[Lausanne-sports] une mort annoncée?
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c'est clair que leur contrat avec le club brésilien ne semble vraiment pas avantagé le LS, mais ce qui me choque surtout c'est l'absence d'un gros repreneur étant donné le bassin énorme qu'est la région lausannoise ainsi que les quelques grosses multinationales de l'endroit ( Nestlé, Serono et cie ) fin bon je sais pas y a tout pour bien faire ( sauf le stade ) et ca ne marche pas. A mon avis le LS va purger encore quelques années de LNB en attendant qu'un bon businessman tente la remontée et avec lui un public potentiellement pas mal ( je parle par rapport aux personnes vivant dans le canton de vaud )
Si vous perdez la finale, vous serez donc le principal responsable?
"Oui. Ce ne sera ni Zeidler ni Fournier. En cas de défaite le 25 mai, j’assumerai la responsabilité de ce résultat. " CC, 12.05.2017
CONSTANTIN DEMISSION
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Lausanne-Sport, un drôle d'«anniversaire»
FOOTBALL. Quatre ans après la faillite, la situation du club paraît floue. Des repreneurs potentiels se veulent rassurants.
Simon Meier, Mardi 5 juin 2007
Que se passe-t-il au FC Lausanne-Sport? Entre ceux qui crient au feu et ceux qui jurent qu'il n'y a pas de fumée à l'horizon, difficile d'y voir clair. Philippe Guignard a allumé la mèche dans Le Matin dimanche. «Quand on me demande s'il y a des risques de faillite aujourd'hui, je réponds oui», confirmait l'ancien président hier, jour «anniversaire» de la première banqueroute vaudoise, qu'il ne put éviter le 4 juin 2003. En début de soirée, au sortir d'une «simple réunion de travail quant à l'avenir sportif», l'administrateur François Laydu vidait un grand seau d'eau sur le début d'incendie: «Des choses surviennent tous les jours, ce n'est pas évident à gérer. Mais nous allons dans le bon sens, pas dans le mur. La situation est sous contrôle, maîtrisée.»
Sans président depuis le retrait de Jean-Daniel Vité pour raison de santé l'automne dernier, à la recherche d'un entraîneur pour la saison prochaine, en quête de renforts malgré des moyens financiers réduits, le LS donne bien du souci à ses supporters. Dans cet imbroglio, qui croire? Alain Joseph, membre du groupe des repreneurs potentiels dont fait aussi partie l'entrepreneur Philippe Bort: «Si le tableau était aussi sombre que celui dépeint par Philippe Guignard, c'est peut-être que la situation qu'il a laissée n'était pas aussi saine qu'il l'imaginait. Il a quitté le navire quand il a vu l'orage arriver.» Réponse du pâtissier urbigène: «Qu'il prouve ce qu'il dit! Depuis mon retrait (ndlr: fin 2005), il y a eu deux assemblées avec comptes approuvés en sa présence.» Un peu plus loin: «Tant mieux si je me trompe et si on trouve un ou des dirigeants pour mener le club à bon port.»
Là est bien l'essentiel. Car sans imaginer le pire, force est de constater que le contexte n'est pas tout rose. «Je vais souvent au match et on voit que le club ne va pas très bien à tous les niveaux», témoigne Marc Vuilleumier. «Quand on voit 600 personnes pour une rencontre à la Pontaise (ndlr: la moyenne de spectateurs a chuté de 4500 à 1800 par rapport à la saison dernière), on peut imaginer que les comptes ne sont pas flamboyants.» Le conseiller municipal, en charge de la sécurité et des sports à la Ville de Lausanne, rencontre ce matin François Laydu et tout ou partie des membres d'un groupe de travail constitué d'«à peu près cinq personnes» selon Alain Joseph. «J'ai envie d'entendre les responsables à propos de ce qu'il se passe. Je veux savoir qui fera partie du futur comité et avec quel projet», déclare le politicien.
L'assemblée générale du 30 mai dernier devait apporter des réponses à ces questions; son report au 23 juin a suscité un certain émoi dans l'entourage des «bleu et blanc». «Nous n'avons pas attendu l'article du Matin pour travailler», assure Alain Joseph. «Nous œuvrons entre gens compétents sur les plans sportif et financier, de manière discrète et efficace. Nous avons réuni des fonds qui sont déjà sur le compte du club. Il s'agit maintenant de trouver des solutions pour l'avenir.»
Le LS, qui escompte réunir un budget «proche de celui de la saison écoulée» (2,8 millions de francs), a reçu sa licence de jeu pour la saison prochaine en deuxième instance. D'un côté, c'est rassurant. Mais, selon le règlement de la Swiss Football League (SFL), les comptes fournis remontent au 31 décembre dernier et, comme le signale un observateur sous le couvert de l'anonymat, «il peut se passer beaucoup de choses dans un club de foot en quatre mois».
Directeur de la SFL, Edmond Isoz suit les affaires lausannoises avec circonspection: «Nous essayons de savoir où se situe exactement la vérité entre les différents types d'informations qui nous parviennent, entre les articles de journaux alarmistes et les déclarations des intéressés qui nous disent qu'il n'y a aucune raison de s'inquiéter.»
Jean-François Collet, responsable de Grand Chelem Management, société chargée pour les cinq prochaines années de gérer le sponsoring du LS, fait partie des optimistes: «La situation est un peu floue mais pas dramatique. Le club a le potentiel pour retrouver un jour ou l'autre la Super League.» L'homme dévoile toutefois l'âpreté de sa tâche: «Nous essaierons d'augmenter les revenus, mais cela dépend de la qualité de l'équipe. C'est l'histoire du serpent qui se mord la queue.»
Le nouveau stade du Léman, dont le projet a été déposé au Conseil communal, pourrait constituer une bouffée d'oxygène. Mais pas avant 2012. En attendant, comme le souligne Edmond Isoz, «la quatrième ville de Suisse devrait être à même de tenir un budget deux fois moindre que celui du FC Aarau».
[Le Temps 2007]
FOOTBALL. Quatre ans après la faillite, la situation du club paraît floue. Des repreneurs potentiels se veulent rassurants.
Simon Meier, Mardi 5 juin 2007
Que se passe-t-il au FC Lausanne-Sport? Entre ceux qui crient au feu et ceux qui jurent qu'il n'y a pas de fumée à l'horizon, difficile d'y voir clair. Philippe Guignard a allumé la mèche dans Le Matin dimanche. «Quand on me demande s'il y a des risques de faillite aujourd'hui, je réponds oui», confirmait l'ancien président hier, jour «anniversaire» de la première banqueroute vaudoise, qu'il ne put éviter le 4 juin 2003. En début de soirée, au sortir d'une «simple réunion de travail quant à l'avenir sportif», l'administrateur François Laydu vidait un grand seau d'eau sur le début d'incendie: «Des choses surviennent tous les jours, ce n'est pas évident à gérer. Mais nous allons dans le bon sens, pas dans le mur. La situation est sous contrôle, maîtrisée.»
Sans président depuis le retrait de Jean-Daniel Vité pour raison de santé l'automne dernier, à la recherche d'un entraîneur pour la saison prochaine, en quête de renforts malgré des moyens financiers réduits, le LS donne bien du souci à ses supporters. Dans cet imbroglio, qui croire? Alain Joseph, membre du groupe des repreneurs potentiels dont fait aussi partie l'entrepreneur Philippe Bort: «Si le tableau était aussi sombre que celui dépeint par Philippe Guignard, c'est peut-être que la situation qu'il a laissée n'était pas aussi saine qu'il l'imaginait. Il a quitté le navire quand il a vu l'orage arriver.» Réponse du pâtissier urbigène: «Qu'il prouve ce qu'il dit! Depuis mon retrait (ndlr: fin 2005), il y a eu deux assemblées avec comptes approuvés en sa présence.» Un peu plus loin: «Tant mieux si je me trompe et si on trouve un ou des dirigeants pour mener le club à bon port.»
Là est bien l'essentiel. Car sans imaginer le pire, force est de constater que le contexte n'est pas tout rose. «Je vais souvent au match et on voit que le club ne va pas très bien à tous les niveaux», témoigne Marc Vuilleumier. «Quand on voit 600 personnes pour une rencontre à la Pontaise (ndlr: la moyenne de spectateurs a chuté de 4500 à 1800 par rapport à la saison dernière), on peut imaginer que les comptes ne sont pas flamboyants.» Le conseiller municipal, en charge de la sécurité et des sports à la Ville de Lausanne, rencontre ce matin François Laydu et tout ou partie des membres d'un groupe de travail constitué d'«à peu près cinq personnes» selon Alain Joseph. «J'ai envie d'entendre les responsables à propos de ce qu'il se passe. Je veux savoir qui fera partie du futur comité et avec quel projet», déclare le politicien.
L'assemblée générale du 30 mai dernier devait apporter des réponses à ces questions; son report au 23 juin a suscité un certain émoi dans l'entourage des «bleu et blanc». «Nous n'avons pas attendu l'article du Matin pour travailler», assure Alain Joseph. «Nous œuvrons entre gens compétents sur les plans sportif et financier, de manière discrète et efficace. Nous avons réuni des fonds qui sont déjà sur le compte du club. Il s'agit maintenant de trouver des solutions pour l'avenir.»
Le LS, qui escompte réunir un budget «proche de celui de la saison écoulée» (2,8 millions de francs), a reçu sa licence de jeu pour la saison prochaine en deuxième instance. D'un côté, c'est rassurant. Mais, selon le règlement de la Swiss Football League (SFL), les comptes fournis remontent au 31 décembre dernier et, comme le signale un observateur sous le couvert de l'anonymat, «il peut se passer beaucoup de choses dans un club de foot en quatre mois».
Directeur de la SFL, Edmond Isoz suit les affaires lausannoises avec circonspection: «Nous essayons de savoir où se situe exactement la vérité entre les différents types d'informations qui nous parviennent, entre les articles de journaux alarmistes et les déclarations des intéressés qui nous disent qu'il n'y a aucune raison de s'inquiéter.»
Jean-François Collet, responsable de Grand Chelem Management, société chargée pour les cinq prochaines années de gérer le sponsoring du LS, fait partie des optimistes: «La situation est un peu floue mais pas dramatique. Le club a le potentiel pour retrouver un jour ou l'autre la Super League.» L'homme dévoile toutefois l'âpreté de sa tâche: «Nous essaierons d'augmenter les revenus, mais cela dépend de la qualité de l'équipe. C'est l'histoire du serpent qui se mord la queue.»
Le nouveau stade du Léman, dont le projet a été déposé au Conseil communal, pourrait constituer une bouffée d'oxygène. Mais pas avant 2012. En attendant, comme le souligne Edmond Isoz, «la quatrième ville de Suisse devrait être à même de tenir un budget deux fois moindre que celui du FC Aarau».
[Le Temps 2007]
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la question est la suivante:
SI le LS veut remonter en SL doit-il avoir un nouveau stade?
- si oui: il faut un millionaire business man avec des relations pour pouvoir faire le stade, je doute que la ville de Lausanne assume totalement le coût d'une telle infrastructure
-si non: il faut un bon businessman qui a du flaire pour reconstituer une équipe et rompre ce contrat avec le Brésil.
Dans tous les cas il manque le businessman, triste foot pour certains, mais je ne souhaite pas la banqueroute a nos ennemis lausannois
SI le LS veut remonter en SL doit-il avoir un nouveau stade?
- si oui: il faut un millionaire business man avec des relations pour pouvoir faire le stade, je doute que la ville de Lausanne assume totalement le coût d'une telle infrastructure
-si non: il faut un bon businessman qui a du flaire pour reconstituer une équipe et rompre ce contrat avec le Brésil.
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Si vous perdez la finale, vous serez donc le principal responsable?
"Oui. Ce ne sera ni Zeidler ni Fournier. En cas de défaite le 25 mai, j’assumerai la responsabilité de ce résultat. " CC, 12.05.2017
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Le stade serait construit par la ville dans le nouveau plan directeur de développement du grand Lausanne. Un vrai stade de foot sans piste d'athlétisme.al-skweek a écrit :la question est la suivante:
SI le LS veut remonter en SL doit-il avoir un nouveau stade?
- si oui: il faut un millionaire business man avec des relations pour pouvoir faire le stade, je doute que la ville de Lausanne assume totalement le coût d'une telle infrastructure
-si non: il faut un bon businessman qui a du flaire pour reconstituer une équipe et rompre ce contrat avec le Brésil.
Dans tous les cas il manque le businessman, triste foot pour certains, mais je ne souhaite pas la banqueroute a nos ennemis lausannois
Attendons l'assemblée générale pour voir si il y a des businessmen...
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mais, heu d'abord je n'avais pas pu voir le fameux reportage sur le possible futur stade à lausanne, mais il s'agirait d'un stade sans centre commercial ni casino ni salle de sport? genre juste un stade comme tourbillon mais en plus moderne? Si c'est le cas je trouve que c'est assez fantastique de faire ça.nufc a écrit :Le stade serait construit par la ville dans le nouveau plan directeur de développement du grand Lausanne. Un vrai stade de foot sans piste d'athlétisme.al-skweek a écrit :la question est la suivante:
SI le LS veut remonter en SL doit-il avoir un nouveau stade?
- si oui: il faut un millionaire business man avec des relations pour pouvoir faire le stade, je doute que la ville de Lausanne assume totalement le coût d'une telle infrastructure
-si non: il faut un bon businessman qui a du flaire pour reconstituer une équipe et rompre ce contrat avec le Brésil.
Dans tous les cas il manque le businessman, triste foot pour certains, mais je ne souhaite pas la banqueroute a nos ennemis lausannois
Attendons l'assemblée générale pour voir si il y a des businessmen...
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Stade proche du stade de Coubertin actuel, proche de la step de la région. Stade englobé dans un projet de développement durable. A la place de la Pontaise, logements et quartier écologique.al-skweek a écrit :mais, heu d'abord je n'avais pas pu voir le fameux reportage sur le possible futur stade à lausanne, mais il s'agirait d'un stade sans centre commercial ni casino ni salle de sport? genre juste un stade comme tourbillon mais en plus moderne? Si c'est le cas je trouve que c'est assez fantastique de faire ça.
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mais ca me semble parfait, merci de ces précisions.nufc a écrit :Stade proche du stade de Coubertin actuel, proche de la step de la région. Stade englobé dans un projet de développement durable. A la place de la Pontaise, logements et quartier écologique.al-skweek a écrit :mais, heu d'abord je n'avais pas pu voir le fameux reportage sur le possible futur stade à lausanne, mais il s'agirait d'un stade sans centre commercial ni casino ni salle de sport? genre juste un stade comme tourbillon mais en plus moderne? Si c'est le cas je trouve que c'est assez fantastique de faire ça.

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Ouais je ne sais pas...tu sais Annie, le FC Sion a très peu de chance de descendre l'année prochaineAnnie a écrit :Ah ben si on est relégué la saison prochaine, ça fera un mauvais coup de pub à Bertine vu que ça a pas très bien fini avec Baulmes déjà, vu que c'est très probablement lui qui va nous entraîner l'année prochaine !!
Enfin une bonne nouvelle... On vous rejoint l'année prochaine...

Par contre, une relégation administrative en 1ère ligue pourrait arrivé, sait-on jamais. Et là on aurait de grandes chances de retrouver le LS

Win the yes !
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Elle veut surement dire que LS va rejoindre les -21PM a écrit :Ouais je ne sais pas...tu sais Annie, le FC Sion a très peu de chance de descendre l'année prochaineAnnie a écrit :Ah ben si on est relégué la saison prochaine, ça fera un mauvais coup de pub à Bertine vu que ça a pas très bien fini avec Baulmes déjà, vu que c'est très probablement lui qui va nous entraîner l'année prochaine !!
Enfin une bonne nouvelle... On vous rejoint l'année prochaine...![]()
Par contre, une relégation administrative en 1ère ligue pourrait arrivé, sait-on jamais. Et là on aurait de grandes chances de retrouver le LS

Vive Sion!!!!!!!
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Lausanne-Sport change de visage
FOOTBALL. Le club vaudois sera désormais piloté par la société Grand Chelem Management. Umberto Barberis reprend place sur le banc.
Simon Meier, Vendredi 15 juin 2007
«Oui, nous sommes passés tout près du désastre...» Tout en donnant du crédit aux rumeurs alarmistes des dernières semaines, les nouveaux dirigeants du FC Lausanne-Sport ont dressé les contours d'un avenir meilleur, hier au stade de la Pontaise. «Grâce à des amis du club, nous avons pu faire face aux échéances. Aujourd'hui, tout est en place pour que le LS retrouve le bonheur et la sérénité», assure Philippe Bort, l'un des quatre membres du conseil d'administration qui doit être entériné lors de l'assemblée générale extraordinaire du 5 juillet.
Un président supporter
Si tout se passe comme prévu ce soir-là, les Vaudois auront enfin un président en la personne de Jean-François Collet. Fidèle supporter des «bleu et blanc», l'administrateur et cofondateur de Grand Chelem Management SA prend le pouvoir par le biais de sa société, qui organise notamment le tournoi de tennis de Gstaad et gère le sponsoring d'Alinghi. «La Ville nous a contactés il y a une semaine pour nous demander si nous étions prêts à nous investir», explique le nouvel homme fort. «Est-ce la bonne solution? En tout cas, c'était la seule. Le club a failli mourir...»
Grand Chelem Management, qui a déjà injecté 600000 francs dans les caisses, va combler le déficit de l'exercice 2006/07 - 430000 francs - par le truchement d'une restructuration du capital-actions. Le ciel s'éclaircit donc du côté de la Pontaise. Estimant que certaines étapes ont été brûlées dans la foulée de la faillite de juin 2003, les dirigeants vaudois se gardent toutefois de placer la charrue avant les bœufs. Les mots clés? Raison, patience, indulgence... «Cela fait quatre ou cinq jours que nous nous attelons à comprendre le mode de fonctionnement du club, reprend Jean-François Collet. Nous avons besoin de temps pour stabiliser l'édifice, mettre en place une structure administrative et sportive efficace avant d'articuler des ambitions délirantes.»
Un budget de 3 millions
Avec 3 millions de francs de budget pour la saison prochaine, le LS ne visera pas tout de suite la promotion en Super League. Mais l'engagement d'Umberto Barberis au poste d'entraîneur devrait permettre d'optimiser le rendement d'un secteur formation bien loti. Lors de son premier passage au club, de 1987 à 1993 - il y en eut un deuxième lors de la saison 2001/02 -, le Valaisan avait «sorti» la génération dorée des Chapuisat, Ohrel, Hottiger et Herr. «C'est la personne idéale pour nous remettre sur le droit chemin», estime Jean-François Collet. La reprise de l'entraînement est fixée à lundi prochain, le début du championnat de Challenge League au 22 juillet.
[Le Temps 2007]
FOOTBALL. Le club vaudois sera désormais piloté par la société Grand Chelem Management. Umberto Barberis reprend place sur le banc.
Simon Meier, Vendredi 15 juin 2007
«Oui, nous sommes passés tout près du désastre...» Tout en donnant du crédit aux rumeurs alarmistes des dernières semaines, les nouveaux dirigeants du FC Lausanne-Sport ont dressé les contours d'un avenir meilleur, hier au stade de la Pontaise. «Grâce à des amis du club, nous avons pu faire face aux échéances. Aujourd'hui, tout est en place pour que le LS retrouve le bonheur et la sérénité», assure Philippe Bort, l'un des quatre membres du conseil d'administration qui doit être entériné lors de l'assemblée générale extraordinaire du 5 juillet.
Un président supporter
Si tout se passe comme prévu ce soir-là, les Vaudois auront enfin un président en la personne de Jean-François Collet. Fidèle supporter des «bleu et blanc», l'administrateur et cofondateur de Grand Chelem Management SA prend le pouvoir par le biais de sa société, qui organise notamment le tournoi de tennis de Gstaad et gère le sponsoring d'Alinghi. «La Ville nous a contactés il y a une semaine pour nous demander si nous étions prêts à nous investir», explique le nouvel homme fort. «Est-ce la bonne solution? En tout cas, c'était la seule. Le club a failli mourir...»
Grand Chelem Management, qui a déjà injecté 600000 francs dans les caisses, va combler le déficit de l'exercice 2006/07 - 430000 francs - par le truchement d'une restructuration du capital-actions. Le ciel s'éclaircit donc du côté de la Pontaise. Estimant que certaines étapes ont été brûlées dans la foulée de la faillite de juin 2003, les dirigeants vaudois se gardent toutefois de placer la charrue avant les bœufs. Les mots clés? Raison, patience, indulgence... «Cela fait quatre ou cinq jours que nous nous attelons à comprendre le mode de fonctionnement du club, reprend Jean-François Collet. Nous avons besoin de temps pour stabiliser l'édifice, mettre en place une structure administrative et sportive efficace avant d'articuler des ambitions délirantes.»
Un budget de 3 millions
Avec 3 millions de francs de budget pour la saison prochaine, le LS ne visera pas tout de suite la promotion en Super League. Mais l'engagement d'Umberto Barberis au poste d'entraîneur devrait permettre d'optimiser le rendement d'un secteur formation bien loti. Lors de son premier passage au club, de 1987 à 1993 - il y en eut un deuxième lors de la saison 2001/02 -, le Valaisan avait «sorti» la génération dorée des Chapuisat, Ohrel, Hottiger et Herr. «C'est la personne idéale pour nous remettre sur le droit chemin», estime Jean-François Collet. La reprise de l'entraînement est fixée à lundi prochain, le début du championnat de Challenge League au 22 juillet.
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Je ne suis pas vraiment un fan du LS, même si j'ai vécu de nombreuses années dans cette ville, mais je trouve qu'un Sion - LS cela a plus de gueule qu'un Sion - (Thoune, Kriens, Schaffouse, Aarau, etc).
Par contre c'est vrai que La Pontaise il faut le bruler. J'ai encore froid en pensant à un Lausanne - Legia Varsovie en 1981 quand le brouillard avait escaladé une des tribunes pour finalement stationner au milieu de la pelouse empêchant de bien voir d'un but à l'autre. Et le froid....
Egalement un très mauvais souvenir de juin 84 quand Hertig a vu notre ami Pittier un peu distrait en dehors des 16 et nous planter un but qui a signifié adieu au titre.
Par contre c'est vrai que La Pontaise il faut le bruler. J'ai encore froid en pensant à un Lausanne - Legia Varsovie en 1981 quand le brouillard avait escaladé une des tribunes pour finalement stationner au milieu de la pelouse empêchant de bien voir d'un but à l'autre. Et le froid....

Egalement un très mauvais souvenir de juin 84 quand Hertig a vu notre ami Pittier un peu distrait en dehors des 16 et nous planter un but qui a signifié adieu au titre.
Jean-Luc
Wankdorf 1980, 1982, 1986, 1995, 1996 et 1997 : j'y étais !
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Je me souviens aussi de ce match. Le titre s'est envolé sur cette erreur de Pitier. Je me souviens aussi du chaos sur l'autoroute qui avait précédé le match.Corobori a écrit :Je ne suis pas vraiment un fan du LS, même si j'ai vécu de nombreuses années dans cette ville, mais je trouve qu'un Sion - LS cela a plus de gueule qu'un Sion - (Thoune, Kriens, Schaffouse, Aarau, etc).
Par contre c'est vrai que La Pontaise il faut le bruler. J'ai encore froid en pensant à un Lausanne - Legia Varsovie en 1981 quand le brouillard avait escaladé une des tribunes pour finalement stationner au milieu de la pelouse empêchant de bien voir d'un but à l'autre. Et le froid....![]()
Egalement un très mauvais souvenir de juin 84 quand Hertig a vu notre ami Pittier un peu distrait en dehors des 16 et nous planter un but qui a signifié adieu au titre.
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Football: rupture entre Chapuisat et Lausanne-Sport
Stéphane Chapuisat a démissionné de son poste de président délégué du Lausanne-Sport, après discussion avec la nouvelle direction du club. L'ancien international a motivé son choix par l'inadéquation entre le cahier des charges proposé par la direction et l'agenda déjà très chargé de l'ancienne vedette du football suisse.
Stéphane Chapuisat a aussi reçu une offre pour occuper un poste à responsabilité dans l'environnement technique du club, mais il n'a pas donné suite. Il estime cette proposition prématurée au vu de la situation du club, actuellement en pleine reconstruction.
(ats / 22 juin 2007 13:34)
Stéphane Chapuisat a démissionné de son poste de président délégué du Lausanne-Sport, après discussion avec la nouvelle direction du club. L'ancien international a motivé son choix par l'inadéquation entre le cahier des charges proposé par la direction et l'agenda déjà très chargé de l'ancienne vedette du football suisse.
Stéphane Chapuisat a aussi reçu une offre pour occuper un poste à responsabilité dans l'environnement technique du club, mais il n'a pas donné suite. Il estime cette proposition prématurée au vu de la situation du club, actuellement en pleine reconstruction.
(ats / 22 juin 2007 13:34)
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En pleine reconstruction ou déconstruction ???
Mora à signer à Bulle, alors qu'il était titulaire indiscutable au LS.
Simplement un joueur qui a souhaité retrouvé son ancien club, car les conditions (y compris salariales) pour les joueurs sont très favorables en terres Gruyériennes. Ou le premier d'une longue liste de départ.
Moi je dis ça juste en passant. Je n'ai absolument aucune idée de quelle est la situation financière réelle du LS. Pas fan de Lausanne, mais j'espère que ces rumeurs soient infondées
Mora à signer à Bulle, alors qu'il était titulaire indiscutable au LS.
Simplement un joueur qui a souhaité retrouvé son ancien club, car les conditions (y compris salariales) pour les joueurs sont très favorables en terres Gruyériennes. Ou le premier d'une longue liste de départ.
Moi je dis ça juste en passant. Je n'ai absolument aucune idée de quelle est la situation financière réelle du LS. Pas fan de Lausanne, mais j'espère que ces rumeurs soient infondées
Par contre niveau public, ce n'est pas encore vraiment ça. Que 50 abos vendus à ce jour, selon le torchon orange, et ce malgré une super offre "4 billets pour Winbledon, 2 pour Roland Garros et 5 places pour Bruel à Malley offerts à l'achat d'un abo pelouse enfant"
On est ville de foot ou on ne l'est pas.
On est ville de foot ou on ne l'est pas.

24heures :
Yves Miéville quitte le FC LS pour un bon job.
Mauvaise nouvelle pour le club de la Pontaise. Patron de sa défense, le Fribourgeois a décidé de privilégier sa carrière professionnelle.
Yves Miéville n'aura passé que 17 mois au sein du FC LS(50 matches, 8 buts). Il n'en aura pas moins marqué son passage. Le défenseur central au crâne dégarni aura régulièrement su se mettre en valeur, via sa science du placement et son excellent jeu de tête. A seulement 23 ans, l'ancien joueur de Servette, Schaffhouse et Meyrin a décidé de réduire la voilure. Une opportunité dans le monde bancaire dans sa ville d'adoption (Genève) l'a décidé à arrêter de concilier travail et Challenge League pour rejoindre le Stade Nyonnais.
«Certes, je n'ai que 23 ans, mais je suis dans le football depuis déjà pas mal de temps, souligne l'ex-junior du FC Fribourg. Je suis tout de même passé pro à Servette à 16 ans? avant de connaître la faillite du club. Cette saison et demie passée à Lausanne restera comme un excellent souvenir.» Et d'avouer: «Si nous avions pu monter en Super League avec Gérard Castella (n.d.l.r.: en mai 2006), mon choix aurait, peut-être été tout autre aujourd'hui.» La crainte de vivre un nouveau championnat chaotique du côté de la Pontaise aura également accéléré sa décision.
«Sans compter les trois Brésiliens, nous sommes désormais à la recherche d'un attaquant et d'un remplaçant de Miéville», résume le conseiller technique des Vaudois, François Laydu. Le club lausannois teste actuellement Abdou Moumouni (Concordia Bâle). Un défenseur central de 185 cm, capable d'évoluer sur le flanc droit, qui a disputé deux phases finales de la CAN (2000 et 2002) avec le Togo.
Contrairement à ce que nous avions annoncé hier, le second joueur à l'essai, en provenance de Slavia, ne se nomme pas Recevic mais Lesevic. A noter enfin que le FC LS bouclera son minicamp d'entraînement de trois jours en altitude en affrontant Bulle, demain à Sainte-Croix (19?h?45).
Yves Miéville quitte le FC LS pour un bon job.
Mauvaise nouvelle pour le club de la Pontaise. Patron de sa défense, le Fribourgeois a décidé de privilégier sa carrière professionnelle.
Yves Miéville n'aura passé que 17 mois au sein du FC LS(50 matches, 8 buts). Il n'en aura pas moins marqué son passage. Le défenseur central au crâne dégarni aura régulièrement su se mettre en valeur, via sa science du placement et son excellent jeu de tête. A seulement 23 ans, l'ancien joueur de Servette, Schaffhouse et Meyrin a décidé de réduire la voilure. Une opportunité dans le monde bancaire dans sa ville d'adoption (Genève) l'a décidé à arrêter de concilier travail et Challenge League pour rejoindre le Stade Nyonnais.
«Certes, je n'ai que 23 ans, mais je suis dans le football depuis déjà pas mal de temps, souligne l'ex-junior du FC Fribourg. Je suis tout de même passé pro à Servette à 16 ans? avant de connaître la faillite du club. Cette saison et demie passée à Lausanne restera comme un excellent souvenir.» Et d'avouer: «Si nous avions pu monter en Super League avec Gérard Castella (n.d.l.r.: en mai 2006), mon choix aurait, peut-être été tout autre aujourd'hui.» La crainte de vivre un nouveau championnat chaotique du côté de la Pontaise aura également accéléré sa décision.
«Sans compter les trois Brésiliens, nous sommes désormais à la recherche d'un attaquant et d'un remplaçant de Miéville», résume le conseiller technique des Vaudois, François Laydu. Le club lausannois teste actuellement Abdou Moumouni (Concordia Bâle). Un défenseur central de 185 cm, capable d'évoluer sur le flanc droit, qui a disputé deux phases finales de la CAN (2000 et 2002) avec le Togo.
Contrairement à ce que nous avions annoncé hier, le second joueur à l'essai, en provenance de Slavia, ne se nomme pas Recevic mais Lesevic. A noter enfin que le FC LS bouclera son minicamp d'entraînement de trois jours en altitude en affrontant Bulle, demain à Sainte-Croix (19?h?45).
Le point de vue plutôt objectif de carton rouge sur le LS avant la reprise :
karton rot sur lôzanne
Merci Zorggy
karton rot sur lôzanne
Merci Zorggy

Modifié en dernier par Valesgo le 20.07.2007 22:39, modifié 1 fois.
adresse url démesurée qui déforme toute la lecture du forumValesgo a écrit :Le point de vue plutôt objectif de carton rouge sur le LS avant la reprise :
http://www.cartonrouge.ch/fr/football/a ... c5eb3f1a38

j'en ai rectifé des dizaines mais là c'est marre ...
pourrais-tu STP Valesgo éditer et montrer à tous que c'est possible

alors :
* clic URL (en haut tout à droite avant d'insérer cette monstrueuse adresse ...)
* enlève la 2ème parenthèse [url]et copie le lien monstrueux : http://www.cartonrouge.ch/fr/football/a ... c5eb3f1a38
* ferme la même parenthèse ] écrire par exemple : le LS now ... [/size]et tout le monde est content et peut continuer à lire le forum agréablement

c'est tombé sur toi (m'en veux pas Valesgo ...) à toi de prouver à tous que c'est possible, sans doute comme pour le LS ...

Just do it (sinon pas grave ...)
->> merci d'avance !!!
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Le cercle vicieux du FC Lausanne-Sport
FOOTBALL. En position de relégable en 1re ligue, le club vaudois fait ses mécomptes. Malgré le nouveau directoire, il n'a toujours pas les moyens de ses ambitions. Alors, retour à la case départ?
Simon Meier, Lundi 5 novembre 2007
«Nous allons essayer d'augmenter nos revenus mais cela dépend de la qualité de l'équipe. C'est l'histoire du serpent qui se mord la queue.» C'est ainsi que Jean-François Collet, président du FC Lausanne-Sport, présentait la donne lors de sa prise de fonction en juin dernier. «Aujourd'hui, tout est en place pour que nous retrouvions bonheur et sérénité», ajoutait-il toutefois avec un optimisme de bon aloi.
Quatre mois ont passé et le premier bilan n'est pas très joyeux pour le cofondateur de la société Grand Chelem Management, actionnaire majoritaire du club vaudois: «La situation est difficile, il n'y a qu'à regarder le classement pour se le rappeler.» Quinzième et premier relégable de Challenge League avec neuf petits points en onze rencontres, le FC LS vient certes de fêter sa deuxième victoire de l'exercice face à Kriens. «Mais si on perd dimanche à Cham, nous serons à nouveau en crise», prévient Jean-François Collet. «Je serais hypocrite si je vous disais que je ne me fais pas de souci.»
Le spectre de la culbute en 1re ligue hante-t-il les esprits? «La relégation est un élément que nous n'intégrons pas dans notre réflexion. Ce n'est pas le but mais s'il le faut, nous consentirons à des efforts financiers pour renforcer l'équipe cet hiver.» Umberto Barberis, qui a retrouvé cet été le banc lausannois pour la troisième fois de sa carrière, est-il menacé suite à ce début de championnat raté? «Il m'arrivera sans doute de licencier un entraîneur dans ma vie de dirigeant, mais ce n'est pas mon credo», assure Jean-François Collet. «Je préfère plutôt prôner le calme et la continuité.»
Avec ses deux vice-présidents Philippe Bort et Alain Joseph, le patron s'est rendu au chevet du groupe la semaine dernière. Pour tenter de comprendre et de rassurer. D'analyser les erreurs commises jusqu'ici et de repartir sur de meilleures bases. «Il y a eu des incompréhensions entre les dirigeants et l'entraîneur, le staff et les joueurs», admet Jean-François Collet. «Nous avons fait preuve d'un manque d'expérience. Nous aurions dû amener davantage de sang frais au sein d'une équipe qui a fini la saison dernière un peu minée.»
Il faut dire qu'avec un budget de 3 millions de francs, la nouvelle direction, qui a de surcroît dû combler un trou de 600000 francs au 30 juin dernier, n'a pas les coudées totalement franches. Avec des salaires mensuels oscillant entre 1000 et 7500 francs, pas question de se payer des cracks.
D'où le caractère primordial de la formation. Blaise Richard, responsable du mouvement junior, veut croire à cette planche de salut: «A l'heure actuelle, le développement de jeunes talents est notre seul moyen de compenser ce budget limité.» Celui qui est par ailleurs directeur d'une école secondaire à Béthusy se prend même à peindre l'avenir plus ou moins proche en rose: «Ça aurait quand même de la gueule de monter en Super League avec cinq ou six gars qui ont commencé à la Pontaise à 13 ans. Je crois à ce scénario.»
Un scénario que les réalités sportive et financière du FC LS rendent tout ce qu'il y a de plus fictif pour l'instant. Equipe poussive, résultats médiocres, faibles revenus. Comment briser le cercle vicieux? On ne voit guère, à l'horizon, que la concrétisation du projet de nouveau Stade du Léman (lire ci-contre) pour permettre au club de sortir de l'ornière. «Il s'agit d'un aspect crucial pour notre développement», acquiesce Jean-François Collet. «J'espère que l'équipe sera en mesure de jouer la promotion avant 2012 mais une chose est sûre: avec un stade pourri comme la Pontaise, il est impossible d'évoluer au plus haut niveau.»
En attendant, soucieux de gérer le club «intelligemment et sans folie», l'état-major tente d'échafauder un «projet solide»... dans les deux ans.
On leur laisse naturellement le bénéfice du doute. Mais force est de constater que quatre mois après l'intronisation du nouveau comité, le serpent n'a pas fini de se mordre la queue au FC Lausanne-Sport.
[Le Temps 2007]
FOOTBALL. En position de relégable en 1re ligue, le club vaudois fait ses mécomptes. Malgré le nouveau directoire, il n'a toujours pas les moyens de ses ambitions. Alors, retour à la case départ?
Simon Meier, Lundi 5 novembre 2007
«Nous allons essayer d'augmenter nos revenus mais cela dépend de la qualité de l'équipe. C'est l'histoire du serpent qui se mord la queue.» C'est ainsi que Jean-François Collet, président du FC Lausanne-Sport, présentait la donne lors de sa prise de fonction en juin dernier. «Aujourd'hui, tout est en place pour que nous retrouvions bonheur et sérénité», ajoutait-il toutefois avec un optimisme de bon aloi.
Quatre mois ont passé et le premier bilan n'est pas très joyeux pour le cofondateur de la société Grand Chelem Management, actionnaire majoritaire du club vaudois: «La situation est difficile, il n'y a qu'à regarder le classement pour se le rappeler.» Quinzième et premier relégable de Challenge League avec neuf petits points en onze rencontres, le FC LS vient certes de fêter sa deuxième victoire de l'exercice face à Kriens. «Mais si on perd dimanche à Cham, nous serons à nouveau en crise», prévient Jean-François Collet. «Je serais hypocrite si je vous disais que je ne me fais pas de souci.»
Le spectre de la culbute en 1re ligue hante-t-il les esprits? «La relégation est un élément que nous n'intégrons pas dans notre réflexion. Ce n'est pas le but mais s'il le faut, nous consentirons à des efforts financiers pour renforcer l'équipe cet hiver.» Umberto Barberis, qui a retrouvé cet été le banc lausannois pour la troisième fois de sa carrière, est-il menacé suite à ce début de championnat raté? «Il m'arrivera sans doute de licencier un entraîneur dans ma vie de dirigeant, mais ce n'est pas mon credo», assure Jean-François Collet. «Je préfère plutôt prôner le calme et la continuité.»
Avec ses deux vice-présidents Philippe Bort et Alain Joseph, le patron s'est rendu au chevet du groupe la semaine dernière. Pour tenter de comprendre et de rassurer. D'analyser les erreurs commises jusqu'ici et de repartir sur de meilleures bases. «Il y a eu des incompréhensions entre les dirigeants et l'entraîneur, le staff et les joueurs», admet Jean-François Collet. «Nous avons fait preuve d'un manque d'expérience. Nous aurions dû amener davantage de sang frais au sein d'une équipe qui a fini la saison dernière un peu minée.»
Il faut dire qu'avec un budget de 3 millions de francs, la nouvelle direction, qui a de surcroît dû combler un trou de 600000 francs au 30 juin dernier, n'a pas les coudées totalement franches. Avec des salaires mensuels oscillant entre 1000 et 7500 francs, pas question de se payer des cracks.
D'où le caractère primordial de la formation. Blaise Richard, responsable du mouvement junior, veut croire à cette planche de salut: «A l'heure actuelle, le développement de jeunes talents est notre seul moyen de compenser ce budget limité.» Celui qui est par ailleurs directeur d'une école secondaire à Béthusy se prend même à peindre l'avenir plus ou moins proche en rose: «Ça aurait quand même de la gueule de monter en Super League avec cinq ou six gars qui ont commencé à la Pontaise à 13 ans. Je crois à ce scénario.»
Un scénario que les réalités sportive et financière du FC LS rendent tout ce qu'il y a de plus fictif pour l'instant. Equipe poussive, résultats médiocres, faibles revenus. Comment briser le cercle vicieux? On ne voit guère, à l'horizon, que la concrétisation du projet de nouveau Stade du Léman (lire ci-contre) pour permettre au club de sortir de l'ornière. «Il s'agit d'un aspect crucial pour notre développement», acquiesce Jean-François Collet. «J'espère que l'équipe sera en mesure de jouer la promotion avant 2012 mais une chose est sûre: avec un stade pourri comme la Pontaise, il est impossible d'évoluer au plus haut niveau.»
En attendant, soucieux de gérer le club «intelligemment et sans folie», l'état-major tente d'échafauder un «projet solide»... dans les deux ans.
On leur laisse naturellement le bénéfice du doute. Mais force est de constater que quatre mois après l'intronisation du nouveau comité, le serpent n'a pas fini de se mordre la queue au FC Lausanne-Sport.
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Nouveau stade: premier «oui»
Laurent Caspary, Lundi 5 novembre 2007
C'est un pas politique important. Selon nos informations, la commission du Conseil communal de Lausanne chargée d'étudier le préavis d'intention concernant le projet Métamorphose a voté à l'unanimité en faveur des grandes orientations proposées par la Municipalité. Ce «oui» de principe à une série de crédits d'études préalables, pour un montant total de 6,3 millions de francs, permet d'augurer un accueil favorable du Conseil communal, qui devrait se prononcer à son tour avant la fin de l'année.
Une commission est en effet composée de membres représentant les partis selon leur poids politique. Si, dans le détail, les commissaires ont demandé de nombreux éclaircissements à la Municipalité et ont apporté quelques amendements, l'axe principal du projet n'a pas été modifié.
Bouleversement sans précédent
Le projet Métamorphose dessine un bouleversement sans précédent des infrastructures sportives de la ville de Lausanne, provoquant du même coup la création de nouveaux quartiers d'habitations et une redéfinition totale de la mobilité pour le quartier Pontaise-Blécherette, avec l'éventuelle apparition d'une nouvelle ligne de transports publics - un tram a notamment été évoqué.
Dans le détail, Métamorphose prévoit tout d'abord la destruction du Stade olympique de la Pontaise, qui serait remplacé par un quartier d'habitations écologiques ou écoquartier. Cela impliquerait ainsi la construction d'un nouveau stade de football au sud de la ville, près du quartier de la Bourdonnette, d'une capacité de 12000 à 15000 places, ainsi que le réaménagement du stade d'athlétisme Pierre-de-Coubertin à Vidy, afin de lui permettre d'accueillir le meeting Athletissima.
Toujours au sud, près du futur stade, il est prévu d'implanter une piscine olympique, depuis longtemps attendue, et un boulodrome couverts. A cela s'ajoute encore une nouvelle salle multifonctionnelle sport-spectacles, qui pourrait voir le jour dans le quartier de la Blécherette.
[Le Temps 2007]
Laurent Caspary, Lundi 5 novembre 2007
C'est un pas politique important. Selon nos informations, la commission du Conseil communal de Lausanne chargée d'étudier le préavis d'intention concernant le projet Métamorphose a voté à l'unanimité en faveur des grandes orientations proposées par la Municipalité. Ce «oui» de principe à une série de crédits d'études préalables, pour un montant total de 6,3 millions de francs, permet d'augurer un accueil favorable du Conseil communal, qui devrait se prononcer à son tour avant la fin de l'année.
Une commission est en effet composée de membres représentant les partis selon leur poids politique. Si, dans le détail, les commissaires ont demandé de nombreux éclaircissements à la Municipalité et ont apporté quelques amendements, l'axe principal du projet n'a pas été modifié.
Bouleversement sans précédent
Le projet Métamorphose dessine un bouleversement sans précédent des infrastructures sportives de la ville de Lausanne, provoquant du même coup la création de nouveaux quartiers d'habitations et une redéfinition totale de la mobilité pour le quartier Pontaise-Blécherette, avec l'éventuelle apparition d'une nouvelle ligne de transports publics - un tram a notamment été évoqué.
Dans le détail, Métamorphose prévoit tout d'abord la destruction du Stade olympique de la Pontaise, qui serait remplacé par un quartier d'habitations écologiques ou écoquartier. Cela impliquerait ainsi la construction d'un nouveau stade de football au sud de la ville, près du quartier de la Bourdonnette, d'une capacité de 12000 à 15000 places, ainsi que le réaménagement du stade d'athlétisme Pierre-de-Coubertin à Vidy, afin de lui permettre d'accueillir le meeting Athletissima.
Toujours au sud, près du futur stade, il est prévu d'implanter une piscine olympique, depuis longtemps attendue, et un boulodrome couverts. A cela s'ajoute encore une nouvelle salle multifonctionnelle sport-spectacles, qui pourrait voir le jour dans le quartier de la Blécherette.
[Le Temps 2007]
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Umberto Barberis quitte Lausanne
10.12.2007 14:06
Lausanne-Sport se retrouve sans entraîneur! Umberto Barberis a fait part de sa démission au dirigeants vaudois lundi matin. Le LS pointe au 14e rang de Challenge League.
Arrivé à la Pontaise cet été, Umberto Barberis (57 ans) quitte déjà le navire lausannois. En 17 matches cette saison, le coach valaisan a obtenu 5 victoires et 4 nuls. Le LS se trouve à égalité de points (14) avec le premier relégable, Locarno.
Les dirigeants vaudois sont à la recherche d'un nouvel entraîneur.
[TXT/seb]
10.12.2007 14:06
Lausanne-Sport se retrouve sans entraîneur! Umberto Barberis a fait part de sa démission au dirigeants vaudois lundi matin. Le LS pointe au 14e rang de Challenge League.
Arrivé à la Pontaise cet été, Umberto Barberis (57 ans) quitte déjà le navire lausannois. En 17 matches cette saison, le coach valaisan a obtenu 5 victoires et 4 nuls. Le LS se trouve à égalité de points (14) avec le premier relégable, Locarno.
Les dirigeants vaudois sont à la recherche d'un nouvel entraîneur.
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Football: Lausanne à la recherche d'un nouvel entraîneur
2007 restera une année "noire" pour Umberto Barberis. Limogé au printemps par Baulmes, l'ancien international n'est déjà plus à la tête du FC Lausanne-Sport. Il a offert sa démission au lendemain de la défaite concédée à La Pontaise devant Winterthour.
Cette démission a été acceptée par ses dirigeants qui "le remercie pour le travail effectué au cours de ce premier tour et lui souhaite bonne chance pour l'avenir". Son successeur n'a pas encore été désigné.
Le FC Lausanne-Sport présente un bilan bien terne depuis le début de la saison. Un peu contre toute attente, l'équipe doit se battre contre la relégation. Elle n'occupe que le 14e rang de la Challenge League à l'issue du premier tour. Les Vaudois sont à égalité de points avec Locarno, le premier relégable.
Umberto Barberis avait entamé en juin dernier sa troisième expérience à Lausanne. Il semblait bénéficier d'un très grand crédit auprès des responsables de la société Grand Chelem qui ont repris le club cette année.
(ats / 10 décembre 2007 14:34)
2007 restera une année "noire" pour Umberto Barberis. Limogé au printemps par Baulmes, l'ancien international n'est déjà plus à la tête du FC Lausanne-Sport. Il a offert sa démission au lendemain de la défaite concédée à La Pontaise devant Winterthour.
Cette démission a été acceptée par ses dirigeants qui "le remercie pour le travail effectué au cours de ce premier tour et lui souhaite bonne chance pour l'avenir". Son successeur n'a pas encore été désigné.
Le FC Lausanne-Sport présente un bilan bien terne depuis le début de la saison. Un peu contre toute attente, l'équipe doit se battre contre la relégation. Elle n'occupe que le 14e rang de la Challenge League à l'issue du premier tour. Les Vaudois sont à égalité de points avec Locarno, le premier relégable.
Umberto Barberis avait entamé en juin dernier sa troisième expérience à Lausanne. Il semblait bénéficier d'un très grand crédit auprès des responsables de la société Grand Chelem qui ont repris le club cette année.
(ats / 10 décembre 2007 14:34)
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Football: Thierry Cotting entraîneur du FC Lausanne-Sport
Ce mardi, Thierry Cotting (44 ans) signera un contrat à durée indéterminée en faveur du FC Lausanne-Sport. L'entraîneur d'Etoile Carouge assumera ainsi la succession d'Umberto Barberis à la tête d'un club menacé de relégation en 1ère ligue.
Une semaine après la démission d'Umberto Barberis, le choix des dirigeants du FC Lausanne-Sport s'est porté sur un technicien qui avait déjà été approché l'été dernier. Excellent formateur, Thierry Cotting a décidé, cette fois, de sauter le pas. Les moyens trop limités dont il disposait à Carouge, après un nouvel échec lors des finales de promotion, l'ont sans doute incité à répondre favorablement à cette nouvelle offre.
La nomination de Thierry Cotting sera officialisée mardi matin à l'occasion d'une conférence de presse à La Pontaise.
(ats / 17 décembre 2007 09:22)
Ce mardi, Thierry Cotting (44 ans) signera un contrat à durée indéterminée en faveur du FC Lausanne-Sport. L'entraîneur d'Etoile Carouge assumera ainsi la succession d'Umberto Barberis à la tête d'un club menacé de relégation en 1ère ligue.
Une semaine après la démission d'Umberto Barberis, le choix des dirigeants du FC Lausanne-Sport s'est porté sur un technicien qui avait déjà été approché l'été dernier. Excellent formateur, Thierry Cotting a décidé, cette fois, de sauter le pas. Les moyens trop limités dont il disposait à Carouge, après un nouvel échec lors des finales de promotion, l'ont sans doute incité à répondre favorablement à cette nouvelle offre.
La nomination de Thierry Cotting sera officialisée mardi matin à l'occasion d'une conférence de presse à La Pontaise.
(ats / 17 décembre 2007 09:22)
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