite et hétérogène qui nous sert de gladiateurs sont à l'image de ce tout. Sion n'est plus qu'un club tremplin pour narcisses espérant percer un jour plus haut et plus loin. Mais tout cela pour la plupart d'entre eux restera un rêve inaccessible d'éternel espoirs ou de mercenaires surévalué par des agents un peu malins. Certes il y a quelques joueurs sur la pelouse et quelques supporters dans les gradins qui conservent une âme à l'ancienne, mais face à la masse des standardisé, mac donaladisés, il n'y a rien à faire. On se décourage dès que ça ne va pas super - public comme joueurs (comme moi-même d'ailleurs). Du coup que voulons-nous y faire ? On peut espérer une cuvée millésime qui tarde à venir, où l'équipe alignerait les résultats et le public suivrait à coup sûre, et l'ambiance serait celle de nos nostalgies. Mais voilà, en attendant, je m'excuse de mon pessimisme, mais standardisation = médiocrité. Un club moyen comme le nôtre pour un football moyen (aux vues des standards Champions LEague dont on est gavé depuis 15 ans à la télévision), pour une ambiance moyenne, avec de temps en temps un match un peu mieux (un ou deux par année pas plus à Tourbillon malheureusement) pour entretenir l'espoir. La standardisation ça tue tout, le football, la littérature, le cinéma, les idées, la bouffe, les spécificités locales... C'est MacDo à tous les étages. Le football pratiqué à Sion depuis 10 ans est largement à cette image. On s'ennuie à Tourbillon plus souvent qu'à notre tour. MAis on continue d'y aller car on est attaché à nos habitudes qui pour la plupart d'entre nous remontent au temps sacré de l'enfance. Et on consomme notre bière standardisée, notre saucisse de veau avec notre bout de pain blanc et sa noisette de moutarde Tommy. On regarde les nôtre avoir de la peine semaine après semaine, on se questionne sur l'identité du club, on se demande à quoi tout cela rime. Les ultras font leur office et récite leur liturgie standardisée (la même que partout ailleurs) et c'est dimanche après-midi, et tout le monde roupille d'ennui en se souvenant de samedi soir enflammé de feu la LNA. Et les grandes villes suisse alémanique avec plus de moyen et une ingérence plus ergonome que la nôtre nous nargue de leur suppériorité. Mais nous ne nous révoltons même plus, on est standard, on est les Simpsons. etc. etc. etc.
Le jour où Sion gagnera sur la longueur d'une saison, le stade sera plein, les ultras seront plus motivés et mieux suivis par leur outsiders. Ma foi, c'est comme cela. Dans les temps les affluences n'étaient pas supérieurs, mais on était moins standard. On était plus "haut valaisan", y avait plus de gamins qui avaient rêvés de porter ce maillot sur la pelouse, les tactiques étaient moins calculatrices et plus fleurs au fusil. Mais voilà, le football a changé avec le monde. C'est à prendre ou à laisser. Personnellement je me suis de nouveau bien ennuyé à Tourbillon ce dimanche. Je ferai le bilan cet été. Et on verra bien si je reprendrai l'abonnement, où alors je commencerai à faire comme tous ces autres qui étaient présents mercredi mais pas dimanche : l'opportuniste. De toute façon défendre qui et quoi ? Le club ? Y a 3 ou 4 mecs au maximums sur la pelouse qui s'identifient au club comme nous le faisons ici depuis des années. Le reste, ce sont juste des transfuges du football... Y a plus rien à défendre. L'âme du football est en berne. Elle renaîtra un jour pour un petit moment. MAis çA ne sera plus jamais la même chose. Et oui, figurait vous que dans les années 60 La Pontaise pour citer un exemple était pleine à craquer.
Bref, je me perds dans mes divagations et je suis incohérent. Pour ma défense j'ai pas trop le moral ces derniers temps, et cela se ressent sur le regard que je porte sur la pelouse ces derniers temps.
Amen! Ce que tu dis est tellement juste (malheureusement).. BRAVO a toi et espérons simplement que l'on puisse un jour retrouvé le plaisir d'antan a aller voir jouer le FC Sion..
Merci coach! la grande classe, le Joël Dicker du forum!!
Tu as mis les mots sur ce que je et bcp pensons, equipes de mercenaires, ambiance standardisée, on a voulu copié ce qui se faisait ailleurs et voilà.........
On a tout perdu ce que l'on avait de plus authentic ! ce qui nous distinguait du reste de la suisse, il nous reste encore la race
d' Hérens.
coach a écrit : (............) Bref, je me perds dans mes divagations et je suis incohérent. Pour ma défense j'ai pas trop le moral ces derniers temps, et cela se ressent sur le regard que je porte sur la pelouse ces derniers temps.
Aucune divagation bien au contraire beaucoup de clairvoyance. Je peux m'identifier largement à ton diagnostic du mal vivre de beaucoup qui suivent ce club depuis longtemps (pour ma part depuis 1965!). Nous sommes certains qui expriment cette déception semaine après semaine, mois après mois, année après année, avec plus ou moins de cynisme et de colère mais c'est la même frustration face à une difficulté grandissante de s'identifier avec des mercenaires ou des nomades du foot moderne à qui Sion n'a jamais réussi à transmettre une âme club, qui, si elle existe encore, se cache bien. C'est vrai que si cette bande enchaînait les victoires ce serait la seule façon de maintenir la flamme. Mais ils en sont loin, très loin....malheureusement.
coach a écrit :... Et oui, figurait vous que dans les années 60 La Pontaise pour citer un exemple était pleine à craquer.
C'était en d'autres temps bien sympathiques.
Quand les joueurs jouaient au foot plus pour le plaisir que pour le pognon.
Des bandes de copains qui se serraient les coudes dans la victoire, dans la défaite et dans la vie de tous les jours.
Tout cela a bien changé et on a atteint un sommet avec l'histoire Victor Munoz.
Brave homme qui est allé à sa perte juste parce qu'il a décidé de laisser certain(s) qu'il(s) trouvai(en)t plus apte à être sur le terrain. Avait-il tort? Ma réponse: NON!
L'ambiance est au niveau de ce que montrent, certaines stars qui s'y croient et sont loin de l'être, sur le terrain...
(___)
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(-)(-)___ "SI ON est uni... on sera imbattable!" FC Sion
coach a écrit :Moi j'appelle cela la standardisation du monde - et cela ne concerne pas que le football mais quasiment tous les secteurs de notre société - la standardisation ou la mondialisation, appelez cela comme vous voulez. Le monde homogénéise. Et comme malgré nos fantasmes on est une petite ville périphérique, avec la dite standardisation, on perd de notre singularité qui dans la mythologie valaisanne se traduit par : caractère, chauvinisme, dureté au mal, travail, authenticité. On devient tous des mous qui passent plus de temps à soigner notre narcissisme sur Facebook qu'à croire en quelque chose d'un peu plus spirituel, ne serait-ce la foi dans notre club de foot. L'équipe cosmopolite et hétérogène qui nous sert de gladiateurs sont à l'image de ce tout. Sion n'est plus qu'un club tremplin pour narcisses espérant percer un jour plus haut et plus loin. Mais tout cela pour la plupart d'entre eux restera un rêve inaccessible d'éternel espoirs ou de mercenaires surévalué par des agents un peu malins. Certes il y a quelques joueurs sur la pelouse et quelques supporters dans les gradins qui conservent une âme à l'ancienne, mais face à la masse des standardisé, mac donaladisés, il n'y a rien à faire. On se décourage dès que ça ne va pas super - public comme joueurs (comme moi-même d'ailleurs). Du coup que voulons-nous y faire ? On peut espérer une cuvée millésime qui tarde à venir, où l'équipe alignerait les résultats et le public suivrait à coup sûre, et l'ambiance serait celle de nos nostalgies. Mais voilà, en attendant, je m'excuse de mon pessimisme, mais standardisation = médiocrité. Un club moyen comme le nôtre pour un football moyen (aux vues des standards Champions LEague dont on est gavé depuis 15 ans à la télévision), pour une ambiance moyenne, avec de temps en temps un match un peu mieux (un ou deux par année pas plus à Tourbillon malheureusement) pour entretenir l'espoir. La standardisation ça tue tout, le football, la littérature, le cinéma, les idées, la bouffe, les spécificités locales... C'est MacDo à tous les étages. Le football pratiqué à Sion depuis 10 ans est largement à cette image. On s'ennuie à Tourbillon plus souvent qu'à notre tour. MAis on continue d'y aller car on est attaché à nos habitudes qui pour la plupart d'entre nous remontent au temps sacré de l'enfance. Et on consomme notre bière standardisée, notre saucisse de veau avec notre bout de pain blanc et sa noisette de moutarde Tommy. On regarde les nôtre avoir de la peine semaine après semaine, on se questionne sur l'identité du club, on se demande à quoi tout cela rime. Les ultras font leur office et récite leur liturgie standardisée (la même que partout ailleurs) et c'est dimanche après-midi, et tout le monde roupille d'ennui en se souvenant de samedi soir enflammé de feu la LNA. Et les grandes villes suisse alémanique avec plus de moyen et une ingérence plus ergonome que la nôtre nous nargue de leur suppériorité. Mais nous ne nous révoltons même plus, on est standard, on est les Simpsons. etc. etc. etc.
Le jour où Sion gagnera sur la longueur d'une saison, le stade sera plein, les ultras seront plus motivés et mieux suivis par leur outsiders. Ma foi, c'est comme cela. Dans les temps les affluences n'étaient pas supérieurs, mais on était moins standard. On était plus "haut valaisan", y avait plus de gamins qui avaient rêvés de porter ce maillot sur la pelouse, les tactiques étaient moins calculatrices et plus fleurs au fusil. Mais voilà, le football a changé avec le monde. C'est à prendre ou à laisser. Personnellement je me suis de nouveau bien ennuyé à Tourbillon ce dimanche. Je ferai le bilan cet été. Et on verra bien si je reprendrai l'abonnement, où alors je commencerai à faire comme tous ces autres qui étaient présents mercredi mais pas dimanche : l'opportuniste. De toute façon défendre qui et quoi ? Le club ? Y a 3 ou 4 mecs au maximums sur la pelouse qui s'identifient au club comme nous le faisons ici depuis des années. Le reste, ce sont juste des transfuges du football... Y a plus rien à défendre. L'âme du football est en berne. Elle renaîtra un jour pour un petit moment. MAis çA ne sera plus jamais la même chose. Et oui, figurait vous que dans les années 60 La Pontaise pour citer un exemple était pleine à craquer.
Bref, je me perds dans mes divagations et je suis incohérent. Pour ma défense j'ai pas trop le moral ces derniers temps, et cela se ressent sur le regard que je porte sur la pelouse ces derniers temps.
Un grand bravo pour ton post ! Tu as tout dit !
Et ça restera comme l'un des meilleurs posts que j'aurais lu sur ce forum !
SEMPER SEDUNUM
« Notre club et notre logo ont une âme, ton Olympique des Alpes est infâme »
coach a écrit :Moi j'appelle cela la standardisation du monde - et cela ne concerne pas que le football mais quasiment tous les secteurs de notre société - la standardisation ou la mondialisation, appelez cela comme vous voulez. Le monde homogénéise. Et comme malgré nos fantasmes on est une petite ville périphérique, avec la dite standardisation, on perd de notre singularité qui dans la mythologie valaisanne se traduit par : caractère, chauvinisme, dureté au mal, travail, authenticité. On devient tous des mous qui passent plus de temps à soigner notre narcissisme sur Facebook qu'à croire en quelque chose d'un peu plus spirituel, ne serait-ce la foi dans notre club de foot. L'équipe cosmopolite et hétérogène qui nous sert de gladiateurs sont à l'image de ce tout. Sion n'est plus qu'un club tremplin pour narcisses espérant percer un jour plus haut et plus loin. Mais tout cela pour la plupart d'entre eux restera un rêve inaccessible d'éternel espoirs ou de mercenaires surévalué par des agents un peu malins. Certes il y a quelques joueurs sur la pelouse et quelques supporters dans les gradins qui conservent une âme à l'ancienne, mais face à la masse des standardisé, mac donaladisés, il n'y a rien à faire. On se décourage dès que ça ne va pas super - public comme joueurs (comme moi-même d'ailleurs). Du coup que voulons-nous y faire ? On peut espérer une cuvée millésime qui tarde à venir, où l'équipe alignerait les résultats et le public suivrait à coup sûre, et l'ambiance serait celle de nos nostalgies. Mais voilà, en attendant, je m'excuse de mon pessimisme, mais standardisation = médiocrité. Un club moyen comme le nôtre pour un football moyen (aux vues des standards Champions LEague dont on est gavé depuis 15 ans à la télévision), pour une ambiance moyenne, avec de temps en temps un match un peu mieux (un ou deux par année pas plus à Tourbillon malheureusement) pour entretenir l'espoir. La standardisation ça tue tout, le football, la littérature, le cinéma, les idées, la bouffe, les spécificités locales... C'est MacDo à tous les étages. Le football pratiqué à Sion depuis 10 ans est largement à cette image. On s'ennuie à Tourbillon plus souvent qu'à notre tour. MAis on continue d'y aller car on est attaché à nos habitudes qui pour la plupart d'entre nous remontent au temps sacré de l'enfance. Et on consomme notre bière standardisée, notre saucisse de veau avec notre bout de pain blanc et sa noisette de moutarde Tommy. On regarde les nôtre avoir de la peine semaine après semaine, on se questionne sur l'identité du club, on se demande à quoi tout cela rime. Les ultras font leur office et récite leur liturgie standardisée (la même que partout ailleurs) et c'est dimanche après-midi, et tout le monde roupille d'ennui en se souvenant de samedi soir enflammé de feu la LNA. Et les grandes villes suisse alémanique avec plus de moyen et une ingérence plus ergonome que la nôtre nous nargue de leur suppériorité. Mais nous ne nous révoltons même plus, on est standard, on est les Simpsons. etc. etc. etc.
Le jour où Sion gagnera sur la longueur d'une saison, le stade sera plein, les ultras seront plus motivés et mieux suivis par leur outsiders. Ma foi, c'est comme cela. Dans les temps les affluences n'étaient pas supérieurs, mais on était moins standard. On était plus "haut valaisan", y avait plus de gamins qui avaient rêvés de porter ce maillot sur la pelouse, les tactiques étaient moins calculatrices et plus fleurs au fusil. Mais voilà, le football a changé avec le monde. C'est à prendre ou à laisser. Personnellement je me suis de nouveau bien ennuyé à Tourbillon ce dimanche. Je ferai le bilan cet été. Et on verra bien si je reprendrai l'abonnement, où alors je commencerai à faire comme tous ces autres qui étaient présents mercredi mais pas dimanche : l'opportuniste. De toute façon défendre qui et quoi ? Le club ? Y a 3 ou 4 mecs au maximums sur la pelouse qui s'identifient au club comme nous le faisons ici depuis des années. Le reste, ce sont juste des transfuges du football... Y a plus rien à défendre. L'âme du football est en berne. Elle renaîtra un jour pour un petit moment. MAis çA ne sera plus jamais la même chose. Et oui, figurait vous que dans les années 60 La Pontaise pour citer un exemple était pleine à craquer.
Bref, je me perds dans mes divagations et je suis incohérent. Pour ma défense j'ai pas trop le moral ces derniers temps, et cela se ressent sur le regard que je porte sur la pelouse ces derniers temps.
Brillante analyse! Quelle dissertation! Bravo coach, tu portes bien ton pseudonyme.. je n'ai rien à ajouter
Désolante attitude des groupes hier soir, on peut comprendre une absence dans le GN pendant une mi-temps mais la totalité du match alors que l'équipe avait besoin de ses supporters à un moment important, je trouve cela triste.
La page est tournée, une nouvelle saison s'annonce mais ce que la nouvelle génération retiendra de ce match c'est que les gens qui garnissaient le stade, eux étaient là pour les soutenir et les féliciter. Vous étiez malheureusement les grands absents de la soirée, au même titre que Woelfli... dommage.
PS: et non je n'ai pas fait le grand chelem cette saison, ni la moitié de ce dernier d'ailleurs...
Avec un peu de retard, ça fait plaisir de lire un message de qualité sur ce forum ! bravo Coach! Le passage sur le "haut-valaisan" et les gamins rêvant de porter ce maillot est juste parfait! On jouait dans la rue en imitant les sédunois des années 90 pour ma part et non pas les Ronaldo, Neymar et autres Ribery... un autre temps, d'autres moeurs, un autre gradin.
Bonne continuation malgré tout à ceux qui y croient encore...
Si jamais j'ai bcp mieux!! et bien plus près de chez nous.
J'avais filmé le dernier match à Tourbillon lors du titre 1997.
Le film dure environ 15 minutes 25.000 spectateurs!! quasi tous en rouges et blancs!! debouts!! unis!!!, drapeaux valaisans par dizaines dans le gradin nord, tu ne penserais pas que c'est en Suisse tellement c'est chaud de la folie, mais c'est à Tourbillon.
J'ai fait numérisé la cassette sur cd il y a quelques jours, je suis pas très versé PC, mais je vais trouver un pote pour vs la montrer
sois éventuellement sur youtube.
Si quelqu'un veut m'aider qu'il me contact, c'est vrmt du collector et pour les plus jeunes, vous aurez de la peine a y croire.
nestor clausen a écrit :Si jamais j'ai bcp mieux!! et bien plus près de chez nous.
J'avais filmé le dernier match à Tourbillon lors du titre 1997.
Le film dure environ 15 minutes 25.000 spectateurs!! quasi tous en rouges et blancs!! debouts!! unis!!!, drapeaux valaisans par dizaines dans le gradin nord, tu ne penserais pas que c'est en Suisse tellement c'est chaud de la folie, mais c'est à Tourbillon.
J'ai fait numérisé la cassette sur cd il y a quelques jours, je suis pas très versé PC, mais je vais trouver un pote pour vs la montrer
sois éventuellement sur youtube.
Si quelqu'un veut m'aider qu'il me contact, c'est vrmt du collector et pour les plus jeunes, vous aurez de la peine a y croire.
nestor clausen a écrit :Si jamais j'ai bcp mieux!! et bien plus près de chez nous.
J'avais filmé le dernier match à Tourbillon lors du titre 1997.
Le film dure environ 15 minutes 25.000 spectateurs!! quasi tous en rouges et blancs!! debouts!! unis!!!, drapeaux valaisans par dizaines dans le gradin nord, tu ne penserais pas que c'est en Suisse tellement c'est chaud de la folie, mais c'est à Tourbillon.
J'ai fait numérisé la cassette sur cd il y a quelques jours, je suis pas très versé PC, mais je vais trouver un pote pour vs la montrer
sois éventuellement sur youtube.
Si quelqu'un veut m'aider qu'il me contact, c'est vrmt du collector et pour les plus jeunes, vous aurez de la peine a y croire.
nestor clausen a écrit :Si jamais j'ai bcp mieux!! et bien plus près de chez nous.
J'avais filmé le dernier match à Tourbillon lors du titre 1997.
Le film dure environ 15 minutes 25.000 spectateurs!! quasi tous en rouges et blancs!! debouts!! unis!!!, drapeaux valaisans par dizaines dans le gradin nord, tu ne penserais pas que c'est en Suisse tellement c'est chaud de la folie, mais c'est à Tourbillon.
J'ai fait numérisé la cassette sur cd il y a quelques jours, je suis pas très versé PC, mais je vais trouver un pote pour vs la montrer
sois éventuellement sur youtube.
Si quelqu'un veut m'aider qu'il me contact, c'est vrmt du collector et pour les plus jeunes, vous aurez de la peine a y croire.
nestor clausen a écrit :Si jamais j'ai bcp mieux!! et bien plus près de chez nous.
J'avais filmé le dernier match à Tourbillon lors du titre 1997.
Le film dure environ 15 minutes 25.000 spectateurs!! quasi tous en rouges et blancs!! debouts!! unis!!!, drapeaux valaisans par dizaines dans le gradin nord, tu ne penserais pas que c'est en Suisse tellement c'est chaud de la folie, mais c'est à Tourbillon.
J'ai fait numérisé la cassette sur cd il y a quelques jours, je suis pas très versé PC, mais je vais trouver un pote pour vs la montrer
sois éventuellement sur youtube.
Si quelqu'un veut m'aider qu'il me contact, c'est vrmt du collector et pour les plus jeunes, vous aurez de la peine a y croire.
J'y étais, bien évidemment, et rien que d'y penser me fout la chair de poule!
nestor clausen a écrit :Si jamais j'ai bcp mieux!! et bien plus près de chez nous.
J'avais filmé le dernier match à Tourbillon lors du titre 1997.
Le film dure environ 15 minutes 25.000 spectateurs!! quasi tous en rouges et blancs!! debouts!! unis!!!, drapeaux valaisans par dizaines dans le gradin nord, tu ne penserais pas que c'est en Suisse tellement c'est chaud de la folie, mais c'est à Tourbillon.
J'ai fait numérisé la cassette sur cd il y a quelques jours, je suis pas très versé PC, mais je vais trouver un pote pour vs la montrer
sois éventuellement sur youtube.
Si quelqu'un veut m'aider qu'il me contact, c'est vrmt du collector et pour les plus jeunes, vous aurez de la peine a y croire.
L'ambiance était juste PHÉNOMÉNALE
Je me souvient que le fendant avait coulé a flot ce soir la
Sur le but de Ouattara il y a avait eut une descente des marches du gradin Nord comme jamais j'en ai revu...
J'ai porté quelques jours les marques du grillage sur mon épaule
pour moi le meilleur souvenir de tourbillon reste le but de Dominique Bertone en 97 contre GC en coupe à 10 contre 11. JAMAIS connu une pareille folie à Tourbillon.... !